HISTOIRE NARRATIVE ET DESCRIPTIVE DU PEUPLE ROMAIN

 

CHAPITRE IV. — ÉTABLISSEMENT DE L'ÉGALITÉ LÉGALE.

 

 

Les plébéiens. — Sous les consuls comme sous les rois, l'inégalité persistait entre les patriciens et les plébéiens. Les patriciens, descendants des familles anciennes qui de tout temps avaient gouverné Rome, conservaient le droit d'être seuls élus magistrats ou choisis comme sénateurs ; ils savaient les vieilles règles qu'on appliquait dans les tribunaux ; seuls ils pouvaient se marier suivant les formes. La raison était que seuls ils pouvaient pratiquer les vieilles cérémonies de la religion romaine, et prendre les auspices nécessaires pour tenir une assemblée, juger ou célébrer un mariage.

Les plébéiens, n'ayant pas le droit d'assister à ces cérémonies, se trouvaient par là traités comme des étrangers, exclus du Sénat et des fonctions ; ils ne pouvaient se marier avec des gens de famille patricienne ; ils ne pouvaient même obtenir justice.

Il est probable que ces plébéiens en effet descendaient presque tous d'étrangers ; Rome, à mesure qu'elle soumettait les villes voisines, prenait leur territoire et s'annexait leurs habitants. Mais en devenant sujets de Rome, ils ne devenaient pas des patriciens, ils devenaient seulement des plébéiens, et leurs descendants restaient des plébéiens, inférieurs aux descendants des Romains primitifs.

Il y avait parmi ces plébéiens des pauvres qui, dans les moments de misère, empruntaient aux patriciens riches ; ils s'engageaient à rendre la somme avec de très gros intérêts (12 % à 25 %) ; quand ils ne pouvaient la rendre, leur créancier avait un gage sur leur corps (le nexum), il avait le droit d'arrêter son débiteur, de le tenir en prison, de l'enchaîner et de le faire travailler.

Mais il y avait aussi des plébéiens propriétaires de grands domaines, riches, organisés en gens, dont les ancêtres avaient jadis gouverné quelque ville latine ; ainsi la gens Cæcilia, dont la riche famille des Metellus était une branche, prétendait descendre de Cæculus, fondateur et roi de Préneste. Ces plébéiens servaient dans l'armée romaine à leurs frais, comme les patriciens ; ils vivaient sur leurs domaines comme les patriciens. La seule différence entre eux, c'est que les patriciens descendaient d'une ancienne famille de Rome et les plébéiens d'une ancienne famille d'une autre ville.

Ces plébéiens, mécontents d'être traités en inférieurs, demandèrent les mêmes droits que les patriciens. Les patriciens étaient beaucoup moins nombreux, mais comme ils gouvernaient seuls, ils refusèrent de changer les lois. Les plébéiens les forcèrent peu à peu à céder et à leur accorder un à un les mêmes droits ; mais ils mirent près de deux cents ans pour arriver à l'égalité complète.

Sur cette lutte de deux siècles les Romains racontaient beaucoup de légendes, mais ils ne savaient de certain que des noms de magistrats et quelques dates.

Légende de la Sécession. — Voici comment, d'après la légende, la lutte avait commencé :

Rome faisait la guerre aux Volsques. Le consul, Appius Claudius, dur et insolent, faisait l'appel des gens qui devaient partir. Tout d'un coup arrive sur la place publique un homme décharné et couvert de blessures. Il raconte au peuple assemblé son histoire : Il a fait la guerre toute sa vie, a pris part à vingt-huit batailles, et est arrivé jusqu'au grade de centurion (capitaine). Mais les ennemis ont brûlé sa maison, détruit sa moisson et emmené ses troupeaux ; il a emprunté et n'a pu rembourser, son créancier l'a mis aux fers et lui donne des coups. Voilà comment sont récompensés les défenseurs de la patrie. Les plébéiens indignés refusent de s'enrôler. L'autre consul promet d'examiner leurs plaintes et les décide à partir. Mais, la campagne finie, le Sénat refuse de s'occuper des plébéiens, et les consuls emmènent le peuple en expédition.

