TURENNE

SA VIE, LES INSTITUTIONS MILITAIRES DE SON TEMPS

 

PAR JULES ROY

PROFESSEUR À L'ÉCOLE NATIONALE DES CHARTES, DIRECTEUR-ADJOINT À L'ÉCOLE PRATIQUE DES HAUTES ÉTUDES

PARIS - A. LE VASSEUR ET Cie.  - 1896

 

 

PRÉFACE.

CHAPITRE PREMIER. — L'armée française au temps de Turenne.

CHAPITRE II. — La jeunesse de Turenne.

CHAPITRE III. — Turenne et Richelieu (1629-1642).

CHAPITRE IV. — Turenne et Mazarin (1643-1648).

CHAPITRE V. — Turenne allié de la Fronde (1648-1652).

CHAPITRE VI. — Turenne, Mazarin et la Fronde (1652-1653).

CHAPITRE VII. — Turenne combat la Fronde espagnole (1653-1655).

CHAPITRE VIII. — Turenne combat la Fronde espagnole (1655-1659).

CHAPITRE IX. — Turenne et la guerre de Dévolution (1659-1668).

CHAPITRE X. — Guerre de Hollande. - Campagne de 1672.

CHAPITRE XI. — Guerre de Hollande. - Campagne de 1673. 

CHAPITRE XII. — Guerre de Hollande. - Campagne de 1674.

CHAPITRE XIII. — Guerre de Hollande. - Campagne de 1675.

CHAPITRE XIV. — Funérailles de Turenne. - Hommages des contemporains et de la postérité.

CHAPITRE XV. — Turenne homme privé et homme de guerre.

CHAPITRE XVI. — Turenne homme d'Etat.

 

PRÉFACE.

 

JE dois au lecteur quelques explications sur les Vies de Turenne qui ont précédé celle-ci, ainsi sur la composition de la présente édition.

Turenne a été l'objet de travaux plus ou moins importants depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours. Le premier en date est la Vie du vicomte de Turenne, publiée sous le nom de du Buisson par Gratien de Sandras-Courtils. C'est un tissu d'erreurs et d'absurdités, une sorte de roman historique.

L'abbé Ragnenet a écrit la vie du maréchal par l'ordre et sous les yeux du cardinal de Bouillon, qui en savait plusieurs particularités ignorées du public. Elle n'offre plus guère d'intérêt à l'historien que celui d'un document de famille, qu'il faut consulter, mais n'employer qu'avec beaucoup de réserve. Le portrait de Turenne est une page à lire.

L'histoire de Ramsay est mieux écrite, beaucoup plus complète. et a le grand avantage d'être appuyée sur un volume de preuves. L'auteur a eu à sa disposition : les Mémoires de Turenne et sa correspondance. — les Mémoires du duc d'York, depuis Jacques II, qui a servi quatre ans avec Turenne dans les guerres civiles, et deux ans avec Condé dans l'armée espagnole ; — les Mémoires de Frémont d'Ablancourt, qui fut attaché tout jeune à Turenne, employé par lui dans plusieurs négociations politiques, et qui a eu d'intéressants détails sur son éducation, sa jeunesse et son apprentissage de la profession militaire ; — enfin beaucoup de mémoires contemporains qui ont plus on moins d'intérêt. — Toutefois Ramsay n'a pas su tirer tout le parti possible des papiers de Turenne, de sorte qu'ail point de vue politique et militaire son histoire laisse beaucoup à désirer.

Le général Philippe-Henri, comte de Grimoard, historien et tacticien, né à Verdun eu 1750, mort en 1815, a fait une œuvre beaucoup plus utile en publiant l'Histoire des dernières campagnes de Turenne et les Lettres et mémoires de Turenne. Ce dernier recueil est peu connu et n'a pas été suffisamment consulté, quoiqu'il renferme de nombreux mémoires politiques et administratifs rédigés par Turenne à la demande de Mazarin ou du roi. Je les ai utilisés surtout pour mon dernier chapitre : Turenne homme d'État. L'histoire des quatre dernières campagnes est une analyse très minutieuse des opérations du maréchal dans la guerre de Hollande ; les dates, les campements, les marches sont relevés avec soin ; mais la lecture en est pénible, parce que tous les détails ne sont pas suffisamment rattachés aux opérations générales.

