LA VRAIE MATA-HARI, COURTISANE ET ESPIONNE

TROISIÈME PARTIE

 

XXX. — Charles-Henry Hirsch et sa Danseuse rouge.

 

 

La Danseuse rouge, pièce en 4 actes, transposition au théâtre du roman La Chèvre aux pieds d'or, a été représentée pour la première fois sur la scène de la Renaissance, le 3 décembre 1921.

Le roman du même auteur a été publié en 120, après avoir paru en feuilleton au Journal en 1917. Le lendemain de sa publication en volume, plusieurs journalistes se bornèrent à émettre l'opinion qu'il n'était que l'histoire à peine transposée de Mata Hari.

Mais la pièce provoqua des protestations véhémentes de divers critiques qui reprochèrent à l'auteur d'avoir fait une apologie, un essai de réhabilitation d'une fille galante doublée d'une espionne.

La Liberté (6 déc. 1921) commençait ainsi un article indigné, intitulé : Pour réhabiliter l'espionne :

Les pouvoirs publics interviennent chaque jour pour interdire des films policiers dont ils redoutent l'influence pernicieuse sur les jeunes imaginations ; ils refusent, leur visa à des affiches trop réalistes ; est-ce pour laisser impunément représenter une pièce trouble et malsaine dont on comprendrait qu'elle soulevât d'enthousiastes applaudissements... à Berlin ?

 

M. Hirsch s'inscrivit en faux contre cette conception de son œuvre et répondit aux protestataires qu'il avait, inventé de pied en cap l'intrigue et les personnages de son livre et de sa pièce.

Nonobstant cette mise au point, tous ceux qui ont écrit sur Mata Hari l'ont appelée la danseuse rouge depuis que la pièce a vu la rampe, ce qui prouve qu'ils l'ont identifiée avec l'héroïne de M. Hirsch.

C'est ainsi que le 14 mars 1922 l'Œuvre contenait un filet sur Mata Hari, au titre doublement souligné de La Danseuse rouge.

Dans un long article du Matin, du 7 mars 1924, on appelait Mata Hari tour à tour la Chèvre aux pieds d'or et la Danseuse rouge.

Le Dr Bizard d'une part, Marcel Nadaud et André Fage de l'autre, ne font aucune différence entre Mata Hari et la Danseuse rouge.

Gomez Carrillo, dans son apologie de Mata Hari, va même jusqu'à attribuer à celle-ci le monologue symbolique que M. Hirsch met sur les lèvres de Toutcha[1]La Danseuse Rouge, acte I, pp. 75, 76.

Il considère l'auteur de la pièce comme un de ceux qui ont essayé de reconstituer la personnalité de Mata Hari, et l'appelle plus loin, en parlant de Mata Hari, el unico que se ha atrevido a presentar a la danzarina roja en la escena, rediviva aunque no redimida — le seul qui ait osé présenter à la scène la danseuse rouge, ressuscitée quoique non rachetée[2].

Puis, Gomez Carrillo se sert à plusieurs reprises d'arguments et de données empruntés à la pièce de M. Hirsch.

Pourtant, en date du 27 avril 1923, Charles-Henry Hirsch avait écrit à son bien cher ami, en réponse à une lettre amicale de Gomez Carrillo, lui demandant des documents sur Mata Hari

Je ne possède aucun document sur Mata Hari...

Je ne me suis jamais intéressé à elle. Mon roman et ma pièce de théâtre sont imaginés par moi d'un bout à l'autre, Dans le premier, le récit de l'exécution est basé sur celui qu'un commissaire adjoint à la police judiciaire m'a fait de la mort de Mata. C'est l'unique contact.

 

Nous ne croyons toutefois pas que M. Hirsch ait combattu les assertions et les considérations contenues dans le livre de son ami.

