L'AMOUR SOUS LA TERREUR

LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE PENDANT LA RÉVOLUTION

 

II. — LE CŒUR DE MARAT.

 

 

Marat amoureux, Marat aimé ! — Comment et pourquoi : L'homme et le temps. — Logique genevoise et finesse italienne de Marat. — Il a fait illusion dans son rôle, à tout le monde, excepté à madame Roland et à Fabre d'Eglantine. Raisons du prestige intime de Marat. — Il a toujours défendu les femmes, qui le lui rendent en pitié et même en admiration. — D'ailleurs on a exagéré la laideur et la sordidité du personnage ; son diogénisme est un déguisement. — Portrait de Marat par Fabre d'Eglantine. — Il donne l'idée d'un personnage original, excentrique, plutôt que grotesque et répugnant, tel que l'a peint Rœderer. — Aveux de Marat lui-marne. — Un roman de Marat. — Portraits de lui vraiment signalétiques et caractéristiques. — La marquise de Laubespine. — Il la délivre de son mari et la sauve d'une mort honteuse. — Un libérateur et un sauveur sont toujours beaux. — C'est Brissot qui a levé le voile sur ce mystérieux épisode de la vie de Marat. — Nous ne la voyons pas auprès de son fascinateur en 91 et 92. — Son costume et son intérieur à cette époque. — Simonne Evrard est la Thérèse Le Vasseur de Marat. — Association à la fois conjugale et commerciale. —Influence heureuse et dévouement héroïque de Simonne Evrard et de sa sœur. — Promesse de mariage donnée comme étrennes le 1er janvier 1792. — Veuvage fidèle de Simonne Evrard. —Elle garde fièrement avec Albertine Marat la mémoire de son amant. — Elle meurt le 24 février 1824. — Albertine Marat meurt seulement en 1841. — Mademoiselle Fleury, du Théâtre-Français. — Rares vestiges de ses relations avec Marat. — Le vautour fascinateur de colombes.

 

 

I

Marat amoureux ! Marat aimé ! Pour comprendre ce qui, sans ces explications, demeurerait incompréhensible, il faut se bien représenter le temps, l'homme surtout, et se rappeler quelques traits essentiels de la physionomie physique et morale de Marat.

Remarquons-le bien, c'est surtout parce qu'il concorde à merveille avec le cadre de son temps, que le portrait de Marat jure tant avec le cadre du nôtre. Cet homme nous semble fantastique, oscillant sans cesse entre l'odieux et le ridicule ; aux yeux des gens qui s'étaient nourris de Voltaire et de Rousseau, et qui appliquaient à la destruction d'une monarchie et d'une société les principes de l'Encyclopédie, Marat apparaissait tout autre, sous un jour, presque un rayonnement héroïque. C'était un savant méconnu, un philosophe persécuté, un homme fou de l'amour de l'humanité, dont la démence, pour devenir peu à peu furieuse, n'en demeurait pas moins sacrée.

Ajoutons que ce n'est pas d'une façon grossière et vulgaire, mais avec toutes les ressources d'un étonnant génie de charlatan, avec toute la logique suisse la toute la finesse italienne que Marat, Sarde par son père, Genevois par sa mère, joua sa tragi-comédie.

C'est à ce point que la perfection de son rôle a fait illusion à la plupart des spectateurs, qui applaudirent naïvement un homme considéré comme de bonne foi. Seuls, une femme, et des plus perspicaces sous ses apparences d'exaltation et de déclamation, madame Roland, et un auteur comique des plus distingués, Fabre d'Églantine, l'auteur du Philinte de Molière, devenu pour son malheur un homme politique, ont très bien démêlé le vrai et le faux de l'attitude et du rôle de Marat.

Madame Roland nous l'a montré se dédommageant dans les élégances épicuriennes de son intérieur, des vêtements sordides et de la pâleur famélique, qui faisaient son costume et son prestige.

Fabre d'Eglantine a aussi percé à jour l'hypocrisie de ce diogénisme théâtral.

