HISTOIRE D'ANNIBAL

 

LIVRE SIXIÈME. — L'ÉCHIQUIER DU PÔ.

APPENDICES.

 

 

APPENDICE A. — NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE.

 

Depuis l'an 218 avant notre ère jusqu'à ce jour, on n'a jamais cessé de parler d'Annibal. Pendant que l'antiquité se complaisait à disserter[1] sur les circonstances diverses de son expédition, les Basques des Pyrénées célébraient ses exploits en des chants nationaux qui sont venus jusqu'à nous[2]. Aux derniers jours de l'Empire romain, Aurelius Victor et Ammien Marcellin, Claudien, Paul Orose et Servius, qui vont clore la liste des anciens, ne terminent point leurs livres sans consacrer maint passage au grand Carthaginois.

Le vieux monde s'écroule, les ténèbres se répandent sur l'Occident ; mais, dès le VIIe siècle, Isidore de Séville reprend l'étude interrompue.

Puis, apparaissent successivement sur la même voie : au VIIIe siècle, Paul Diacre ; au temps de Charlemagne, l'Arabe Albuzer[3] ; au Xe siècle, Luitprand[4] ; au XIIe, Zonaras et Tzetzès ; au XIVe, Pétrarque ; au XVe Annius de Viterbe, Blondus Flavius, Donat Acciaiuoli et Marliani.

Le fait de l'expédition de François Ier donne ensuite le plus grand essor au développement de ces études historiques ; la Renaissance voit éclore les travaux de Symphorien Champier, Maccaneo[5], l'Anonyme de Paris[6], Aymar du Rivail, Gillée, Quiqueran de Beaujeu, Paul Jove, Pigafetta[7] et Biaise de Vigenère.

Le XVIIe siècle produit : Raymond de Soliers, Cluvier, Clément Durand[8], Honoré Bouche, P. Labbe, Jean Chorier, Jean Blaeu, Leyel, le P. Ménestrier, etc. ; le XVIIIe : Bergier, de Mandajors, Lorenzo Guazzezi, Brunet de l'Argentière, Pisauski, Guischardt, Gibbon, Grosley, le général Melville, Capsoni, Christian de Loges, Denina, Withaker, etc.

Au XIXe siècle, sous le premier Empire, s'éditent les Mémoires de : Herzog, Fuchs, Bernewitz, Albanis Beaumont, Des Essarts, Régis, de Rivaz, etc. ; sous la Restauration, ceux de Faxe, Fortia d'Urban, Deluc, Letronne, l'Art de vérifier les dates, Wickham et Cramer, Reichard, Giani, Aynès, Arneth, de Cazaux, Favre, Larauza, Zander, etc. La période qui s'ouvre en 1830 voit surgir les publications de Long, F. de Beaujour,

Gérard, Daudé de Lavalette, etc. Dès lors, les travaux se multiplient dans d'énormes proportions, le nombre des dissertations devient considérable ; la production est continue. Hier encore, M. Maissiat publiait son Annibal en Gaule ; M. Ernest Desjardins discutait le problème du passage des Alpes en sa Géographie de la Gaule romaine.

Dans cette phalange de savants, d'érudits, de curieux, presque toutes les nationalités se trouvent représentées ; on rencontre sur ce terrain des auteurs de tous pays : Allemands[9], Anglais[10], Ecossais[11], Espagnols[12], Français[13], Hollandais[14], Italiens[15], Suédois[16] et Suisses[17].

La situation sociale des auteurs est également très-diverse : on trouve dans la pléiade de ces chercheurs infatigables : des ecclésiastiques[18], des jurisconsultes[19], des professeurs[20], des militaires[21] ; on converse tour à tour avec les philologues[22], les poètes[23], les géographes[24], les historiens[25], les touristes[26].

Dès lors, comment présenter sous une forme rationnelle la multitude d'ouvrages qui traitent du passage des Alpes par Annibal ? Naturellement, on songe tout d'abord à opérer une classification basée sur la répartition des opinions en sept systèmes distincts. C'est le procédé qu'ont suivi Rey[27], Delacroix[28], Lemaire[29], Carlo Promis[30], M. Antonin Macé[31] et, tout récemment encore, M. Bouché-Leclercq[32]. Nous l'avons nous-même adopté (livre V, chap. II) lors de la discussion du problème.

Cependant la méthode, logique en soi, devient insuffisante dès qu'il s'agit d'offrir au lecteur une notice bibliographique aussi complète que possible. Elle serait préférable à toute autre si l'on n'avait à classer que des Vies d'Annibal[33] et des dissertations spéciales sur la matière ; mais il convient d'analyser beaucoup d'autres écrits. Nombre de publications comprennent, en effet, des pages consacrées incidemment à l'étude de la question. On rencontre épars dans une foule de livres, en apparence étrangers à cette étude, des documents qu'il importe de ne pas négliger. Il est parlé de l'expédition d'Annibal dans toutes les Encyclopédies, Biographies, Revues historiques ; dans toutes les Histoires universelles, anciennes ou romaines ; dans une foule de poèmes, récits de voyages, commentaires militaires ou philologiques ; surtout, dans une myriade d'études locales, topographiques, archéologiques ou ethnographiques, concernant la haute Italie, le duché d'Aoste, le Piémont, la Savoie, la Tarantaise, le Dauphiné, la Provence, le Languedoc ; dans une multitude de mémoires afférents aux départements de la Drôme, de l'Isère, des Hautes-Alpes, des Basses-Alpes et des Alpes-Maritimes ; dans des histoires d'anciens peuples : Cavares, Allobroges, Centrons, etc. ; dans des monographies de villes, telles que : Arles, Avignon, Orange, Lyon, Grenoble, Gap, Embrun, Turin, etc.