Y aurait-il un rapport entre son silence et l'appréciation des plus flatteuses, frisant la basse flagornerie, de Gomez Carrillo, disant de la Danseuse rouge : Cette œuvre, comme toutes celles du même auteur, est superbe ?[3]

***

Afin de prouver qu'il n'a pas copié d'après nature et qu'il n'y a aucune identité entre Mata Hari et l'espionne de son œuvre, Charles-Henry Hirsch expose dans l'appendice de sa Danseuse rouge la genèse du roman et du drame.

Il explique qu'un magistrat lui avait raconté la fin tragique de Mata Hari et avait ajouté qu'il supposait pouvoir attribuer le courage apparent de l'espionne à ce qu'elle aurait été avertie que l'exécution serait un simulacre. Cette conversation fit germer l'idée du roman dans le cerveau de l'auteur.

Il aurait inventé le rôle qu'il attribue à Marc Brégyl, le défenseur, et créé l'espionne Toutcha sans se documenter sur la vie de Mata Hari qu'il n'avait vue danser qu'une seule fois, avant la guerre.

On pourrait objecter à M. Hirsch qu'il y a pourtant des points de ressemblance troublants entre Marc Brégyl et Me Clunet, le défenseur de Mata Hari, entre celle-ci et Toutcha.

Le défenseur de la réalité et celui de la fiction sont des vieillards, à peu prés du même âge ; ils sont tous les deux amoureux de leur cliente ; ils ont tous les deux une grande situation au Palais, et si M. Hirsch fait de Brégyl un ancien bâtonnier, c'est pour donner plus d'autorité à l'interprète des pensées de l'auteur.

Toutcha et Mata Hari sont toutes les deux danseuses et se produisent dans les mêmes villes Paris, Berlin, Rome, Vienne, Monte-Carlo... L'une et l'autre ont une cour d'admirateurs Toutcha passe en Hollande que Mata Hari a habitée ; toutes les deux espionnent pour l'Allemagne contre la France, et sont enfermées à Saint-Lazare, où elles trouvent le même ange consolateur s'appelant tour à tour sœur Théobalde et sœur Léonide.

Quant à l'exécution, racontée dans La Chèvre aux pieds d'or, l'auteur admet lui-même qu'elle est empruntée à la réalité.

On pourrait ajouter que si M. Hirsch n'a pas donné l'histoire de Mata Hari, mais d'une autre espionne, c'est tout simplement pour la bonne raison que lui ni personne ne connaissait cette histoire.

On ignorait tout de son passé, de son enfance, de son mariage, de sa vie aux Indes, de sa véritable personnalité.

Jusqu'au procès on ignorait même la vraie origine de Mata Hari, le lieu de sa naissance, son âge. Elle avait réussi, dès sa première arrivée à Paris en 1903, à entourer sa vie antérieure d'un voile de mystère, dont personne, même parmi ses intimes, n'avait pu soulever un seul coin.

Le procès avait eu lieu à huis-clos. Les juges étant tenus au secret professionnel, personne, en dehors de ceux qui avaient eu à connaître de l'affaire, aucun journaliste, aucun homme de lettres ne pouvait savoir exactement ce qui s'était passé pendant les deux audiences.

Et le premier compte rendu des débats, forcément fort succinct et incomplet, ne fut publié que vers la fin de 1921 — dans la Liberté par M. Massard.

Si donc M. Hirsch a inventé son sujet en 1917, c'est qu'il n'y avait pour lui aucune possibilité de copier.

Cela n'empêche qu'il a puisé dans la réalité autant qu'il a pu et qu'il a choisi pour son roman et sa pièce exactement et dans tous les détails le cadre qui a entouré les derniers mois de la vie de Mata Hari.

***

Afin de démontrer qu'il n'a pas voulu réhabiliter son espionne, M. Hirsch fait valoir qu'elle est coupable et avoue son crime.

C'est vrai, mais il prend soin que sa culpabilité soit entourée de tant de circonstances atténuantes, de tant de considérations à décharge, que peu à peu la criminelle disparait à nos yeux pour faire place sinon à une innocente, du moins à un être pitoyable, une malheureuse, méritant notre compassion, notre excuse, notre pardon.

L'auteur prête à sa Toutcha beaucoup de belles qualités.