Le recueil des Lettres militaires du P. Griffet forme un supplément de premier ordre aux œuvres de Grimoard, parce qu'il renferme les principales dépêches échangées entre Louvois et les commandants des corps d'armée pendant la guerre de hollande.

L'Histoire des deux dernières campagnes de Turenne, par Deschamps, est encore à consulter ; si l'auteur manque de sagacité et ne pénètre pas tous les desseins du maréchal, on ne saurait oublier qu'il a servi sous ses ordres et que M. de Longes, neveu de Turenne, a revu son livre.

Parmi les publications de ce siècle exclusivement consacrées à Turenne, je ne citerai que cinq ouvrages :

1° Le Précis des campagnes de Turenne, par Napoléon, œuvre parfois inexacte pour les dates, les noms propres, les appréciations politiques, mais d'une admirable précision pour les manœuvres, et du plus haut intérêt pour les Réflexions qui accompagnent le récit.

2° L'Examen critique des quatre dernières campagnes de Turenne, par B..... ancien général. Quant aux faits, c'est mi résumé de Grimoard ; quant aux appréciations, c'est le jugement d'un esprit chagrin, irrité de l'opinion exagérée que ses contemporains se sont formée des talents militaires du maréchal el de l'admiration superstitieuse que l'on a pour lui. L'auteur ignore complètement que l'on doit juger les anciens généraux en tenant compte de leurs ressources et de l'état de la science à leur époque.

3° Le Portrait de Turenne, publié par le colonel Ed. de la Barre Duparcq dans ses Portraits militaires. Ou y trouve une appréciation exacte du rôle militaire de Turenne et de son originalité comme capitaine.

Correspondance inédite de Turenne avec Michel le Tellier et avec Louvois, publiée par M. Ed. de Barthélemy. Personne avant moi ne l'avait encore employée ; elle est cependant indispensable pour apprécier le rôle.de Turenne aux Pays-Bas de 1658 à 1659.

Histoire de Turenne, par M. L. Armagnac. L'auteur a ajouté bien des pages intéressantes à celles que ses devanciers avaient consacrées à Turenne, et il a utilisé jusque dans les détails anecdotiques tons les mémoires chi mite et du XVIIIe siècle, qui ont parlé de Turenne. Il a épuisé cette source d'informations et son livre mérite de rester et d'être consulté.

Après ces auteurs, j'ai eu l'heureuse chance de rencontrer quelques sources nouvelles, et de pouvoir étudier Turenne en combinant les informations qu'elles m'ont fournies avec les renseignements puisés dans quelques livres d'érudition paras en Allemagne et en France dans ces dernières années. Je me suis assuré, par une comparaison minutieuse du recueil de Grimoard avec les originaux conservés aux Archives nationales, que ce dépôt ne renferme qu'un petit nombre de lettres de Turenne qui soient inédites. Celles que j'y ai retrouvées (R2 57-59), et qui ne sont pas publiées, ne m'ont rien appris qui ne fût déjà connu.

Les lettres de Turenne encore inédites, qui sont conservées à la Bibliothèque Nationale et au Ministère des Affaires étrangères, ont été connues de M. Chéruel, qui en a fait un judicieux emploi dans les deux remarquables ouvrages qu'il a publiés sur la minorité de Louis XIV et sur le ministère de Mazarin. J'ai vérifié sur les originaux les citations que je lui ai empruntées, et je les ai quelquefois augmentées en ajoutant aux fragments qu'il donnait des passages qui n'avaient pas d'intérêt pour son sujet et qu'il supprimait ; dans ce cas, j'ai renvoyé directement à la source originale ; quand j'ai reproduit simplement les textes donnés par M. Chéruel, je me suis contenté de les ramener plus exactement à l'orthographe des originaux tout en me faisant un devoir de renvoyer à cet auteur.