En présence d'une telle diversité de données, le classificateur ne peut prendre qu'un parti, celui d'observer l'ordre alphabétique.

Ainsi avons-nous fait.

Voici cette longue nomenclature bibliographique.

A

ABAUZIT. Œuvres diverses. Genève, 1770, in-8° ; Amsterdam, 1773, 2 vol. in-12°.

ABOTT (Jacob). History of Hannibal the Carthaginian. London, 1849, in-8°.

ACCIAUJOLI (Donat). Vie d'Annibal, publiée à la suite d'une traduction des Vies de Plutarque. Florence, 1478, in-folio. Voyez la traduction d'Amyot, Paris, 1786. Cette édition renferme les Vies d'Annibal et de Scipion, de Donat Acciaiuoli, traduites par Charles de l'Écluse. Voyez l'appendice A du tome I de notre Histoire d'Annibal.

AGOSTINO DELLA CHIESA. Voyez DELLA CHIESA.

ALBANIS BEAUMONT. Voyez BEAUMONT.

ALBERT, curé de Seynes. Histoire des Hautes-Alpes ; — Histoire du diocèse d'Embrun.

ALBUZER, cité par Bosius, éd. de C. Nepos, Leipzig, 1675. Notœ ad Hannibalem.

ALCIAT. Commentaires sur Tacite, cités par Aymar du Rivail (Hist. des Allobroges, l. XXI).

ALSCHEFSKI. Ad Livium, passim.

AMATI (Pasquale). Dissertazione sopra il passagio deU : Apennino fatto da Annibale. Bologne, 1776, in-4°.

AMBROISE TARDIEU. Lettre à Fortia d'Urban, du 30 juillet 1818.

AMMIEN MARCELLIN. Histoire, XV, X.

ANNALES DES FAITS MILITAIRES, faisant suite aux Victoires et Conquêtes des Français de 1792 à 1815, t. I, cahiers des 6, 7 et 8 juillet 1818. Paris, Panckoucke, 1818.

ANNIUS DE VITERBE. Vie d'Annibal, attribuée à tort à Plutarque.

ANNUAIRE DU DÉPARTEMENT DES HAUTES-ALPES. Gap, 1807, in-12°.

ANONYME. Totale et vraye description des passaiges des Alpes, etc. Paris, 1515 et 1518.

ANONYME. Histoire véritable de la ville de Lyon. Lyon, 1604.

ANONYME. Remarques sur les Vies d'Annibal et de Scipion que divers auteurs ont citées comme étant de Plutarque, insérées dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions, t. V, 1721.

ANONYME. Histoire universelle depuis le commencement du monde, in-4°. Amsterdam, 1747.

ANONYME. Critical Examination of Whitaker's Course of Hannibal over the Alps ascertained, new edit. London, 1825, in-8°. Cf. Edimb. Review, vol. XLIII, p. 163-197.

ANVILLE (D'). Notice de l'ancienne Gaule, article Alpis Pennina, 1760. Cf. t. IV de l'Histoire ancienne de Rollin, 1739.

APPIEN. De bello Annibalico, IV et LII.

ARMANDI (Colonel). Histoire militaire des éléphants, liv. I, ch. X. Paris, Amyot, 1843.

ARNETH. Mémoire inséré dans les Jahrbücher der Litteratur. Vienne, 1828.

ARNOLD. History of Rome.

ART DE VÉRIFIER LES DATES. Voyez, p. 496 du tome IV de l'édition in-8°, Paris, 1819, un Journal de la marche d'Annibal de Gaule en Italie.

AUBERT (Ed.). La vallée d'Aoste. Paris, 1860.

AYMAR DU RIVAIL. Histoire des Allobroges, 1535. Manuscrits de la Bibliothèque nationale, n° 6014. Voyez la Description du Dauphiné, extraite du premier livre de cette histoire, de M. Antonin Macé. Grenoble, 1852.

AYNÈS. Dissertation sur le passage du Rhône par Annibal, dans les Narrationes ex Tito Livio excerptæ. Paris, 1825.

B

BARBIÉ DU BOCAGE. Recherches statistiques et géographiques sur la carte de France. Paris, 1834.

BEAUCHAMP (DE). Biographie universelle, article Annibal.

BEAUJEU (DE). Voyez QUIQUERAN.

BEAUJOUR (Félix DE). De l'expédition d'Annibal en Italie. Paris, Didot, 1832.

BEAUMONT (Albanis). Description des Alpes Grecques et Cottiennes ou Tableau historique et statistique de la Savoie. Paris, Didot, 1806, 4 vol. gr. in-fol. avec atlas.

BECK. Anmerkung zu Ferguson's Geschichte des Fortgangs und Untergangs der römischen Republik. Leipzig, 1784.

BECKER. Vorarbeiten zu einer Geschichte des zweiten punischen Krieges.

BERGHAUS. Allgem. Länder.

BERGIER (Nicolas). Histoire des grands chemins de l'empire romain. Bruxelles, 1736.

BERNEWITZ (Fried. Wilh. VON). Leben Hannibals. Pirna, 1801, et Dresde, 1806, 2 vol. in-8°. Voyez liv. III, ch. XXXI.

BIANCHINI (Giuseppe). Préface du Trattato della coltivazione degli ulivi, de Pier Vettori. 1720.

BIBLIOTHÈQUE HISTORIQUE DE STRUVE, édition Hensel, t. III, pars A, p. 107 ; t. IV, pars A, p. 255 et suiv. ; t. VI, pars B, p. 39-41 et 159-160.

BIBLIOTHÈQUE UNIVERSELLE. Genève, juin 1818, in-8°.