Elle est d'une bonté immense, d'une générosité inépuisable. Elle aime les enfants et clic ne vit que pour soulager la misère des pauvres. Et même la prison ne peut entamer cet altruisme quasi angélique ce qu'elle regrette le plus à Saint-Lazare, c'est qu'elle ne peut plus faire des heureux.

Elle est poétique et rêveuse. Parfois elle parle avec son Ame aux étoiles et, quand elle pleure, les étoiles pleurent avec elle. Elle aime Dieu, et la danse, loin d'être pour elle un moyen d'attirer les hommes, est sa seconde religion.

Elle est désintéressée et méprise l'argent. Les bijoux et les fleurs de ses adorateurs lui répugnent. Quand elle se donne, c'est toujours par véritable amour. Elle préfère un étudiant pauvre à un riche protecteur, surtout parce que le premier est venu du bas fond de la misère.

Elle est foncièrement chaste et honnête. Dès son adolescence, le spectre de la prostitution l'épouvante. Les ignobles baisers de son premier protecteur lui font honte jusqu'au martyre. Le désir de ses admirateurs la révolte. Elle a des relations de pure

Bref, M. Hirsch a fait de sa Toutcha presque une sainte ; une sainte, qui succombe, est vrai, aux tentations du monde, mais qui se relève par le repentir et la sincérité de sa confession.

Est-il possible de refuser notre indulgence, notre sympathie à une pareille femme ?

Elle a fait de l'espionnage, avant la guerre pour tous les grands pays d'Europe, pendant la guerre pour l'Allemagne contre la France. Elle a commis un des crimes les plus bas. Mais après tout, elle est plutôt une victime qu'une criminelle. Victime de son enfance malheureuse dans la pauvre isba de son ivrogne de père ; victime de l'entraînement, de la méchanceté des hommes, victime enfin de l'implacable destin.

D'abord elle sert la police russe ; parce qu'elle a peur. Elle aime l'or de la police russe ; parce que cet or la sauve de la débauche.

Quand elle espionne contre la France, en faveur de l'Allemagne, elle le fait contre son gré. Les Allemands lui tendent un piège, l'attirent sur la frontière belge — on ne dit pas comment ! — et à Bruxelles on la fait parler les mains liées, le canon d'un browning sur la tempe. Et, comme sa vie est menacée, elle renseigne un général allemand.

Elle n'a donc pas voulu le mal qu'elle a fait, et la conclusion de M. Hirsch est toute en faveur de la condamnée

Elle ne méritait pas la mort. Elle n'a jamais su quel mal elle faisait. C'était un pauvre être pas méchant... La vie a fait le reste !

 

M. Hirsch désapprouve la condamnation de Toutcha, non seulement parce qu'elle n'a pas compris la portée de ses actes criminels, mais aussi parce qu'il refuse à la société le droit sur la vie d'un de ses membres, si indigne soit-il ; non seulement parce que les hommes sont lâches quand ils tuent une pauvre femme, mais surtout parce que la société, armée de la Loi, commet un attentat monstrueux[4] quand elle frappe de mort.

La société a d'autant moins le droit de frapper le criminel que celui-ci n'est qu'un produit social.

M. Hirsch ne fait que répéter ici sous une autre forme l'insanité germée dans le cerveau détraqué d'un demi-fou L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.

Pour celui qui accepte toutes les conséquences de ce dangereux sophisme, la société n'a pas le droit de se défendre contre les criminels qui menacent son existence même, puisque ces criminels, elles les a produits elle-même.

Elle n'a donc qu'à disparaître, cette méchante société, qui depuis Jean-Jacques ne semble pas avoir gagné en vertus et qui est responsable de tous les mauvais fruits qu'elle produit.

Pourvu que soient à l'abri du déluge qui l'engloutira les pacifistes et les révolutionnaires qui doivent créer la société nouvelle, sur le modèle, par exemple, de la bonne société soviétique de nos jours.

