LA PIRATERIE DANS L’ANTIQUITÉ

 

CHAPITRE XXV

 

 

LA PIRATERIE SOUS L’EMPIRE

Avec la forte organisation de l’Empire, la piraterie disparaît de la Méditerranée. On ne la retrouve plus avec sa constitution formidable, ses états, ses villes, ses domaines ; ce n’est plus désormais un adversaire dangereux et capable d’affamer l’Italie. Si quelques brigandages s’exercent encore parfois sur mer, ce sont des actes isolés ; les pirates ne sont plus des ennemis, hostes, mais des voleurs, latrunculi vel prædones, selon les termes du jurisconsulte Ulpien[1].

Tel est le caractère nouveau de la piraterie à partir de l’empire romain. Elle ne se présente plus comme une nécessité de l’existence des antiques populations des bords de la mer, ni comme le produit des rivalités et de la jalousie commerciale entre peuples voisins, ni comme un des fléaux obligés de la guerre, ni enfin comme une rébellion suprême de tous les vaincus contre le vainqueur ; la civilisation a sans cesse progressé, et, dans le repos de l’univers soumis, l’unité de domination produisit des effets salutaires. Rome, grâce à l’empire, avait résolu le plus difficile des problèmes, l’unité dans le genre humain.

Quelle facilité, dit Bossuet, n’apportait pas à la navigation et au commerce cette merveilleuse union de tous les peuples du monde sous un même empire ? La société romaine embrassait tout, et, à la réserve de quelques frontières, inquiétées quelquefois par les voisins, tout le reste de l’univers jouissait d’une paix profonde. Ni la Grèce, ni l’Asie-Mineure, ni la Syrie, ni l’Égypte, ni enfin la plupart des autres provinces n’ont jamais été sans guerre que sous l’Empire romain ; et il est aisé d’entendre qu’un commerce si agréable des nations servait à maintenir dans tout le corps de l’Empire la concorde et l’obéissance[2].

La bonne administration des provinces contribua plus que tout le reste à faire disparaître la piraterie. Pourquoi les peuples jadis soumis par les Romains n’auraient-ils pas été pillards, voleurs et pirates, quand l’exemple de tous les crimes leur était donné parles proconsuls républicains ? Sous la République, en effet, l’oppression des provinces avait été générale. Il était passé dans l’usage qu’un gouvernement était un moyen de fonder ou de réparer sa fortune, et il le fallait bien, car le gouverneur partait ruiné pour sa résidence : il avait dépensé au moins deux millions pour acheter les suffrages des électeurs, et comme le gouverneur changeait chaque année, que l’on juge de l’état des malheureuses provinces ! Elles ne pouvaient plus respirer ! Une indicible misère, dit Mommsen[3], s’étendait du Tigre à l’Euphrate sur toutes les nations. — Toutes les cités ont péri, lit-on dans un écrit publié dès l’an 70 av. J.-C. En Asie-Mineure, les villes étaient dépeuplées, tant les bandits, les pirates et les gouverneurs avaient commis des ravages effrayants. Tous ces maux venaient de ce qu’il n’y avait pas à Rome un pouvoir assez fort pour commander à ses propres agents le respect des lois. Heureusement les choses changèrent, grâce au génie de César et d’Auguste.

Il ne peut entrer dans mon sujet d’exposer le système impérial en vigueur dans les provinces, sur lequel tant de beaux et savants écrits ont été publiés en France et à l’étranger, je dois nécessairement me borner à rechercher sobrement l’influence qu’il a eue au point de vue de la piraterie et de la sécurité publique et privée. Il a détruit l’une et fait naître l’autre. Aussi le gouvernement impérial fut-il bien accueilli dans les provinces. Tacite le proclame au début de ses œuvres immortelles : Le nouvel ordre de choses plaisait aux provinces qui avaient en défiance le gouvernement du Sénat et du peuple à cause des querelles des grands et de l’avarice des magistrats, et qui attendaient peu de secours des lois, impuissantes contre la force, la brigue et l’argent[4].