Une fois sortis, les plébéiens se séparent des patriciens, se retirent sur une montagne[1], s'y fortifient et déclarent ne plus vouloir rentrer dans Rome. Une vieille femme leur portait chaque matin des gâteaux tout chauds, c'était une déesse (Anna Perenna).

Le Sénat, inquiet de voir la ville abandonnée, envoya aux plébéiens une députation de dix anciens consuls pour leur demander de revenir. Un des envoyés, Menenius Agrippa, leur raconta la fable suivante : Un jour, les membres se révoltèrent contre l'estomac ; ils en avaient assez, disaient-ils, de se donner de la peine pour nourrir ce paresseux d'estomac qui ne faisait que manger. Ils cessèrent donc de travailler, mais l'estomac n'étant plus nourri, tout le corps dépérit et les membres furent ainsi punis de leur révolte. Le Sénat était l'estomac du peuple, les citoyens ses membres ; s'ils se révoltaient contre l'estomac, c'est à eux-mêmes qu'ils feraient tort. Les plébéiens se laissèrent persuader, ils firent la paix avec les patriciens et rentrèrent à Rome. Le Sénat leur permit d'avoir des chefs pour les défendre (494).

Les tribuns de la plèbe. — En ce temps furent créés des magistrats nouveaux, les tribuns de la plèbe (2 d'abord, plus tard 4, enfin 10). C'étaient des plébéiens, élus pour un an et chargés de porter secours aux plébéiens contre les magistrats. Ils avaient le droit d'intervenir.

Si quelqu'un, même un consul, voulait arrêter un plébéien, il suffisait au tribun pour l'empêcher de se mettre devant l'homme menacé ; personne ne pouvait braver cette défense. Le tribun n'avait pas à son service, comme le consul, des licteurs armés ; devant lui marchait seulement un huissier pour faire écarter la foule ; mais il n'avait pas besoin de la force, il était soutenu par la religion. Quiconque résistait à un tribun de la plèbe était dévoué aux dieux des enfers, c'est-à-dire mis à mort et ses biens étaient confisqués.

Les tribuns devaient rester toujours dans Rome et tenir leur maison ouverte jour et nuit pour qu'on pût s'y réfugier à toute heure. Leur droit ne s'exerçait pas au delà de l'enceinte de Rome ; partout ailleurs les consuls restaient seuls maîtres.

Les tribuns augmentèrent peu à peu leur pouvoir. Ils purent empêcher le Sénat ou les magistrats de prendre les mesures qui leur semblaient mauvaises. Il leur suffisait de dire : Veto. Je défends. Le veto d'un tribun arrêtait tout. Ils acquirent le droit de venir s'asseoir dans le Sénat et d'assister à ses délibérations.

Ils acquirent enfin le droit de convoquer le peuple sur la place en assemblée, de lui parler et même de le faire voter. Ils furent alors aussi puissants dans Rome que les consuls.

Légende de Coriolan. — Les tribuns de la plèbe se mirent à lutter contre les consuls et les principaux patriciens. On disait qu'en vingt-six ans ils avaient accusé devant le peuple sept consuls. C'est en ce temps aussi qu'on plaçait la légende de Coriolan.

Le patricien Marcius, le plus brave guerrier de Rome, surnommé Coriolan, parce qu'il avait pris la ville de Corioles aux Volsques, était l'ennemi des tribuns et des plébéiens. Il y eut à Rome une famine et le Sénat fit acheter du blé pour le distribuer au peuple. Coriolan déclara qu'il fallait en profiter pour abolir le tribunat. Point de blé ou plus de tribuns. Les tribuns accusèrent Coriolan devant le peuple, on le condamna à l'exil.