BIONDI (L.). Article inséré dans les Dissert. dell' Acad. di Archeolog. t. I.

BIONDO (Flavio). Italia illustrata. Turin, 1515.

BLAEU (Jean). Theatrum statuum Regiæ Celsitudinis Sabaudiœ Ducis. Amsterdam, 1682, traduit par J. Bernard, 2 vol. gr. in-fol. La Haye, 1700.

BLANC (Henri), cité par M. Replat (Note sur le passage d'Annibal, p. 5).

BÖTTICHER. Geschichte der Carthager. Berlin, 1827.

BOUCHE (Honoré). Chorographie et histoire chronologique de Provence. 2 vol. in-fol. Aix, 1664.

BOUCHÉ-LECLERCQ. Article publié dans la Revue critique, n° du 19 septembre 1874.

BOURCET (Général). Mémoires militaires. 1802.

BOURGON. Abrégé d'histoire romaine. Besançon, 1836, p. 206-209.

BOURRIT (Marc-Théod.). Description des aspects du mont Blanc du côté de la vallée d'Aoste, in-8°. Société typographique, Lausanne, 1776. — Description des Alpes Pennines, 2 vol. in-8°. Genève, 1781 et 1783. — Description des cols ou passages des Alpes, 2 vol. in-8°. Genève, 1803.

BRETON. Voyage en Piémont. Paris, 1803.

BROCKEDON. Illustrations of the passes of the Alpes by which Italy communicates with France, Swilzerland and Germany. Londres, 1828.

BRUNET DE L'ARGENTIÈRE. Dissertation historique et critique sur le passage d'Annibal dans les Alpes, par Briançon et le mont Genèvre. Manuscrit, 175/1. — Ce manuscrit appartient à M. Albert, avocat. M. Charronnet, ancien élève de l'Ecole des Chartes et archiviste du département des Hautes-Alpes, en possède une copie.

BUIRE (Pierre DE). Le chemin de fer des Alpes et les routes qu'il doit remplacer, dans le Correspondant, numéro du 25 janvier 1865.

C

CÆLIUS ANTIPATER. Histoire des guerres puniques. (Desideratur[34].) — Cité par Tite-Live (XXI, XXXVIII).

CAMBIS-VELLERON (DE). Annales manuscrites d'Avignon, t. I, note 1.

CANTÙ (César). Histoire universelle, t. III, ch. IX.

CAPPONI (Marquis). Mémoire manuscrit communiqué par l'auteur au général La Marmora. Feu Capponi opinait pour la ligne d'opérations dirigée par les vallées de la Durance et du Chisone.

CAPSONI. Memorie storiche. Pavie, 1782.

CATON L'ANCIEN. Histoire et annales du peuple romain. Cet ouvrage, divisé en sept livres, contenait un récit détaillé des guerres puniques. (Desideratur.)

CATROU et ROUILLÉ (PP.). Histoire romaine depuis la fondation de Rome. Paris, 1780.

CAZAUX (L. F. G. DE). Mémoire sur la marche des Carthaginois du Rhône en Italie, dans l'expédition d'Annibal, lu à l'Académie des inscriptions, le 17 janvier 1828, publié à Toulouse en 1828 et reproduit au Journal des Savants, même année, p. 114 et suiv.

CHAIX (de Genève). Note sur les débats relatifs au passage des Alpes par Annibal, insérée au Bulletin de la Société de géographie. Paris, juillet 1854.

CHAIX (P.). Notes on the passage of Hannibal across the Alps, with a map. London, 1855, in-8°.

CHALIEU. Mémoires sur certaines antiquités du département de la Drôme, in-4°. Valence, 1810, p. 109 et suiv.

CHAMPIER (Symphorien). De origine civitatis Lugdunensis. Lyon, 1508. — Voyez une traduction de cet ouvrage à la Bibliothèque de Besançon, Hist. n° 4390.

CHAPPUIS (Charles). Rapport au Ministre de l'instruction publique sur le passage d'Annibal dans les Alpes. Paris, 1860. — Étude archéologique et géographique sur la vallée de Barcelonnette à l'époque celtique. Paris, 1862. — Examen critique de l'opinion de Cœlius Antipater sur le passage d'Annibal dans les Alpes. Paris, Imprimerie impériale, 1864.

CHORIER (Jean). Histoire générale du Dauphiné. Grenoble, 1661, et Lyon, 1672, 2 vol. in-fol.

CHRISTIAN DE LOGES. Essais historiques sur le mont Saint-Bernard. Montpellier, 1789, in- 12°.

CIBRARIO (Comte Luigi). Memorie storiche. Turin, 1868.

CINCIUS ALIMENTOS, cité par Tite-Live (XXI, XXXVIII).

CLAUDE (L'empereur). Histoire de Carthage. (Desideratur[35].)

CLAUDIEN. De bello Gildonico, passim.

CLUVIER. Italia antiqua. Leyde, 1624, in-fol. t. I, lib. I, ch. XXXII et XXXIII.

COLLET (Paul). Guide en Tarantaise, in-12°. Moutiers, 1853.

COLLET (Philibert). Commentaire sur les statuts de Bresse. Dijon, 1698, in-fol.

COLLOT (J. B.). Chute de Napoléon. Notes.

COMMISSION DE GRENOBLE, correspondante de la Commission centrale de la Carte de la Gaule. 1858-1859.

CORNÉLIUS NEPOS. Voyez NEPOS.

CRAMER. Première édition de son travail publiée en 1820, sans nom d'auteur. — Voyez WICKHAM et CRAMER.

D

DACIER. Mémoire à l'appui du texte de son inscription latine de l'obélisque du mont Genèvre.