Les provinces étaient de deux sortes, celles de l’empereur et celles du Sénat et du peuple, mais l’empereur avait l’œil aussi bien dans les unes que dans les autres, et partout les gouverneurs veillaient au maintien de l’ordre, à la bonne gestion des affaires, prévenaient, en imposant leur arbitrage ou leur autorité, les guerres particulières, et, sous leur responsabilité, dispersaient les rassemblements séditieux et les bandes de malfaiteurs aussi bien sur mer que sur terre. Sans doute, et c’est le propre de la nature humaine que de n’être pas sans défaut, il y a eu de mauvais gouverneurs sous l’Empire, Tacite en cite plusieurs, mais tous furent accusés et condamnés[5]. Il y en eut de très honnêtes, Pline, Tacite, Thraséas, Othon, Pétrone, ces deux derniers, quoique débauchés, et Vitellius lui-même. L’empereur était très dur pour les magistrats malhonnêtes. Tibère fut un justicier implacable ; il était bien aimé par les provinces, parce qu’il veillait, dit Tacite[6], à ce que de nouvelles charges ne leur fussent pas imposées, et à ce que les anciennes ne fussent pas aggravées par l’avarice et la cruauté des fonctionnaires. Les historiens rendent la même justice à presque tous les empereurs. Domitien, le plus sanguinaire d’entre eux, s’appliqua, au dire de Suétone[7], à maintenir dans le devoir les chefs des provinces et les contraignit à être intègres et justes. — Adrien, dit le biographe de ce prince[8], visita tout l’Empire ! et quand il rencontra des gouverneurs coupables, il les frappa des peines les plus sévères et même du dernier supplice. On voit dans la correspondance de Pline le Jeune combien Trajan est admirable de sagesse et d’économie, répétant plusieurs fois qu’un gouverneur était le tuteur des villes, le gardien de leur fortune, et que son plus grand devoir était d’examiner sévèrement les comptes. S’il m’arrive malheur, disait ce grand prince au jurisconsulte Priscus, je te recommande les provinces[9].

On a pu dire avec raison que l’empire a été l’âge d’or des provinces. Les inscriptions si nombreuses recueillies par MM. Lebas, Waddington, Renier, Perrot, etc., prouvent l’explosion de reconnaissance que les provinces eurent envers un gouvernement qui les avait dotées de monuments d’utilité publique, de prétoires, de basiliques, de temples admirables, dont les ruines gisent au milieu de régions dévastées et stériles depuis des siècles, attestant hautement qu’il fut un temps où, sous un pouvoir fort et respecté, la paix, le commerce, le travail, la richesse, la civilisation, ont répandu à profusion, dans ces mêmes lieux, leurs bienfaits éclatants.

Par l’effet de cette organisation admirable de l’empire, la piraterie disparut de la Méditerranée, le grand lac romain. Les flottes impériales, entretenues dans cette mer pendant 300 ans et sous 39 empereurs, n’ont point d’histoire. Elles assuraient la sécurité et étaient employées en même temps à la traite des blés, aux transports et en quelques rares occasions.

Caïus Caligula faisait servir sa flotte à ses folies. Il ordonna de construire des vaisseaux liburniens à diva rangs de rames ; les voiles étaient de différentes couleurs et la poupe garnie de pierreries. On y voyait une grande quantité de bains, de galeries, de salles à manger ; une grande variété de vignes et d’arbres fruitiers. C’était sur ces navires somptueux qu’il côtoyait la Campanie, mollement couché en plein jour, et au milieu des danses et des symphonies. Il prétendit surpasser Xerxès en jetant un pont de Baïes aux digues de Pouzzoles, formé de tous les navires qui faisaient les transports des vivres et des marchandises. Rangés sur deux lignes, solidement liés ensemble, affermis par des ancres, recouverts ensuite de planches, de pierres et de terre, ils formèrent une large chaussée, dans le genre de la voie Appienne, et longue de près de 3.600 pas (5 kilomètres). Caligula s’y promena d’abord avec l’appareil d’un triomphateur. Il montait un cheval magnifiquement harnaché et portait une couronne de chêne, un bouclier, un glaive et une chlamyde dorée. Il parut ensuite en habit de cocher et conduisit un char attelé de deux chevaux qui avaient été vainqueurs aux courses. Puis, ayant invité le peuple à venir admirer cette merveille, il fit impitoyablement jeter dans la mer tous ceux qui s’étaient avancés sur le pont[10].