Pour les institutions militaires j'ai beaucoup puisé dans la collection Cange, dont la valeur m'avait été signalée par l'érudition aussi sûre qu'inépuisable de Léopold Delisle, à qui je renouvelle respectueusement ici mes affectueux remercîments. Cette collection est une des sources les plus utiles pour l'histoire de nos institutions militaires avant la Révolution. Divisée autrefois en boites, elle est aujourd'hui réunie en quatre-vingt-sept volumes, et conservée à la Réserve. Elle comprend quatre séries de documents, groupés sous les Litres suivants : personnel militaire (douze volumes) ; ordonnances militaires de 1508 à 1746 (quarante-quatre volumes) ; administration militaire (six volumes) ; table, mélanges historiques et administratifs (douze volumes). Elle complète souvent les collections d'ordonnances conservées an ministère de la guerre, et renferme sur les anciennes charges militaires et l'organisa-lion des années un nombre considérable de pièces bien datées. classées chronologiquement, avec l'indication de leur provenance, et pli permettent soit de préciser les attributions de fonctions encore mal définies, soit de combler un grand nombre de lacunes qui existent dans l'histoire de l'organisation de nos années avant les réformes de Louvois.

Aux archives du Ministère des Affaires étrangères, j'ai utilisé principalement un manuscrit intitulé : Histoire des troubles de la France, et conservé dans la section France, sous les numéros 86, 87 et 88. M. Chéruel, à qui je dois de le connaître, pense que c'est une traduction abrégée de l'ouvrage de Vittorio Seri : Delle turbulenzo del regno di Franzia. Le cardinal Mazarin était en relation avec cet historien et lui faisait remettre les documents dont il s'est servi pour ses ouvrages.

Aux archives du Ministère de la Guerre, outre les collections de minutes, j'ai analysé les registres portant les numéros 297, 298, 341, qui fouit partie de la collection de mémoires laissée par le général de Vault, l'un des plus laborieux directeurs qu'ait eus ce riche dépôt. Il a résumé dans ces registres l'histoire officielle d'une partie des opérations de la guerre de Hollande, en groupant presque jour par jour les faits essentiels contenus dans les dépêches qu'il avait retrouvées et classées.

A la bibliothèque du même ministère j'ai emprunté quelques pièces au recueil appelé Tiroirs de Louis XIV, qui m'a fourni des indications pour les forces militaires que Turenne eut à sa disposition dans la guerre de Hollande. Je ne puis d'ailleurs citer ici que les grandes collections dont je me suis servi, sans mentionner toutes les pièces isolées que j'ai pu trouver dans nos dépôts publics. J'ai indiqué, dans les notes placées à la fin du volume, la provenance de celles que j'ai employées. Je suis également obligé de renvoyer en tête de ces notes la liste des ouvrages imprimés que j'ai mis à contribution. Cependant, outre les travaux dont j'ai parlé plus haut, je tiens à dire ici que ceux de MM. Heilmann, Gonzenbach, Charvériat, Lort-Sérignan, Bourelly, Mignet, Camille Roussel, Antonin Lefèvre-Portalis, m'ont été particulièrement utiles : les uns m'ont permis d'ajouter beaucoup à ce qui avait été écrit par les précédents historiens de Turenne : les autres m'ont servi à préciser bien des détails militaires ou à justifier Turenne de critiques el de reproches mal fondés. A ce double titre, je leur devais une mention particulière dans cette introduction.

J'en dois une également à de bienveillants confrères et amis qui m'out indiqué ou communiqué des pièces et des documents : MM. Charles Bémont, Henri Bouchot, Henri Chapoy, Jules Flammermont, Alfred Leroux. Qu'ils veuillent bien recevoir l'expression de toute ma gratitude !

La première édition de cette Vie de Turenne, comparée aux Histoires du maréchal antérieurement composées, en différait sensiblement par quelques renseignements qu'elle fournissait sur luis anciennes institutions par l'idée que j'avais eue de rattacher l'histoire du maréchal à l'histoire générale et par les soins que, j'avais mis à préciser son rôle dans la guerre de Trente Ans, la Fronde et la guerre de Dévolution ; par le récit très détaillé de ses manœuvres dans la guerre de Hollande ; enfin par l'étude consacrée à Turenne homme de guerre et homme d'État.

Dans cette seconde édition j'ai tenu à conserver le plan de la première ; je sais en effet, par une longue pratique de l'enseignement, combien il est nécessaire, quand on veut aider les autres à s'instruire, de rattacher les faits secondaires aux faits principaux, les détails aux idées générales ; qu'il s'agisse de la vie d'un homme public, du récit d'une longue guerre, du développement d'une institution à travers les âges, on ne saurait assez fournir de points de repère à ceux qui ont besoin d'apprendre et de retenir ; en fixant leur attention et en concentrant l'effort de leur esprit sur quelques principes, quelques faits dominants, quelques idées essentielles, on leur permet de grouper aisément autour de ces traits saillants une foule de détails secondaires qui autrement flotteraient épars et indécis dans leur mémoire ou n'auraient pour eux aucune signification précise.