DAMPMARTIN. Histoire de la rivalité de Carthage et de Rome, 2 vol. in-8°. Francfort, 1781, et Strasbourg, 1788.

DANIELE (Giuseppe). Rayionamento intorno ad un' antica statuu di Annibale Cartaginese. Naples, 1781.

DANTE. Paradiso, VI, v. 49.

DANVILLE. Voyez ANVILLE (D').

DAUDÉ DE LAVALETTE. Recherches sur l'histoire du passage d'Annibal d'Espagne en Italie. Voyez aussi les Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, années 1835-1840.

DÉBATS (Journal des). Numéro du 13 février 1820. — Voyez HOFFMANN.

DELACROIX. Statistique du département de la Drôme. 1835.

DELANDINE (Antoine). De quel côté Annibal parvint-il des Alpes en Italie ? dans les Mémoires bibliographiques et littéraires. Paris, Renouard.

DELLA CHIESA. Corona reale di Savoia. Cuneo, 1655.

DELUC (Jean-André). Histoire du passage des Alpes par Annibal, 1re édition, 1818 ; 2e édition, Genève et Paris, 1825. — Remarques sur l'ouvrage de Larauza (voyez ce nom) dans les Nouvelles Annales des voyages, t. II, 2e série. — Critique de l'opinion de Larenaudière, dans les Nouvelles Annales des voyages, t. II, 2e série. — Remarques sur la route que le général Saint-Cyr-Nugues fait tenir à Annibal, dans la Bibliothèque universelle. Genève, 1837,

DENINA (Abbé Charles). Essai sur l'histoire des Alpes et les chemins qu'y ont faits Annibal, Pompée et César, dans les Mémoires de l'Académie de Berlin, an. 1790 et 1791. Berlin, 1796. — Tableau historique, statistique et moral de la haute Italie et des Alpes qui l'entourent. Paris, 1805.

DES ESSARTS (Nicolas Lemoyne). Précis historique de la vie d'Annibal et de ses campagnes en Italie. Paris, 1808, in-8°.

DESJARDINS (Ernest). Géographie historique et administrative de la Gaule romaine, t. I, p. 86 et suiv. Paris, Hachette, 1876.

DIODORE DE SICILE, XXV, XIX.

DION-CASSIUS, XXXVII, VIII.

DONGOIS (d'Embrun). Topographie des Hautes-Alpes. 1807. — Mémoire sur l'expédition d'Annibal, inséré dans un Précis de l'histoire de la ville de Gap.

DOUJAT. Notes sur Tite-Live. Paris, 1679.

DROJAT. Voyage sur les traces d'Annibal. — L'ouvrage, annoncé dans les Nouvelles Annales des voyages, n'a pas été publié. Le manuscrit appartient à M. Lacroix, juge de paix à la Côte-Saint-André. Cf. Bulletin de la Société de géographie, IX, 20.

DUCIS (Abbé C. A.). Article publié dans l'Investigateur, journal de l'Institut historique de France, 1853. — Le passage d'Annibal du Rhône aux Alpes. Paris, Didier, 1869.

DUFOUR. Nouvel Atlas, carte de la Gaule ancienne. 1859.

DU PAYS (A. J.). Itinéraire de l'Italie et de la Sicile, t. I, dans la collection des Guides Joanne. Hachette, 1868.

DU PUY (Le P.). Carte géographique du Comtat Venaissin. Avignon, 1697.

DURAND (Clément), cité par Honoré Bouche (vide supra).

DURANDI (J.). Notizia dell antico Piemonte traspadano, in-4°. Turin, i8o3. — Alpi Graie et Pennine. Turin, 1804. — Saggio sulla storia dei popoli antici d'Italia.

DURUY. Histoire romaine.

DUTEMS. Itinéraire des routes les plus fréquentées, in-12°. Paris, 1788.

E

EBEL. Anleitung die Schweiz zu bereitsen. Zurich, 1809.

ÉCHARD (Laurent). Histoire romaine, ch. X.

ELLIS (Robert B. D.). A treatise on Hannibal's passage of the Alps, in which his route is traced over the little Mont-Cenis. Cambridge, 1853.

ÉPHÉMÉRIDES LITTÉRAIRES. Supplément au numéro 73, an. 1830.

ERNST (Henri). Notes sur Cornelius Nepos.

ESSARTS (DES). Voyez DES ESSARTS.

EUMAQUE DE NAPLES. Histoire d'Annibal. (Desideratur[36].)

EUTROPE, III, VIII, p. 831 de l'édition Didot.

F

FABRE (Le R. P.), de Tarascon. Panégyrique de la ville d'Arles, in-8°. Arles, 1743. — On trouve un extrait de cet ouvrage dans le Journal des Savants, année 1744.

FABRI. Ad Liviam, passim.

FAUCHÉ PRUNELLE. Essai sur les anciennes institutions autonomes ou populaires des Alpes cottiennes, briançonnaises, etc. t. I, in-8°. Grenoble, 1856.

FAVRE (Bertrand). Mémoire sur la route d'Annibal, dans la Bibliothèque universelle littéraire, 1829, t. XLII.

FAVE (Jacob). Commentarius de expeditione Annibalis in Italiam, in-8°. London, 1817.

FÉRAUD (J. J. M.). Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes.

Digne, 1861.

FERGUSSON. History of the progress and fall of the roman Republic. London, 1783.

FLEURANGES. Vie du connétable de Bourbon.

FLORUS. Histoire romaine, II, VI.

FODÉRÉ. Voyage aux Alpes maritimes. 1821.