Coriolan se retira chez les Volsques qu'il avait vaincus, et offrit de les conduire contre Rome. Les Volsques lui donnèrent une armée. Il vainquit les Romains, vint camper près de Rome, et fit ravager les terres des plébéiens. Les Romains effrayés lui envoyèrent d'abord les consuls, puis les prêtres, le prier d'épargner sa patrie. Il refusa de leur répondre.

Les femmes de Rome vinrent chercher sa mère Veturia et toutes ensemble sortirent en procession vers le camp ennemi. Coriolan vit arriver le cortège, en tête sa mère et sa femme qui tenait par la main ses deux enfants. Il alla au devant d'elles, et en signe de respect fit baisser les faisceaux. Sa femme pleurait, sa mère lui dit seulement : Est-ce à mon fils que je parle ou à un ennemi ? Coriolan, ému, se retira avec l'armée volsque et mourut en exil. (Les uns disaient qu'il fut exécuté, les autres qu'il se suicida.)

Vers ce temps, le peuple adopta plusieurs lois. Une loi enleva au consul le droit de mettre à mort un citoyen sans jugement ; l'accusé avait le droit d'en appeler au peuple, le consul gardait le droit de condamner à l'amende. Une loi régla que l'amende ne pourrait dépasser 30 bœufs et 2 moutons. Une loi défendit d'interrompre un tribun parlant dans l'assemblée.

Les décemvirs. — Jusque-là à Rome, le juge décidait les procès suivant les coutumes, car il n'y avait pas de lois écrites. Or les juges étaient patriciens et seuls ils connaissaient les coutumes ; ils pouvaient les appliquer à leur bon plaisir. Les tribuns proposèrent de faire rédiger des lois, afin que tout citoyen pût les connaître.

Les patriciens résistèrent d'abord, l'on disait même qu'on se battit et qu'un étranger, un Latin, Herdonius, profita de ces troubles ; il entra dans Rome avec une troupe d'esclaves et d'exilés et s'empara de la citadelle du Capitole (460) ; il fallut, pour la lui reprendre, l'aide d'un dictateur d'une autre ville latine (Tusculum).

Le Sénat finit par accepter la proposition. Il envoya trois personnages dans les pays étrangers étudier les lois qui pouvaient convenir à Rome. Puis on choisit dix patriciens qu'on appela décemvirs (10 hommes). Ils étaient chargés à la fois de rédiger les lois nouvelles et de gouverner ; on avait supprimé tous les autres pouvoirs, consuls et tribuns. Chacun des décemvirs gouvernait à son tour pendant un jour, et ce jour-là il avait les douze licteurs (451).

Au bout d'un an, le travail n'étant pas terminé, on élut de nouveau des décemvirs.

Loi des XII Tables. — Les lois rédigées par les décemvirs furent écrites sur douze tables de pierre ; on les exposa sur la place publique pour les faire connaître, puis on les déposa au Capitole. Elles continuèrent d'être appliquées pendant des siècles et furent, dit Cicéron, la source de tout le droit romain.

C'étaient des phrases courtes, sèches, impérieuses[2]. On avait transformé en lois les vieilles coutumes des Romains, coutumes encore très grossières.

Le père de famille avait droit de vie et de mort sur ses enfants et ce droit durait aussi longtemps que lui. Il avait le droit à leur naissance de les faire exposer, le droit de les vendre jusqu'à trois fois. La femme en se mariant tombait sous la puissance de son mari, il avait droit de la répudier, droit de la mettre à mort ; la femme n'était jamais libre : fille, elle appartenait à son père qui lui choisissait un mari sans la consulter ; femme, elle appartenait à son mari et, devenue veuve, elle devait obéir à l'héritier de son mari.

La loi condamnait à mort quiconque, par des paroles magiques, aurait fait passer sur son champ la moisson de son voisin, car les Romains croyaient à la puissance des sorciers.

Pour le débiteur insolvable, voici comment la loi permettait de le traiter : Qu'on le lie avec des courroies ou des chaînes pesant jusqu'à 15 livres[3], mais pas davantage... Au bout de soixante jours qu'il soit vendu au delà du Tibre. S'ils sont plusieurs (créanciers), qu'ils le coupent en morceaux.