Je devais ici d'autant plus n'attacher à cette méthode que Turenne, tout en ayant une place considérable dans l'histoire militaire de son temps, n'a pas une carrière marquée par une série de noms aussi éclatants que ceux de Rocroy, Fribourg, Nordlingen, Les, Seller, et que, pour déterminer nettement son rôle et faire retenir ses services, je devais rattacher les principales phases de sa vie soit aux noms des deux hommes d'État qui, de son temps, ont dirigé les affaires et mit utilisé ses services, soit à des évènements qui sont autant de dates importantes de l'histoire de la France et de l'Europe, et dans lesquels il a conquis la renommée qui n'a cessé de le suivre à travers les âges.

Tout en conservant le plan de la première édition, je l'ai complété et corrigé sur un grand nombre de points. Sans parler de la correction de ces fautes de détails qui échappent même aux esprits les plus attentifs, je me borne à dire que la publication de l'Histoire des princes de Condé m'a fait un devoir de remanier à peu près complètement les récits des affaires assez nombreuses dans lesquelles sont associés les noms de Turenne et de Condé, et de soumettre à une nouvelle critique l'examen de leurs rapports pendant la Fronde.

En outre, pour permettre à ceux qui ne connaissent pas suffisamment les institutions de l'ancien régime de suivre ut de comprendre les opérations militaires, j'ai écrit un chapitre de cinquante pages sous ce titre : L'armée française au temps de Turenne. On y trouvera les renseignements que j'ai pu recueillir sur le recrutement des armées actives, la direction et le commandement, les subsistances, les hôpitaux militaires, la création des Invalides. On verra que je n'ai rien négligé pour rendre justice au dévouement et à l'intelligence des hommes d'État de la génération qui a précédé le gouvernement personnel de Louis XIV. Ils ont droit à une reconnaissance que l'on oublie trop souvent, au seul profit de la mémoire de Louvois.

J'ai étudié aussi quelques travaux sur Montecuccoli, que la critique m'avait reproché d'avoir négligés, niais je m'empresse d'ajouter que cette lecture n'a modifié mon récit et mon appréciation sur aucun point essentiel. Je persiste notamment à ne point partager l'opinion d'après laquelle Turenne devait subir à Sassbach une complète déroute. On trouvera les preuves les plus convaincantes du contraire dans le VIIe volume de l'Histoire des princes de Condé, dont lin fragment a été publié par M. le duc d'Aumale sous ce titre : La dernière campagne dans la Revue des Deux Mondes le 15 mai 1894. L'issue de la bataille ne pouvait guère ère douteuse tant l'armée de Montecuccoli était divisée, mal postée, tant ses troupes et ses bagages se trouvaient disséminés dans des directions diverses ! Il me parait plus incontestable que jamais que Turenne tenait à ses pieds l'ennemi qu'il venait enfin de saisir, et que la victoire allait couronner ses cheveux blancs sous les regards de l'Alsace qu'il venait encore de saliver. En exprimant cette pensée, je m'inspire de quelques pages émouvantes dues à la plume de l'historien auquel revient, pour une partie, le mérite de cette édition. Je me fais un devoir de reconnaître ici que je dois beaucoup à M. le duc d'Aumale qui, dans l'Histoire du quand Condé, a esquissé, avec le génie des choses de la guerre, tous les traits saillants de la carrière militaire de Turenne. Émules sur les principaux champs de bataille de la guerre de Trente Ans, à partir de 1645 ; un instant alliés, puis rivaux pendant la Fronde jusqu'a la paix des Pyrénées, M. le Prince et Turenne se sont retrouvés ensemble dans les conseils militaires et dans les opérations de la guerre de Dévolution et de la guerre de Hollande, et la campagne de 1675 vit finir à la fois la vie de l'un et la carrière militaire de l'autre. Du reste, émules ou rivaux, ils n'ont jamais cessé, malgré un passager refroidissement, de professer l'un pour l'autre la plus sincère et la plus profonde estime. Protagonistes de la formation de notre frontière septentrionale et orientale, associés dans la gloire militaire du XVIIe siècle, ils le sont définitivement aujourd'hui dans la reconnaissance de la postérité. En élevant à l'un le monument auquel on peut, sans flatterie, appliquer le mot d'Horace, ære perennius, M. le duc d'Aumale a mis en lumière toute la part qui revient à l'autre dans la grandeur de la France. Il ne s'est pas contenté de caractériser l'homme de guerre et de développer ses plans de campagne, de le suivre dans les manœuvres et dans les batailles ; il a fait encore une pénétrante analyse du génie de ce tacticien aussi modeste que profond, et il a montré le développement progressif de ses merveilleuses qualités, sans rien omettre de ce qui pouvait faire admirer le soldat et faire aimer l'homme.