Quand on a' lu, dans les Mémoires de l'Égérie de la Gironde, le récit de la réception galante faite à madame Montané venant réclamer l'appui de Marat en faveur de son cousin Bonnecarrère ; quand on a lu la pénétrante et mordante Notice consacrée au même sinistre acteur par Fabre d'Eglantine, on comprend que ce roué déguisé en cynique, que ce faux avocat de la misère, que ce faux apôtre de la mort qui savourait en secret toutes les recherches du luxe, toutes les voluptés de la vie, que cet incorruptible subventionné, que cet ami du peuple, qui n'en affectait les méfiances, les brutalités, les fureurs, que pour mieux faire oublier l'ancien médecin des gardes du corps du comte d'Artois, avait au fond toutes les passions du folliculaire, tous les appétits de l'artiste.

On n'est plus étonné que ce contemporain de Louvet et de Laclos, ce lecteur des Aventures du chevalier de Faublas et des Liaisons dangereuses ait exercé, par des moyens divers, et en leur parlant le langage qui convenait aux circonstances, un irrésistible ascendant sur certaines femmes, tour à tour éprises du monstre par curiosité, ou du proscrit par pitié.

L'histoire de la Révolution est pleine de ces contradictions plus apparentes que réelles. Les conquêtes de Mirabeau, les bonnes fortunes de Danton, les succès de tout genre de Robespierre dans la maison de Duplay, s'expliquent tout aussi bien que les triomphes galants du beau Barbaroux ou du beau Hérault de Sechelles, quand on songe qu'il y. eut des jours où Mirabeau fut doux, Danton tendre, Robespierre aimable.

Marat semblait plus digne de pitié que d'admiration ; mais qui ne sait que la pitié a fait plus de dupes et plus de victimes que l'admiration ; et qui peut mesurer l'effet sur une femme sensible — elles l'étaient toutes à cette époque par excellence de la sensibilité —, l'effet de la charmante surprise de rencontrer dans Marat, une fois son déguisement dépouillé et son masque jeté, un homme ?

Cet homme qui cachait ainsi des restes qu'il savait rendre irrésistibles d'élégance, d'éloquence et même de grâce, avait d'autant plus de droits à l'indulgence du sexe qui se dit volontiers opprimé, qu'il l'avait toujours défendu contre ses oppresseurs et semblait lui-même expier, par sa déchéance, les nobles crimes de sa compassion.

Aussi est-ce la reconnaissance et la pitié qui donnèrent à Marat, parmi ces femmes dont il n'hésitait jamais à prendre la défense dans l'Ami du peuple, où l'on trouve, à chaque numéro, des réclamations ou des doléances de victimes de la tyrannie conjugale, un groupe de consolatrices, plus courageuses, plus tendres et plus fidèles que lui. Voltaire a dit qu'il n'est pas de crapaud qui n'ait sa crapaude ; mais la boutade ne saurait s'appliquer à Marat. Les femmes qui l'aimaient étaient jeunes, belles, riches et s'attachaient à sa fortune persécutée par un de ces attraits, de ces vertiges de pitié qui mettent à leurs héroïnes un bandeau sur les yeux.

D'ailleurs, nous le répétons, parce que cela est nécessaire, la proverbiale laideur et la proverbiale malpropreté de Marat ont été fort exagérées, et Fabre d'Eglantine, quoique son ennemi, n'hésite pas à y voir surtout un air d'emprunt, un jeu de théâtre dans ce Portrait trop ressemblant, sans être flatté le moins du monde, pour que nous ne lui empruntions pas quelques lignes :