Sous le gouvernement de Claude, la marine jouissait d’une certaine considération. L’Italie, alors presque entièrement occupée parles jardins et les palais des grands seigneurs, ne pouvait plus nourrir ses habitants. Le blé lui était apporté par mer, et, comme en hiver la navigation était difficile, il fallait vivre, dans cette saison, des approvisionnements amassés pendant l’été et qui souvent étaient insuffisants. Claude accorda de très grands privilèges aux constructeurs de navires, promit des récompenses aux armateurs, et se chargea des pertes que pourraient leur causer les tempêtes. L’entrée du Tibre était d’un abord défectueux ; le port d’Ostie était presque comblé ; les navires chargés de marchandises et de vivres jetaient l’ancre à une certaine distance du rivage, et ne pouvaient remonter le fleuve qu’après avoir fait passer sur des barques une partie de leur chargement : ils restaient ainsi exposés à toute l’agitation de la pleine mer.

Claude donna l’ordre de creuser un vaste bassin sur la rive droite du Fiumicino (bras du Tibre) et de l’entourer de quais ; il fit aussi construire deux jetées, fort avant dans la mer, et, en face de l’endroit où elles se rapprochaient, laissant entre elles un passage commode, une large chaussée. Afin de mieux asseoir ce môle, sur lequel on éleva un phare semblable à celui d’Alexandrie, pour guider les navigateurs pendant la nuit, on commença par couler un énorme vaisseau qui avait servi à transporter l’obélisque d’Égypte à Rome, et on le couvrit d’une solide maçonnerie[11].

Tacite signale quelques exploits de brigands et de pirates en Orient sous le règne de Claude. Des tribus de la Cilicie, connues sous le nom de Clites, se révoltèrent, et, conduites par Trosobore, campèrent sur des montagnes escarpées. De là, elles descendaient sur les côtes et jusque dans les villes pour enlever les habitants, les laboureurs et surtout les marchands et les maures de navires. La ville d’Anémur fut assiégée par ces brigands, et des cavaliers envoyés de Syrie sous les ordres du préfet Curtius Severus pour la secourir, furent mis en déroute à cause de l’âpreté du terrain qui était favorable à des gens de pied, tandis que la cavalerie n’y pouvait combattre. Enfin, le roi de ce pays, Antiochus, en flattant la multitude, en trompant le chef, parvint à désunir les forces de l’ennemi, et, après avoir fait mourir Trosobore et les principaux de la bande, ramena le reste parla clémence[12].

Néron, qui employait les navires de l’État à transporter d’Alexandrie à Rome de la poussière à l’usage des athlètes, fit exécuter cependant des travaux utiles à la navigation : il embellit le port de Claude et unit le lac Averne au Tibre par un canal sur lequel deux galères pouvaient passer de front[13]. Pline dit aussi que Néron, voulant illustrer son règne par quelque découverte importante, envoya deux centurions, accompagnés d’une suite nombreuse, à la recherche des sources du Nil[14]. Ces explorateurs ne purent remonter le fleuve que jusqu’aux cataractes.

Depuis Néron jusqu’à Trajan, il ne se passa sur la Méditerranée rien de mémorable. Lorsque après la guerre de Syrie, Vespasien revint à Rome, on frappa une médaille au revers de laquelle il était représenté sous la figure de Neptune, ayant le pied droit sur un globe, tenant de la main droite l’extrémité d’une proue de galère et dans la gauche un trident. Cependant il ne s’était illustré par aucune expédition maritime importante ; seulement, arrivé à Tarichée au moment où Titus venait de vaincra le parti opposé aux Romains, il avait fait construire à la hâte quelques navires et avait détruit sur le lac de Génésareth, après un combat acharné, un grand nombre de petits bâtiments sur lesquels s’était réfugié le reste des Juifs. Trajan protégea la navigation et la liberté du commerce. Une très longue étendue des côtes d’Italie était sans port ; il en fit construire un fort beau à Centumcellæ (Civita-Vecchia), où il avait une maison de campagne[15], et un autre à Ancône, pour ouvrir une entrée plus facile du côté de la mer Adriatique.