FOLARD. Histoire de Polybe, trad. dom Vincent Thuillier, avec un commentaire de Folard, mestre de camp d'infanterie. Paris, 1724. — Le tome IV de cet ouvrage renferme des observations sur la marche d'Annibal, entre le Rhône et les montagnes du Dauphiné et sa route à travers les Alpes, jusqu'à sa descente en Italie, avec une carte, par le chevalier Folard.

FONSCOLOMBE (Ph. DE), ancien officier de cavalerie. Résumé historique des progrès de l'art militaire, 1re partie, 1re époque, Campagnes d'Annibal en Italie. Paris, Dumaine, 1856.

FORTIA D'URBAN (Comte DE). Antiquités et monuments du département de Vaucluse, in-12°, 1808. — Article Passage des rivières et des montagnes, dans le Nouveau Dictionnaire français. Paris, 1818. — Dissertation sur le passage des rivières et des montagnes, et particulièrement sur le passage du Rhône et des Alpes par Annibal, 2e édition, 1819. — Dissertation sur le passage du Rhône et des Alpes par Annibal, 3e édition. Paris, 1821. — Article Asdrubal, dans l'Encyclopédie des gens du monde, reproduit dans la Nouvelle biographie générale.

FORTIS (Comte). Voyage à Aix-les-Bains.

FOURNIER (Le R. P.). Histoire des Alpes maritimes ou cottiennes et, particulièrement, d'Embrun, leur capitale.

FRANCKE (Karl). De via qua Hannibal in Gallia ad Alpes progressus est, dans les annotations sur le livre XXI de Tite-Live, in-4°. Sagan, 1842.

FUCHS (Ad. Fried.). Hannibals Zug iiber die Alpen, in-8°. Rostock, 1800.

G

GAIL. Articles publiés dans le Philologue, t. II et III.

GAILLARD. Histoire de François Ier.

GALLENGA (Ant.). Histoire du Piémont, t. I, ch. II.

GAULDRÉE-BOILEAU. L'administration militaire dans l'antiquité, livre I, section III, chap. II, art. I. Paris, Dumaine, 1871.

GAUTHIER (Théodore). Précis de l'histoire de la ville de Gap. Gap, 1844.

GÉNÉRAT (Th.). Étude géographique et ethnographique sur les peuples qui avoisinent le cours inférieur du Rhône et de la Durance, brochure in-12°, 1860.

GÉRARD. Résumé des campagnes d'Annibal, in-8°. Paris, i844.

GIANI (Giovanni-Battista). Battaglia del Ticino tra Annibale e Scipione. Milan, 1824.

GIBBON (Edward). A dissertation on the passage of Hannibal over the Alps, dans les Miscellaneous Works and Memoirs. 2 vol. in-4°. Londres, 1763-1796. — Nouvelle édition de lord Sheffield, 5 vol. in-8°, Londres, 1814.

GILLÉE (Jean). In laud. Hannib. ex Livio express. et reb. ejus gest. et comparat. Paris, 1550, et Bâle, 1555. — Traduit en italien par Giacomo Mauro. Naples, 1593.

GIOFFREDO (Pietro). Novum theatrum Pedemontii et Sabaudiœ. 1682 et 1726.

GOSSELIN. Notes sur Strabon, passim.

GRAY. Lettre à M. West, datée de Turin, 16 novembre 1739, dans les Mémoires de Gray, par Mason. Londres, in-8°.

GRILLET. Dictionnaire de Savoie.

GROSLEY. Nouveaux mémoires sur l'Italie, par deux gentilshommes suédois. Londres, 1764. Cf. Journal des Savants, octobre 1765. — Observations sur l'Italie. Amsterdam, 1774.

GUALTIERI (Francesco), cité par Daniele.

GUAZZEZI (Loronzo). Osservazioni storische... intorno ad alcuni fatti di Annibale. Arezzo, 1752.

GUICCIARDINI. Livre I.

GUISCHARDT (Charles). Mémoires militaires sur les Grecs et les Romains. La Haye, 1758, et Lyon, 1760.

H

HAMAKER. Diatribe sur quelques monuments puniques. Leyde, 1822.

HEEREN. Idées.

HEERKENS. Voyez REPLAT, Note sur le passage d'Annibal.

HENRY (D. J. M.). Recherches sur la géographie ancienne et les antiquités du département des Basses-Alpes. Forcalquier, 1818.

HERZOG. Hannibals Zug über die Alpen. 1800.

HOEFER (Docteur). Nouvelle biographie générale. Paris, Didot, 1852.

HOFFMANN. Article publié dans le Journal des Débats, numéro du 13 février 1820. — Voyez DÉBATS.

HOLDSWORTH. Voyez CRAMER, ch. V.

HOLSTENIO (Luca). Adnotationes in Italiam antiquam Cluverii. Rome, 1666.

I

IMBERT-DESGRANGES. Mémoire inséré dans le tome I des Mémoires de l'Académie Delphinale. — Voyez un extrait de cette étude dans les notes sur Tite-Live, t. I, p. 884 et suiv. de l'édition Didot.

ISIDORE DE SÉVILLE. Origines, XIV, VIII.

J

JAHRBUCHER DER LITTERATUR. Hannibais Zug über die Alpen. Vienne, 1823.

JOURNAL DES SAVANTS (Ancien). Tome XXV, septembre 1697, Lettre sur le passage d'Annibal. Cf. P. MÉNESTRIER.

JOVE (Paul). P. Jovii Hist. lib. XV, p. 297 de l'édition de 1578.

JOVIUS. Elogia viror. bell. virt. il. lib. I, p. 11. Florence, 1551, in-fol.

JULIEN (J.). Annales historiques des Basses-Alpes, t. II. Digne, 1842.

JUVÉNAL. Satire X, v. 152-153.

JUVÉNIS (Raymond). Histoire inédite du Dauphiné, manuscrit de la fin du XVIIe siècle. Bibliothèque de Grenoble.