L'hommage qu'il a ainsi rendu à Turenne repose sur une plénitude d'informations qui peut satisfaire l'érudition la plus difficile, sur des déductions d'une solidité qui convaincra la critique la plus exigeante, et il est exprimé en vingt endroits dans un langage plein d'une vibrante émotion, qui séduit et captive, et qui nous attache alitant à l'écrivain qu'à son héros.

Je ne serai du reste pas seul à être tributaire de la science accumulée dans l'Histoire des princes de Condé.

Toutes les grandes figures militaires du XVIe et du XVIIe siècle qui ont eu une part quelconque dans la défense ou dans le développement de la France, ont leur place dans cette histoire, avec l'éloge de leur propre mérite, et l'œuvre de M. le duc d'Aumale restera une source, toujours importante et souvent indispensable, pour ceux qui tenteront de faire revivre quelques-uns de ces glorieux disparus !

 

JULES ROY.

Paris, avril 1895.

 

LISTE DES ABRÉVIATIONS EMPLOYÉES DANS LES NOTES.

 

ANSELME : Le Père Anselme de Sainte-Marie, Histoire générale et chronologique de la maison de France, éd. de 1726-1755, 9 vol. in-fol.

ARMAGNAC : Histoire de Turenne, 4e édit. Tours, 1883, 1 vol. in-8°.

B..... : Examen critique des quatre dernières campagnes de Turenne. par B..... ancien général, Paris, 1839, 1 vol. in-8°.

BARTHÉLEMY (ÉDOUARD DE). Correspondance de Turenne avec le Tellier et avec Louvois, Paris, Didier, in-8°.

BOURELLY : Le Maréchal de Fabert. Paris, 1881, 2 vol. in-8°.

CHARVÉRIAT : Histoire de la guerre de Trente ans. Paris, 1878, 2 vol. in-8°.

CHÉRUEL, MIN : Histoire de France pendant la minorité de Louis XIV. Paris, 1879-1880, 4 vol. in-8°.

CHÉRUEL, MAX : Histoire de France sous le ministère de Mazarin. Paris, 1882. 3 vol. in-8°.

COLL. CANGÉ : Collection Cangé, Bibliothèque nationale, Réserve F 159.

COSNAC (DE) : Souvenirs du règne de Louis XIV. Paris, 1866-1882. 8 vol. in-8°

DANIEL : Histoire de la milice françoise, Par le B. P. Daniel. T. II. Paris, 1721.

DARESTE : Histoire de France. Paris, 9 vol. in-8°.

D. G. A. : Dépôt de la Guerre, Archives historiques.

D. G. B. : Dépôt de la Guerre, Bibliothèque.

D. D'A..... : M. le duc d'Aumale, Histoire des Princes de Condé, Paris, 1886-1894, 6 vol. in-8°. — Les récits de la bataille des Dunes et de la dernière campagne de Condé, qui doivent paraître dans le t. VII et dernier, ont été publiés dans la Revue des Deux Mondes, 1er juin 1893 et 15 mai 1894.

FEILLET : La misère au temps de la Fronde et saint Vincent de Paul. Paris, 1862. in-8.

FÉLIBIEN : Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denis en France. Paris, 1706. in-folio.

FLASSAN : Histoire générale et raisonnée de la diplomatie française. Paris, 1808. 6 vol. in-8°.

GAILLARDIN : Histoire du règne de Louis XIV. Paris, 6 vol. in-8°.