Ce qu'il y avait de nouveau dans ces lois, c'est qu'elles étaient connues de tous et qu'elles étaient les mêmes pour tous les citoyens, patriciens ou plébéiens.

Chute des décemvirs. — Les décemvirs se conduisirent, dit-on, tout autrement la seconde année que la première. Ils obéissaient au plus violent d'entre eux, Appius Claudius. Chacun gardait douze licteurs, de sorte que réunis ils en avaient cent vingt. Ils se rendirent odieux par leur insolence, et quand ils eurent achevé de rédiger les lois, ils refusèrent de se retirer. Ils furent enfin expulsés (449) par une révolution sur laquelle nous ne connaissons qu'une légende.

Appius Claudius avait remarqué une belle jeune fille, Virginie, fille de Virginius et fiancée à Icilius, tous deux plébéiens des plus considérables. Il voulut la prendre et chargea un client à lui de la réclamer comme son esclave. Le client fit un procès. Virginie eut beau pleurer et son fiancé protester ; Claudius, siégeant comme juge, adjugea provisoirement la jeune fille à son client et remit la décision au lendemain.

Le père de Virginie était au camp devant l'ennemi ; averti pendant la nuit, il arrive le matin et se présente au tribunal. Claudius refuse de le laisser parler, déclare Virginie esclave de son client et ordonne de la saisir. Virginius entraîne sa fille vers un étal de boucher, prend un couteau et la tue. Puis il court au camp, raconte son aventure à ses camarades, les soulève et marche avec eux sur Rome. Les décemvirs effrayés abdiquent.

On ajoutait qu'Appius Claudius, accusé, se tua en prison ; les autres décemvirs furent exilés et leurs biens confisqués.

Loi sur le mariage. — Les plébéiens ne pouvaient pas se marier dans les familles de patriciens, et les décemvirs avaient inscrit cette défense dans les dernières de leurs tables.

Un tribun de la plèbe, Canuleius, proposa une loi qui permettait le mariage entre patriciens et plébéiens, et il la fit adopter (445). Une légende disait que le Sénat résista vivement et que les plébéiens le firent céder en se retirant de nouveau sur une montagne (le Janicule).

La censure. — Les tribuns demandaient aussi qu'un plébéien pût être élu consul. La religion l'interdisait. Avant d'élire quelqu'un consul, il fallait être sûr que les dieux le permettaient ; le moyen d'interroger les dieux était de prendre les auspices, c'est-à-dire de regarder les oiseaux qui passaient dans le ciel. Or la religion défendait de prendre les auspices sur le nom d'un plébéien, les patriciens disaient que les dieux ne voulaient accepter pour consul qu'un patricien.

On supprima les consuls et on les remplaça par des chefs nouveaux élus pour un an, sans prendre les auspices ; on les appelait tribuns des soldats avec puissance consulaire ; le nombre variait (3, ou 4, ou 6). Ils commandaient l'armée, un préfet de la ville gouvernait Rome. Parfois on rétablissait les consuls. Longtemps ces tribuns furent tous des patriciens ; en 400 seulement, quatre plébéiens furent élus.

En même temps (445) on créait deux magistrats nouveaux, les censeurs, élus tous les quatre ans pour faire le cens, c'est-à-dire inscrire tous les citoyens, et pour affermer les domaines et les revenus de l'État. Les patriciens seuls pouvaient être censeurs.