K

KELLERMANN. Versuch einer Erklärunq der punischen Stellen. Berlin, 1812.

KING. Italian valley of the Alps, ch. III.

L

LABBE (Pierre). Dissertatio de itinere Annibalis curn epistola historica de Lugduno, in-4°. Lyon, 1664.

LACHMANN. De fontibus Livii. Voyez WIJNNE, Quæstiones criticæ.

LACROIX. Statistique du département de la Drôme. i835.

LADOUCETTE (DE). Histoire, topographie, antiquités, usages, dialectes des Hautes-Alpes.

LALANDE (DE). Voyage en Italie.

LANDINE (DE). Voyez DELANDINE.

LARAUZA (J. L.). Histoire critique du passage des Alpes par Annibal, in-8°. Paris, 1826 et 1828.

LARENAUDIÈRE. Excursus de Alpibus ab Hannibale superatis, t. IV de Tite-Live, édition Lemaire, 1823.

LARENAUDIÈRE et MALTE-BRUN. Voyez MALTE-BRUN.

LAVALETTE (DE). Voyez DAUDÉ.

LEBLOND. Illustration d'Italie. Cf. Blondus (Flavius) Forliviensis : Italiœ illustratœ lib. VIII. Rome, 1475 ; Venise, 1484 ; Bâle, 1531.

LEMAIRE. Variæ dissertationes de Hannibalis itinerario recensentur. Édit. de Tite-Live, t. IV, p. 501.

LETRONNE. Critique de l'Histoire du passage des Alpes, de Deluc, dans le Journal des Savants, numéro de janvier 1819. — Réponse au comte Fortia d'Urban, dans le Journal des Savants, janvier 1819. — Réponse à Deluc, dans le Journal des Savants, décembre 1819.

LEYEL (Adam VON). Dissertatio de transitu Annibalis, in-8°. Upsal, 1691.

LIPSE (J.). Epist. ad Belgas. Cent. I, ep. 93, in J. Lipsii opera omnia. Amsterdam, 1637.

LIVIUS. Voyez TITE-LIVE.

LOCHE (Comte). Commentaires sur la vallée d'Aoste, dans le tome XXV des Mémoires de Turin.

LONG (H. L.). The March of Hannibal from the Rhône to the Alps, in-8°. Londres,

1821. Cf. Biblioth. univ. litt. 1832, t. XLIX.

LONG (Docteur J. D.). Recherches sur les antiquités romaines du pays des Vocontiens, dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions, 2e série : Antiquités de la France, t. II. 1849.

LUITPRAND. Luitprandi opera omnia hist. lib. I, cap. IX.

M

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Cette notice bibliographique est supplémentaire de celle que nous avons donnée au tome I, Appendice A ; nous sommes, d'ailleurs, loin de prétendre qu'une telle liste d'ouvrages n'ait pas besoin de compléments.

En terminant ce travail, nous devons exprimer le regret de ne pouvoir faire qu'une simple mention de la pensée de deux grands maîtres dont les œuvres, bien conçues, eussent été, sans nul doute, admirables à des titres divers. Malheureusement, la puissance des événements, supérieure à celle des désirs humains, en a prématurément étouffé le germe. Nous sommes à jamais privés de ce riche héritage.

C'est d'abord Napoléon, qui, avant de mourir, voulait écrire une Vie d'Annibal, comme il avait écrit celle de César, de Turenne et de Fréderic. Au commencement de l'année 1819, dit M. Thiers[39], des livres historiques relatifs aux grands capitaines de tous les temps tombèrent sous sa main, et il s'en saisit avec avidité. Bien qu'il eût reçu une excellente éducation, il ne savait que d'une manière très-générale l'histoire... d'Annibal. — ... Il résolut d'écrire la vie des capitaines illustres... surtout celle d'Annibal, dans l'antiquité. — ... il demandait des livres et surtout Polybe, qu'il n'avait pas, car il voulait puiser aux sources mêmes des notions exactes sur Annibal, pour lequel il éprouvait la plus profonde admiration. Vers la fin de celle année 1819, arrivèrent à Sainte-Hélène plusieurs caisses remplies de livres... il n'y trouva pas l'exemplaire de Polybe, qu'il désirait, comme principal historien d'Annibal el s'en plaignit vivement. Enfin, durant les premiers mois de l'année 1821, et jusqu'à la veille de sa mort, il se faisait lire... les guerres d'Annibal dans Tite-Live, ne pouvant se les faire lire dans Polybe, qu'il n'avait pu se procurer.

Ce qu'eût été cette Vie d'Annibal, issue de la plume de Napoléon, on le devine sans peine ; étant donné le sens des réflexions d'un auteur, il n'est pas impossible de restituer le caractère de ses conceptions. Or le soldat vaincu, qui tant de fois avait été le favori de la victoire, se plaisait à répéter à ses amis de Sainte-Hélène qu'Achille était le fils d'une déesse et d'un mortel ; que, selon cette heureuse image, l'art de la guerre embrassait deux parties bien distinctes : l'une terrestre, matérielle, accessible aux esprits ordinaires et même médiocres ; l'autre transcendante, divine et formant l'apanage du génie. La tactique, écrivait-il[40], les évolutions, la science de l'ingénieur et de l'artilleur peuvent s'apprendre dans des traités à peu près comme la géométrie ; mais... apprend-on dans la grammaire à composer un chant de l'Iliade ?... La connaissance des hautes parties de la guerre ne s'acquiert que par l'étude de l'histoire des guerres et des batailles... Les principes de l'art de la guerre sont ceux qui ont dirigé les grands capitaines dont l'histoire nous a transmis les hauts faits. Annibal a fait dix-sept campagnes ; une en Espagne ; quinze en Italie ; une en Afrique... l'histoire de ces campagnes serait un traité complet de l'art de la guerre ; les principes que l'on doit suivre dans la guerre défensive et offensive en découleraient comme de source. — Faites la guerre comme Annibal ; lisez, relisez l'histoire... c'est le seul moyen de devenir grand capitaine et de surprendre les secrets de l'art.