Adrien, successeur de Trajan, fit usage de la marine pour ses grands voyages. Il encouragea le commerce et confirma les lois rhodiennes : Je suis maître du monde, disait-il, mais la loi nautique des Rhodiens est maîtresse de la mer[16].

La marine romaine ne reparaît dans l’histoire des pays méditerranéens qu’au siège de Byzance (193-195) que Septime Sévère prit d’assaut, pilla et rasa, après un blocus de trois années, pendant lequel 500 navires byzantins firent subir de grandes pertes à la flotte de Sévère.

Quant à la piraterie, il faut venir jusqu’à l’époque de Probus pour trouver une guerre entreprise en Asie-Mineure contre elle ou plutôt contre des brigands, car ils n’osaient pas tenir la mer. Elle fut dirigée par cet empereur en Isaurie, la piratarum officina des anciens. En l’année 279, Lydius, Isaurien accoutumé au brigandage, ayant réuni une troupe de malfaiteurs, courait et pillait la Pamphylie et la Lycie. Les Isauriens, comme aux temps de Servilius et de Pompée, habitaient des cavernes et des châteaux forts perchés sur des rochers d’où ils bravaient la puissance romaine. Ils sortaient de leurs repaires quand il y avait un coup pie main à faire sur une caravane ou sur des villes sans défense, et rentraient chargés de butin. Des troupes romaines furent dirigées contre ces voleurs, qui se retirèrent dans Cremna, ville de Lycie, assise sur une hauteur et entourée d’un côté de vallées fort profondes[17]. Lydius fut assiégé dans cette place ; il en abattit les maisons, sema du blé pour nourrir ses défenseurs et chassa toutes les bouches inutiles. Mais les Romains les repoussèrent, et Lydius les précipita impitoyablement dans les ravins et les fondrières. Il fit creuser un souterrain qui s’étendait depuis la ville jusqu’au-delà du camp des assiégeants, et s’en servit pour introduire dans la place des bestiaux et des vivres. Une femme découvrit le passage aux Romains, qui l’interceptèrent. Lydius n’en perdit pas courage ; il se défit de tous ceux qui ne lui étaient pas nécessaires pour la défense des murs, et résolut de s’ensevelir sous les ruines de la ville. Mais un archer habile, qui avait été cruellement traité un jour par le chef barbare, parvint à gagner le camp des Romains. Instruit des mouvements de Lydius qui venait observer les ennemis par une fenêtre du rempart, l’archer l’attendit avec patience et le tua d’un coup de flèche. Les brigands, privés de leur chef, ne soutinrent pas longtemps le siège et se rendirent aux Romains. La place ne fut point démolie et les vainqueurs y établirent une garnison. Les Isauriens qui habitaient les montagnes furent traqués et dispersés. Probus pénétra de gré ou de force dans la plupart des repaires des brigands, en disant qu’il était plus facile de les empêcher d’y entrer que de les en chasser. Il assigna aux vétérans des postes dans des endroits escarpés et imposa à leurs fils le service militaire dès l’âge de dix-huit ans, afin qu’ils ne fissent pas l’apprentissage du vol avant celui de la guerre[18].

Malgré toutes ces précautions, on ne parvint pas à déraciner le brigandage de ces montagnes.