Marat était de la plus petite stature ; à peine avait-il cinq pieds de haut. Il était néanmoins taillé en force, sans être ni gros ni gras ; il avait les épaules et l'estomac larges, le ventre mince, les cuisses courtes et écartées, les jambes cambrées, les bras forts, et il les agitait avec vigueur et grâce. Sur un col assez court, il portait une tête d'un caractère très prononcé ; il avait le visage large et osseux, le nez aquilin, épaté et même écrasé ; le dessous du nez proéminent et avancé ; la bouche moyenne et souvent crispée dans l'un des coins par une contraction fréquente ; les lèvres minces, le front grand, les yeux de couleur gris jaune, spirituels, vifs, perçants, sereins, naturellement doux, même gracieux, et d'un regard assuré ; le sourcil rare, le teint plombé et flétri ; la barbe noire, les cheveux bruns et négligés ; il marchait la tête haute, droite, et en arrière, et avec une rapidité cadencée, qui s'ondulait par un balancement des hanches ; son maintien le plus ordinaire était de croiser fortement ses deux bras sur sa poitrine... Le son de sa voix était mâle, sonore, un peu gras, et d'un timbre éclatant[1].

 

Ajoutons à ce portrait, plein d'une vie intense, et qui donne, comme on le voit, l'idée d'un personnage original, excentrique, plutôt que grotesque et répugnant, tel que l'a peint Rœderer, quelques traits de l'esquisse morale que Marat a tracée de lui-même dans ce journal étrange où il mêle fréquemment à ses homélies démagogiques, des confidences personnelles et des apologies autobiographiques. Né avec une âme sensible, une imagination de feu, un cœur ouvert à toutes les passions exaltées. Ainsi se peint-il dans son numéro de l'Ami du peuple, du 14 janvier 1793[2].

On comprend, même quand on n'a pas lu ses ouvrages philosophiques et scientifiques, ses romans, — car Marat a écrit aussi son roman : Les Lettres polonaises, Aventures du jeune comte de Potowski, écrit de 1771 à 1774, et publié seulement en 1847 dans le Siècle, et en 1848 en deux volumes in-8° par le bibliophile Jacob ; on comprend que Marat ait pu se dire sensible, et ait pu faire illusion sous ce rapport à certaines femmes, trop dévoyées elles-mêmes pour être bien clairvoyantes.

Enfin, né le 24 mai 1743, Marat, à sa mort, le 13 juillet 1793, avait à peine commencé la cinquantaine, et c'est plusieurs années auparavant que Simonne Évrard s'était attachée à lui. Pour madame de Laubespine, leur liaison semble être antérieure à la Révolution et se rapporter à la période de sa pleine et ardente virilité.

Si le lecteur veut se donner, par une image fidèle, l'idée plastique de ce physique et de ce moral de Marat, entre quarante-cinq et cinquante ans, il n'a qu'à choisir parmi les cent cinquante portraits, la plupart apocryphes, du personnage, les seuls qui soient vraiment signalétiques et caractéristiques : le Marat de la collection Chèvremont ; le Marat peint par Boze, gravé par Beisson ; le Marat expirant, la tête penchée hors de sa baignoire, chef-d'œuvre réaliste de l'idéaliste David ; enfin le Marat dessiné par Gabriel[3].

Quand on aura considéré ces divers portraits, quoique aucun ne nous donne le Marat intime, le Marat bonhomme, le Marat qui s'agenouilla un jour, la main sur le cœur, les yeux attendris, devant madame de Laubespine, on comprendra qu'il ne lui ait paru ni ridicule, ni repoussant, ennobli qu'il était par les triomphes de son dévouement, et qu'elle n'ait pas refusé à l'homme doublement libérateur qui l'avait défendue contre son mari et arrachée à la mort, la charité du cœur qu'il implorait lui-même.

 

II

Car tel fut le double mérite de Marat aux yeux de la marquise de Laubespine. Ami de la maison, il l'avait protégée contre la plus abominable des tyrannies domestiques ; médecin, il l'avait prise condamnée par Bouvart et il l'avait guérie. Aux yeux d'une femme à laquelle il a rendu de tels services, un homme, fût-il Marat, est toujours beau, puisqu'il paraît toujours l'être. Il a le prestige du bienfait, l'empire du secret partagé, l'attrait de cette pitié admirative qu'inspirent seuls ceux qui sont capables de l'éprouver et que Marat dut éprouver ou feindre d'éprouver à merveille, puisque selon lui, il l'a écrit dans son livre de l'Homme, publié en 1775 : la pitié est un sentiment factice, acquis dans la société.