Nous pouvons inférer de là qu'une Vie d'Annibal écrite par l'empereur déchu nous eût été léguée comme le meilleur de tous les traités d'art militaire. L'enseignement n'eût, en effet, procédé que de la méthode historique, la seule qui soit rationnelle et puisse être féconde.

L'autre maître dont nous entendons parler, c'est M. Thiers.

Nous savons pertinemment que M. Thiers s'était lui-même proposé, vers l'année 1865, d'écrire une histoire d'Annibal. Empêché de mettre ce dessein à exécution, il voulait bien encourager nos efforts, prendre intérêt à la lecture du tome I de notre étude et nous témoigner sa vive impatience d'en lire le tome II. Quant à ce qu'eût produit le talent de l'auteur du Consulat et de l'Empire, il est certain que l'œuvre eût été magistrale et semée de beautés. La simple inspection d'une esquisse peut permettre de juger de la hauteur de style à laquelle eût atteint le tableau qui nous manque : Voici, disait M. Thiers[41], la vie la plus vaste, la plus sérieuse, la plus énergique qui fut jamais ; c'est celle d'Annibal, ce mortel à qui Dieu dispensa tous les dons de l'intelligence et du caractère... cet homme qui offrit le plus beau spectacle que puissent donner les hommes : celui du génie exempt de tout égoïsme et n'ayant qu'une passion, le patriotisme, dont il est le glorieux martyr.

Qu'on relise avec soin les trois magnifiques pages consacrées à la gloire d'Annibal par l'illustre historien de nos guerres modernes, si apte à bien juger de la supériorité de l'art antique[42], et l'on appréciera combien est à jamais regrettable la perte que nous signalons.

 

APPENDICE B. — NOTICE ICONOGRAPHIQUE.

 

La présente notice est un premier supplément de celle dont nous avons formé l'appendice E de notre tome I.

Nous avons fait, au cours dudit appendice, mention des statues d'Annibal que l'on voyait à Rome au premier siècle de notre ère[43] ; l'indignation patriotique de Pline trouvait encore, au XVIe siècle, un écho dans ces paroles de Gabriel Faërne :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quem [Annibalem] et ipsa quondam [o testimonium grave !]

Statuarum honore Romula urbs impertiit.

Quantum ille meritus est apud Pœnos suos !

Qui in hostium urbe, ipso, inquam, in hostili foro,

Virtutis ergo marmore effictus stetit.

Antérieurement à l'époque inconnue de l'érection de ces monuments si désagréables à l'œil des vrais Romains, l'art antique avait déjà traité le sujet, car, parmi les figures allégoriques plaquées au char de triomphe de Scipion l'Africain, se trouvait une effigie du vaincu de Zama[44]. Ultérieurement, sous l'Empire, il se produisit plus d'une œuvre du même genre, puisque Caracalla se complaisait en commandes de portraits du grand Carthaginois[45].

Que sont devenues toutes ces figures : toiles, marbres ou bronzes ? Le goût passionné des objets antiques n'est pas né d'hier, ainsi qu'on pourrait le croire ; les contemporains de Pline l'Ancien collectionnaient déjà les vieux tableaux[46]. Les œuvres d'art dont nous devons nous borner à constater la production réelle ont vraisemblablement été conservées quelque temps dans les musées publics ou particuliers ; puis, l'invasion des Barbares les a dispersées ou détruites. En retrouvera-t-on jamais des vestiges palpables ?

Ardente à la recherche de ces trésors perdus, la Renaissance crut, plus d'une fois, avoir eu la main heureuse. Elle affirmait hautement le succès de ses découvertes, et Faërne, que nous citions tout à l'heure, ne craignait pas d'inscrire au bas de certaine trouvaille d'une authenticité encore contestable :

Ferus ille, dominæ terror urbis et pavor,

Clarissimorum pestis et strages ducum,

Procella Italici vastitasque nominis,

Delineatus hac tabella est Annibal.

Il convient d'analyser rapidement la somme de résultats que pensait avoir acquis un siècle où les esprits, assurément pleins d'enthousiasme, étaient encore dépourvus du sens critique dont la science de notre temps revendique le mérite austère.

Le célèbre Paul Jove disait[47] qu'il existait, à sa connaissance, trois figures antiques dûment cataloguées : une tête en marbre, de la collection Pellegrino, de Parme[48] ; une statuette de bronze, d'environ 49 centimètres de hauteur, représentant Annibal assis à dos d'éléphant, du cabinet des antiques d'Isabelle Gonzague de Mantoue[49] ; une statuette en marbre, appartenant au président du tribunal de la ville de Messine[50].

Thomas Fazello, le Tite-Live sicilien, attestait, d'autre part, la découverte, faite à Messine, de plusieurs statues dont l'une fut prise pour la représentation fidèle du buste et du visage d'Annibal. Ceux qui cherchaient à faire prévaloir cette idée eurent quelque peine à en démontrer la justesse à des adversaires qui prétendaient reconnaître une figure de l'empereur Adrien[51]. Quelle qu'ait été l'issue du débat, on sait que, vers 1675, le roi fit cadeau de la statue à Moncada de Calvaruso ; d'Orville la vit dans la collection de ce prince[52].