Sous l’empereur Gallus, les Isauriens se révoltèrent à cause d’un outrage insigne infligé à leur nation. Des prisonniers isauriens avaient été livrés aux bêtes dans l’amphithéâtre d’Iconium en Psidie : La faim, a dit Cicéron, ramène les animaux féroces où ils ont trouvé une fois pâture. Des masses de ces barbares désertèrent donc leurs rocs inaccessibles et vinrent, comme l’ouragan, s’abattre sur les côtes. Cachés dans le fond des ravins ou de creux vallons, ils épiaient l’arrivée des bâtiments de commerce, attendant pour agir que la nuit fût venue. La lune, alors dans le croissant, ne leur prêtait qu’assez de lumière pour observer, sans que leur présence fût trahie. Dès qu’ils supposaient les marins endormis, ils se hissaient des pieds et des mains le long des câbles d’ancrage, escaladaient sans bruit les embarcations et prenaient ainsi les équipages à l’improviste. Excités par l’appât du gain, leur férocité n’accordait de quartier à personne, et, le massacre terminé, faisait, sans choisir, main basse sur tout le butin. Ce brigandage, toutefois, n’eut pas un long succès. On finit par découvrir les cadavres de ceux qu’ils avaient tués et dépouillés, et dès lors nul ne voulut relâcher dans ces parages. Les navires évitaient la côte d’Isaurie comme jadis les sinistres rochers de Sciron, et rangeaient de concert le littoral opposé de l’île de Chypre. Cette défiance se prolongeant, les Isauriens quittèrent la plage qui ne leur offrait plus d’occasion de capture, pour se jeter sur le territoire de leurs voisins de Lycaonie. Là, interceptant les routes par de fortes barricades, ils rançonnaient pour vivre tout ce qui passait, habitants ou voyageurs.

Ammien Marcellin (XIV, 2) donne des détails intéressants sur la guerre que l’armée romaine soutint contre les Isauriens dans ces pays escarpés. Pour la caractériser, en un mot, ce fut une expédition de Kabylie. Les soldats romains furent forcés, poursuivre leurs agiles adversaires, d’escalader des pentes abruptes, en glissant et en s’accrochant aux ronces et aux broussailles des rochers ; puis ils voyaient tout à coup, après avoir gagné quelque pic élevé, le terrain leur manquer pour se développer et manœuvrer de pied ferme. Il fallait alors redescendre, au hasard d’être atteints par les quartiers de roche que l’ennemi, présent sur tous les points, faisait rouler sur leurs têtes. On eut recours à une tactique mieux entendue : c’était d’éviter d’en venir aux mains tant que l’ennemi offrirait le combat sur les hauteurs, mais de tomber dessus, comme sur un vil troupeau, dès qu’il se montrerait en rase campagne.

Après beaucoup d’efforts, les Isauriens furent dispersés par les troupes de Nébridius, comte d’Orient, lieutenant de Gallus.

Sous les règnes malheureux de Valérien et de Gallien (249-268), l’insurrection rendit l’Isaurie à ses habitudes d’indépendance et de rapine, et l’énergie dégénérée de Rome, impuissante désormais à remettre sous le joug cette population de quelques montagnes situées au cœur de l’empire, ne put que l’enfermer d’une ceinture de forteresses, souvent insuffisantes pour contenir ses incursions. On vit cependant cette race proscrite et méprisée fournir par la suite des soldais aux armées impériales et deux de ses enfants s’asseoir sur le trône de Constantin.

 

 

 



[1] Fragm. 24, Digeste lib. 49, 15.

[2] Discours sur l’histoire universelle, IIIe partie, chap. 6.

[3] Histoire romaine, liv. IV, chap. 11.

[4] Annales, I, 2.

[5] Annales, III, 66 ; XIII, 33 ; XIV, 18, etc. Suétone, Auguste, 67 ; Dion Cassius, LIV, 3, LVI, 25.

[6] Annales, IV, 8.

[7] Domitien, 8.

[8] Spartien, Adrien, 13.

[9] Pline, Lettres, X, 28, 35, 47, 50, 52, 53, 63, 85.

[10] Suétone, Vie de Caligula, 19 ; — Dion Cassius, LVIII ; — Josèphe, XVIII.

[11] Suétone, Vie de Claude ; — Strabon, V ; — Pline, XLV.

[12] Tacite, Annales, XII, 55.

[13] Suétone, Vie de Néron.

[14] Pline, VI, 35, 6.

[15] Pline le jeune, Lettres, 31.

[16] Fragm. 9, Digeste, De lege rhodia de jactu.

[17] Le nom de Cremna vient du grec xρημνός, qui signifie précipice.

[18] Zozime, Hist. rom. ; — Flavius Vopiscus, Probus, XVI, XVII.