***

Comme c'est toujours un crime de tuer et que la société n'a pas le droit de commettre un crime en condamnant à la peine de mort, l'espionne Toutcha doit, avoir la vie sauve.

Mais encore pour une autre raison : la guerre tue déjà tant.

En invoquant cette seconde raison, M. Hirsch trouve un point de départ pour s'élever contre la guerre, et ainsi il évite le risque de manquer à la haute mission, incombant à quiconque a l'honneur de tenir une plume, a la fortune d'être écouté ou lu.

Sans doute lance-t-il donc l'anathème aux Allemands, qui ont voulu et déclaré la plus grande guerre que l'histoire connaisse ?

Oh ! que non pas ! M. Hirsch, en combattant la guerre, ne parle pas des Allemands. En bon pacifiste, il ne voudrait leur faire aucune peine.

Il condamne la guerre sans aucune réserve. Quelle guerre ? Il ne le dit pas. Il ne fait aucune différence entre les guerres. Il veut oublier qu'outre les guerres provoquées et déchaînées par des gouvernants ambitieux et, parfois approuvées par tout un peuple il y a des guerres qu'impose l'agresseur, qu'un peuple pacifique subit et qu'il ne peut éviter, sous peine de perdre sa vie nationale[5].

Il y a donc des guerres offensives ou de conquête et des guerres défensives. Les premières criminelles, les secondes légitimes.

En s'adressant, par le livre et le théâtre, à ses compatriotes, M. Hirsch prouve qu'il conteste la légitimité des dernières.

Par contre, ni dans son roman, ni dans sa pièce il ne fait le moindre reproche aux Allemands, les grands fauteurs de la guerre qui a accumulé sur le sol envahi de la France les ruines et les deuils, et qui continuait à dévaster le pays, pendant que M. Hirsch concevait et écrivait sa Chèvre aux pieds d'or.

La guerre tue jusque dans l'avenir... Ils en savent quelque chose, les aveugles, les mutilés, les gueules cassées, les gazés de France !

Il semble donc que M. Hirsch leur reproche de s'être défendus en faisant la guerre, que ni eux ni leurs chefs militaires ou civils n'avaient déchaînée.

Il est vrai que M. Hirsch ne croit pas — ou feint de ne pas croire — que les Allemands soient coupables de la guerre. Pour lui, c'est le mensonge qui l'a déchaînée. — Serait-ce le mensonge des bombes de Nuremberg, ou celui de l'alliance militaire de la Belgique avec l'Entente ?

Voilà un accusé qui ne saurait démentir sa responsabilité, comme les Allemands l'ont fait et le font toujours.

Heureusement pour la France que, tandis que M. Hirsch s'acquittait de sa haute mission et s'élevait contre la guerre, tout en défendant les espionnes qui, par leur trahison, la rendent plus sanglante, Georges Clemenceau et le maréchal Foch, accomplissaient, en faisant la guerre, une mission plus haute encore celle de sauver la France.

Heureusement aussi que vers la fin de 1917 les bonnes âmes sentimentales comme M. Hirsch, qui oublient les victimes pour s'apitoyer sur les bourreaux, formaient encore une infime minorité.

***

En demandant la sympathie, l'indulgence, la pitié pour une espionne, responsable de la mort et du martyre de milliers d'innocents, en la représentant comme une malheureuse victime, M. Hirsch a éveillé des sentiments malsains et débilitants, incompatibles avec toute vraie justice.

En demandant la compassion des Français pour une espionne, il a outragé les morts dont cette espionne était responsable, les blessés pet les mutilés ayant survécu aux massacres, les mères et les épouses endeuillées.

On ne peut pas oublier que M. Hirsch a conçu et écrit son roman sur l'espionne en 1917, une des années les plus douloureuses de la guerre, à une époque où défaitisme et espionnage battaient leur plein, où la statue de Strasbourg était toujours voilée de crêpes, où les dix départements occupés continuaient à souffrir leur martyre, où, enfin, la France était toujours en danger de mort.