Les consuls plébéiens (366). — Il se passa encore bien des années pendant lesquelles les patriciens seuls purent se faire élire consuls. Enfin il fut décidé qu'il y aurait toujours un consul plébéien. Voici la légende, assez sotte d'ailleurs, qu'on racontait à ce sujet :

Un patricien, Fabius Ambustus, avait marié ses deux filles, l'aînée à un patricien Sulpicius, la cadette à un plébéien Licinius. Un jour que les deux sœurs étaient ensemble dans la maison des Sulpicius, on entend un coup frappé à la porte de la maison. La plus jeune sœur a peur et demande ce qui arrive. L'aînée se met à rire. Son mari Sulpicius était magistrat ; quand il rentrait chez lui, un licteur, suivant l'usage, avertissait en frappant la porte de sa baguette. La cadette, ayant épousé un plébéien, ignorait cette coutume. Elle fut très humiliée, désolée de penser qu'elle ne verrait jamais son mari rentrer escorté des licteurs et raconta son chagrin à son père. Fabius promit à sa fille de lui faire avoir les mêmes dignités qu'à sa sœur et s'entendit avec son gendre. Licinius, élu tribun de la plèbe, proposa une loi pour décider qu'à l'avenir un des deux consuls devrait être un plébéien (376). Le Sénat refusa ; pendant dix ans Licinius et son ami Sextius furent réélus tribuns. A la fin les patriciens cédèrent, la loi fut votée et Sextius fut élu consul (366).

Depuis lors, un au moins des deux consuls fut un plébéien, et souvent tous deux[4].

La préture. — En même temps qu'on réservait aux plébéiens une des deux places de consul, on créa un nouveau magistrat, le préteur. Il était chargé de diriger le tribunal, ce qu'on appelait dire le droit. Il pouvait aussi, en l'absence des consuls, convoquer le Sénat ou l'assemblée et même commander une armée. Il y en eut d'abord un seul, puis deux ; ils devaient être patriciens.

L'assemblée des tribus et le plébiscite. — Pendant ces luttes, les tribuns de la plèbe avaient créé une nouvelle espèce d'assemblée, l'assemblée des tribus. Pour la réunir, on n'avait plus besoin, comme dans les anciennes assemblées, de prendre les auspices pour demander la permission aux dieux ; le tribun se contentait d'annoncer le jour où on se réunirait.

On s'assemblait sur le Forum, c'est-à-dire sur la place du marché, un jour de marché, quand les paysans se trouvaient réunis dans la ville. Le tribun faisait un discours aux citoyens, puis il leur demandait leur avis.

Les citoyens votaient en se groupant par tribus. Le territoire de Rome était divisé en tribus, c'est-à-dire en quartiers, semblables à nos cantons ; ainsi chacun votait avec son voisin. La décision prise dans cette assemblée s'appelait plébiscite (décision de la plèbe).

Les patriciens finirent par être forcés d'accepter ces décisions. Il fut établi[5] qu'un plébiscite voté par la plèbe assemblée en tribus était obligatoire de la même façon qu'une loi votée par l'ancienne assemblée. Il n'y eut plus de différence entre le plébiscite et la loi.

Établissement de l'égalité politique. — Peu à peu tous les privilèges des patriciens furent abolis. Les plébéiens eurent le droit d'être élus censeurs (338), préteurs (337), pontifes et augures (300), enfin grand pontife. On les écarta seulement de quelques vieilles fonctions religieuses parce que la religion ne permettait qu'à des patriciens de les exercer.

Les débiteurs ne furent plus obligés de mettre leur personne en gage, et ne risquèrent plus d'être emprisonnés et vendus par leurs créanciers.

Désormais les citoyens romains furent tous égaux en droits politiques ; la différence fut non plus entre les patriciens et les plébéiens, mais entre les riches et les pauvres, les anciens magistrats et les simples particuliers.

 

 

 



[1] Les uns disaient sur le mont Aventin, les autres sur le mont Sacré.

[2] Nous n'en connaissons que quelques lignes.

[3] La livre romaine est plus légère que la nôtre.

[4] Certains historiens romains racontaient l'histoire des lois de Licinius sur le consulat et le partage des terres. Il n'est pas sûr que ces lois aient jamais existé.

[5] Les Romains connaissaient trois lois qui avaient donné force de loi au plébiscite : les lois de 449, de 339, de 287 ; peut-être les premières n'avaient-elles pas été appliquées.