C'est un des hommes qui ont le mieux connu Mirabeau et Marat dans leur jeunesse, à leur début, — avant 89, le théâtre et le rôle, — Brissot, qui a soulevé le voile sur cet épisode de sa liaison avec madame de Laubespine. C'est dans ses Mémoires qu'il faut en chercher les détails que nous n'avons pu ici que résumer en quelques mots[4].

Ni Brissot, ni le témoin dont son éditeur invoque la déposition n'ont précisé l'époque de cette liaison avec la marquise de Laubespine, pas plus que sa durée.

Cette femme, dont la délicatesse d'esprit, selon Brissot, rendait la conversation très séduisante, douce, aimable, bonne, n'eut-elle point le courage de pousser jusqu'au bout sa mission régénératrice ? Renonça-t-elle à apprivoiser le fauve un moment adouci dont le canon de juillet 89, comme un signal de curée, déchaîna les instincts carnassiers ? Préféra-t-elle à cette destinée errante, la prison du foyer conjugal, ou la liberté de la solitude ? Enfin ne survécut-elle que peu de temps à la cure plus apparente peut-être que réelle de ce médecin qui semble surtout l'avoir sauvée... de son mari ?

Toujours est-il que nous ne la voyons pas auprès de son fascinateur en 91 et 92, à l'époque du dernier domicile de la rue des Cordeliers, n° 30 — actuellement rue de l'École-de-Médecine, n° 20 —, et à l'époque du costume de son rôle, du proverbial uniforme si cher aux masses : le mouchoir des halles noué autour de sa tête crapuleuse, la roupe verte à collet de fourrure, l'espadon et le pistolet des prétoriens sectionnaires étalant leurs pommeaux à sa ceinture.

A ce moment, où une malicieuse peinture de madame Roland, dont les apologistes ont en vain contesté la fidélité, confirmée point par point par le procès-verbal d'apposition des scellés[5] nous ouvre cet intérieur à la pauvreté apparente, au confortable secret, où Marat trouvait de la soie pour reposer ses membres et des fleurs pour caresser ses yeux ; à ce moment, où l'irruption de la vierge vengeresse fait éclater le bruit dans ce silence et étale un peu brusquement à la lumière le mystère du sanctuaire démagogique, nous ne trouvons auprès de Marat que la figure vulgaire et le dévouement subalterne d'une pseudo-épouse, d'une gouvernante, d'une sœur — moralement parlant — de la Thérèse Levasseur de Rousseau.

Marat avait épousé comme lui Simonne Évrard, au temple de la Nature, en prenant le soleil à témoin de cette union sans pudeur, suivant le rituel édénique remis à la mode par le cynique auteur des Confessions et naïvement traduit dans les gravures et les romans de l'époque. Seulement n'en ayant pas eu d'enfant — un tel homme n'en devait pas avoir —, il n'avait pas été obligé de les mettre à l'hôpital.

C'est en 1790 que l'auteur du panégyrique exalté consacré à Marat[6] fixe la date de l'association à la fois conjugale et commerciale, d'affection et d'intérêt, nouée entre Marat et Simonne Évrard. Marat était revenu de Londres en mai, décidé à reprendre la publication de l'Ami du peuple, mais fort embarrassé pour .le faire, faute d'argent et de presses, l'invasion domiciliaire du 22 janvier de cette année ayant détruit ses instruments de propagande et ses moyens d'existence.

Malgré sa famille, malgré bien d'autres obstacles, Simonne Évrard, fille ou sœur — Michelet et d'autres ont dit femme — d'un imprimeur, consentit à enchaîner sa jeunesse — elle était née à Tournus-Saint-André (Saône-et-Loire), en 1764 et avait vingt-six ans en 1790 — à là maturité flétrie de l'aventurier politique, sa fortune, relativement belle, à sa misère.

C'est grâce à son apport que Marat put fonder une imprimerie pour son journal ; c'est grâce à son activité, à sa gaieté, à ses soins et à ceux de la sœur que Simonne avait entraînée avec elle dans l'orbite de l'astre populaire, que Marat eut une maison meublée et fleurie, une table bien servie, un cher, lui enfin au lieu des refuges précaires ou mercenaires de sa vie errante jusqu'alors.