Peu importe que l'espionne de M. Hirsch s'appelle Toutcha ou Mata Hari, qu'elle ait des cheveux rouges ou noirs, qu'elle soit Russe ou Hollandaise, qu'elle avoue ou non son crime.

Son nom et sa nationalité ont un intérêt moins que secondaire.

Il reste que M. Hirsch, en écrivant son roman et son drame, roman qu'il a voulu émouvant, drame qu'il a fait entraînant, a plaidé la cause de l'espionne, a demandé l'indulgence, la compassion pour l'espionne.

Et il était tout naturel que les lecteurs de son roman, les auditeurs de sa pièce aient pensé à Mata Hari, seule espionne dont le nom était universellement connu.

Puis, ce qui importe avant tout, c'est l'esprit de l'œuvre, non la forme et les noms.

Les protestations qui se sont élevées dans la presse lors des premières représentations de la Danseuse rouge étaient donc pleinement justifiées.

Si l'auteur ne relève que de sa conscience[6], c'est la conscience aussi qui pose sa protestation au véritable critique.

***

L'appendice de la Danseuse Rouge nous apprend dans ses dernières lignes que quelques membres du comité de la Ligue des chefs de Section, présidé par un ami de M. Hirsch, de plus de quinze ans, ont, le 11 décembre 1921, après avoir assisté à une représentation de la pièce, décerné un satisfecit à l'auteur qui les avait si gracieusement invités.

Ce satisfecit prouve ou que leur point de vue national avait évolué depuis la guerre, ou qu'ils n'ont pas voulu mécontenter le vieil ami de leur président. Mais il ne prouve nullement que la protestation d'un journal du soir — la Liberté — fût injustifiée.

En tout état de cause, c'est grâce à la pièce de M. Charles-henry Hirsch et à son succès que Mata Hari, qui avait des cheveux noirs, est devenue la Danseuse rouge.

Et c'est grâce à Mata Hari que Toutcha, la vraie danseuse rouge, ne sera pas aussi vite oubliée que les cinq mille autres personnages, créés par la féconde imagination de M. Charles-Henry Hirsch.

***

La même année où parut en feuilleton dans le Journal La Chèvre aux pieds d'or (1917), Maurice Maeterlinck écrivit Le Bourgmestre de Stilmonde, qu'il appelait un drame de guerre et de propagande.

La censure en interdit la représentation en France !

Il est vrai que l'œuvre de Maeterlinck ne relatait que le martyre et l'invasion de la Belgique ci mettait en scène, non pas une espionne, mais un Belge héroïque et innocent, fusillé comme otage par les Allemands.

La noble pièce fut représentée pour la première fois (1918) à... Buenos-Ayres, et triompha ensuite sur les scènes espagnoles, anglaises et américaines.

Publiée à Paris en 1919 — chez Edouard Joseph —, elle fut écartée par la Comédie Française, qui la jugeait sans doute indigne de la tradition nationale.

En revanche, Cora Laparcerie, reine de théâtre que le peuple travailleur de Paris adore — Ch. H. Hirsch dixit —, jouait, deux ans plus tard, avec succès, à la Renaissance, pendant une longue série de représentations, La Danseuse Rouge de M. Charles-Henry Hirsch.

 

 

 



[1] Gomez Carrillo, Le Mystère de la Vie et de la mort de Mata-Hari, pp. 78, 79.

[2] Gomez Carrillo. Édit. espagnole, p. 143.

[3] Gomez Carrillo : Mystère, etc., p. 135. Le texte espagnol n'est pas le même. Il dit : La obra, como de lal artista, es fuerte y es bella.

[4] C'est nous qui soulignons.

[5] Nous laissons ici de côté la guerre civile et la guerre faite pour venir au secours d'un peuple attaqué.

[6] Pas tout fait vrai. L'écrivain dramatique, par exemple, a une grande responsabilité vis-à-vis des auditeurs de ses pièces. Il ne peut pas porter sur la scène tout ce que la conscience lui permet. M. Hirsch a admis cela lui-même en supprimant pour la représentation le troisième acte de la Danseuse rouge.