GONZENBACH : Der General Hans Ludwig von Erlach. Berne, 1881, 2e vol.

GUILHERMY : Inscriptions de la France du cinquième au dix-huitième siècle. Paris, 1875. T. II.

GRIFFET : Recueil de lettres pour servir à l'histoire militaire de Louis XIV de 1671 à 1691. 8 vol. in-12.

GRIMOARD : Collection des lettres et mémoires de Turenne, 2 vol. in-folio, 1782.

HAAG : La France protestante. Paris, 1847 sq., 10 vol. in-8°.

HANOTAUX (GABRIEL) : Origine de l'Institution des Intendants des provinces, d'après les documents inédits. Paris, 1884. 1 vol. in-8°.

HEILMANN : Kriegsgeschichte von Bayern, Franken, Pfalz, und Schwaben von 1506 bis 1651. München, 1868. T. II.

HIST. DES TROUBLES : Histoire des troubles de la France. Archives du Ministère des Affaires étrangères. France, n° 86, 87, 88.

HIST. MS. DE TUR. : Histoire manuscrite de Turenne. Bibliothèque nationale, l'abbé Fleury, Mélanges. T. II, Ms. fr. 9518.

LA BARRE DUPARCQ : Portraits militaires. Paris, 1855 sq. T. I. — Richelieu ingénieur. Paris, 1860. Br. in-8°.

LA FARE : Mémoires. Amsterdam, 1755. 1 vol. in-12.

LAMOIGNON : Éloge de Turenne, Ramsay II, Preuves.

LEFÈVRE-PONTALS : Vingt ans de règne (histoire des frères de Witt). Paris, Plon, 1884.

LENOIR : Musée des monuments français. Paris, 1800 sq. 8 vol. in-8°.

LORT-SÉRIGNAN : Guillaume III, stathouder de Hollande et roi d'Angleterre. Paris, 1880, 1 vol. in-8°.

MÉM. DE L. XIV : Mémoire de Louis XIV sur la campagne de 1672, dans Rousset, I, 515.

MÉM. DE TUR. : Mémoires de Turenne, collection Michaud et Poujoulat. 3e série, t. III.

MÉM. D'YORK  Mémoires du duc d'York, dans Ramsay. T. II.

MIGNET : Négociations relatives à la succession d'Espagne. Paris, Documents inédits publiés sous les auspices du Ministère de l'Instruction publique. 4 vol. in-4°.

MONOD : Allemands et Français. Paris, Sandoz, 1872. in-8°.

NAPOLÉON : Précis des campagnes de Turenne. T. XXXII de la Correspondance de Napoléon Ier. Paris, Plon, 1869.

PONTIS : Mémoires, éd. 1676, 2 vol. in-12.

QUATRE D. C. : Quatre dernières campagnes de Turenne. Paris, 1782. in-fol. — Quoique publié sous le nom de Beaurain fils, qui n'a fait que graver les cartes et les plans, cet ouvrage est du comte Grimoard ; l'auteur a enlevé son nom du titre à cause des mutilations faites par la censure à son livre.

QUINCY : Histoire militaire du règne de Louis le Grand. T. Ier. Paris, 1726.

RAGUENET : Histoire de Turenne. Paris, 1824, 1 vol. in-8°.

RAMSAY : Histoire de Turenne. Paris, 1755, 2 vol. in-4°. Le premier est le récit ; le second renferme les preuves.

RANKE : Histoire de France pendant le seizième et le dix-septième siècle, par Léopold Ranke. Traduction française. Paris, 1854-1856. 5 vol. in-8°.

REV. HIST. : Revue historique, 1879, article sur B. Hervart.

ROUSSET : Histoire de Louvois, 2e édit. Paris, 4 vol. in-12.

SAINT-HILAIRE : Mémoires. Amsterdam. 1766. T. I.

SAINTE-AULAIRE : Histoire de la Fronde. Paris, Ducroq, 2 vol. in-8°.

SÉVIGNÉ : Lettres de Mme de Sévigné. Collection des grands écrivains de la France. Paris, Hachette.

SICARD : Histoire des institutions militaires des Français. Paris, 1831-1834. 4 vol. in-8°.

SIRTEMA : Sirtema de Grovestins. Guillaume III et Louis XIV. Paris, 1868, 8 vol. in-8°.