Il récompensa ce zèle héroïque par une promesse de mariage donnée à Simonne Evrard, comme étrennes, le 1er janvier 1792, et qui fut retrouvée dans ses papiers.

Cette promesse n'énonce comme circonstance déterminante qu'un départ pour Londres qui justifie ce gage consolateur de l'absence, et ne livre pas le secret de l'obstacle qui empêchait la réalisation de l'union projetée[7].

Du reste, il faut le reconnaître, cette Simonne Évrard, après avoir témoigné à Marat, qu'elle ne quitta pas plus dans la mort que dans la vie, un dévouement passionné, porta dignement et fièrement son veuvage, refusant de la Convention tout secours pécuniaire, et mettant son orgueil à rester fidèle à l'ombre terrible et idolâtrée, avec Albertine Marat, non moins passionnée qu'elle pour cette mémoire.

Simonne Évrard mourut le 24 février 1824, des suites d'une chute faite dans l'escalier de ce réduit obscur de la rue de la Barillerie, 33, où la sœur et la veuve de Marat vivaient d'une petite rente de 560 francs, dernier débris de la fortune consacrée à la publication de l'Ami du peuple.

Albertine Marat est morte seulement dans les premiers jours de novembre 1841.

Nous avons été moins heureux, comme découverte de faits positifs et de chiffres précis, en ce qui concerne les relations évidemment accidentelles et passagères de Marat avec mademoiselle Fleury, du Théâtre- Français.

Les uniques vestiges que nous retrouvions de cette hospitalité donnée à Marat, vagabond, par la spirituelle, fantasque et galante actrice, sont une curieuse lettre de Marat dans l'Ami du peuple du 20 septembre 1791, et une déclaration de Ferrières au club des Jacobins, le 18 février 1794. Il y annonçait que la citoyenne Fleury, du Théâtre-Français, emprisonnée, venait d'être rendue à la liberté pour avoir sauvé Marat à l'instant où 4.000 hommes avaient investi sa maison, ainsi que le citoyen Van Hove et sa fille qui avaient participé à ce trait de patriotisme[8].

Pour mademoiselle Fleury, nous ne la retrouvons plus que dans l'amusant récit d'une scène de coulisse avec Legouvé, par Arnault, qui nous la montre ayant gardé quelque chose de rauque et d'effarouché de son commerce, si court qu'il ait été, avec cet oiseau sinistre et funèbre, cet oiseau de proie de la Révolution qui s'appelle Marat, et qui, comme on le dit des vautours, a joui du privilège de fasciner les colombes[9].

 

 

 



[1] Portrait de Marat, par Fabre d'Églantine, in-8° de 24 pages. Paris, Maradan, an II.

[2] Marat, l'ami du peuple, par Alfred Bougeart, 1865, t. I, p. 64. — Curiosités de l'histoire de France, par P.-J. Jacob, bibliophile, 1858, 2e série, p. 281.

[3] Collection Vignères, gravé par Flameng en tête de l'opuscule intitulé Marat (Notice sur sa vie et ses ouvrages), par M. Charles Brunet, Paris, Poulet-Malassis, 1862.

[4] Mémoires de Brissot, publiés par M. de Montrol, 1829-1830, 4 vol. in-8°, tome I, p. 347.

[5] Voir Mémoires de madame Roland (éd. Dauban), p. 317, et le procès-verbal conforme d'apposition de scellés. (Greffe du sixième arrondissement.)

[6] Alfred Bougeart, t. I, p. 339 et suivantes.

[7] Voir l'ouvrage de M. Charles Vatel : Charlotte Corday et les Girondins, etc., t. I, p. CCCXXIII et CLXVIII et suivantes, où la promesse de mariage est reproduite.

[8] Alfred Bougeart, t. I, p. 286.

[9] Souvenirs d'un sexagénaire, par Arnault, de l'Académie française. Paris, 1833, t. IV, p. 264.