Suivant Attendolo[53], le célèbre antiquaire Adrien Spadafora, de Naples, possédait une autre statue d'Annibal, absolument authentique.

Au commencement du XVIIe siècle, il fut trouvé dans le jardin d'un presbytère des environs de Capoue une tête d'Annibal en marbre ; cet objet d'art fut acquis par le cardinal P. Aldobrandini[54].

Une autre découverte, faite à Capoue, eut, vers la même époque, un grand retentissement[55] ; c'était celle d'une statue ou plutôt d'un buste dont le dessin accusait, comme on s'empressa de le proclamer, certaine ressemblance avec les traits du grand Carthaginois. La physionomie, empreinte de naturel, frappée d'un caractère éminemment original, respirait tant la cruauté qu'elle ne rappelait, en aucune façon, ni le type grec, ni le type italien, et qu'on ne pouvait s'empêcher de la rapporter à quelque modèle étranger, ou, comme le disaient les anciens, barbare. La barbe était courte et crépue, comme celle des gens originaires des pays chauds ; le casque posé sur la tête avait pour ornements des griffons, lions ailés ou chimères ; on ne manquait point d'observer que le sculpteur s'était attaché à éteindre la pupille de l'un des yeux[56].

Une telle découverte était bien de nature à soulever des tempêtes parmi les amateurs et connaisseurs du temps ; la discussion fut d'autant plus vive que le buste ne portait aucune espèce d'inscription. Dès lors, il se forma deux partis passionnés, qui tinrent : celui-ci, pour un Annibal ; celui-là, pour tel autre personnage de l'antiquité[57]. Le peintre Mondo, qui se piquait d'avoir un œil essentiellement archéologique, affirmait résolument qu'on était en présence du type africain[58] ; Giuseppe Daniele, commandant du régiment d'infanterie d'Agrigente, professeur de géo- graphie et d'histoire à l'Académie militaire, n'hésitait pas à déclarer qu'il ne pouvait y voir autre chose qu'un buste du Carthaginois Annibal[59]. Il faut ajouter que les conclusions de l'éminent professeur ont été plus tard combattues par Angelo Scotti[60].

Ce marbre de Capoue, sujet de tant de polémiques acerbes entre antiquaires italiens, faisait, en 1781, partie de la collection Renzi, de Santa-Maria. Il fut alors copié par le sculpteur Solari, et le comte de Wilzeck possédait un exemplaire de cette reproduction[61]. Nous avons cru devoir donner un aperçu de cette œuvre importante, d'après le dessin d'Alexandre de Anna, gravé en taille douce par Joseph Guerra. Aujourd'hui, le buste est au Musée de Naples, salle des Empereurs, n° 209, et porte cette inscription :

ANNIBALE

CAPVA

Est-ce là l'original, ou seulement une copie ? C'est ce que n'a pu nous dire M. Fiorelli, le savant directeur du Musée.

Dès l'aurore des temps modernes, les arts prennent pour motif la grande figure du soldat de Carthage. Maître Jehan de Rave fabrique, en 1466, une tapisserie flamande représentant les épisodes principaux de l'histoire d'Annibal.

Nous avons dit (tome I, Appendice E) que les marbres d'Annibal furent surtout de mode au temps de Louis XIV et de Louis XV, témoin le buste de la salle des Marronniers de Versailles et la statue en pied, de Slodtz, laquelle, après avoir longtemps séjourné dans le jardin des Tuileries, est aujourd'hui rentrée au musée du Louvre. Ce goût s'est perpétué jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, ainsi que nous l'apprend M. Thiers. La galerie de Diane, aux Tuileries, était, dit-il[62], comme à présent, le vestibule qu'il fallait traverser pour arriver à la demeure du chef de l'État. Le Premier Consul la fit décorer (janvier 1800) avec des bustes représentant une suite de grands hommes, et s'attacha à marquer par le choix de ces bustes les prédilections de son esprit : c'étaient... Annibal...

Qu'est devenu ce buste ?

On conserve au département des Estampes de la Bibliothèque nationale plusieurs gravures qui, bien qu'œuvres de fantaisie, ne sont point cependant dépourvues d'intérêt. Nous mentionnons donc pour mémoire :

Un buste sous cuirasse. La tête est couronnée de lauriers ; la barbe touffue, l'œil flamboyant. Légende : HANNIBAL. C'est vraisemblablement le travail d'un vieux maître sur bois ;

Une tête de face, coiffée d'un bonnet de fourrures. Barbe épaisse, visage privé de l'usage d'un œil, buste effacé sous les plis d'un manteau. Légende : HANNIBAL Carthaginensis (sic) ;

Une tête de profil à droite, coiffée d'un casque à chenille et crinière avec couvre-nuque ; barbe épaisse. Pour légende, un résumé très-bref de la vie d'Annibal ;

Une autre tête de profil à droite, également coiffée du casque à chenille et crinière avec couvre-nuque. Figure de vieillard, amaigrie et singulièrement empreinte de tristesse. Légende : HANNIBAL ;

Un buste de profil à droite, publié par Furne, sous la signature Lerichon. Tête à la Socrate, barbe et cheveux crépus, physionomie insignifiante. La Bibliothèque possède, en outre, une lithographie signée Grégoire et Deneux, donnant le même buste de profil à gauche ;

Une tête de trois-quarts, coiffée du casque dit pot en-tête ; barbe crépue, type africain, buste couvert d'un bouclier sur lequel se dessine un cheval au galop. Légende : Hannibal the Carthaginian general. — Published, London, etc.

Enfin, au moment où nous écrivons ces lignes, on nous signale le fait de l'achèvement d'une toile de M. Motte, élève de Gérôme ; le tableau représente, nous dit-on, le passage du Rhône par l'armée carthaginoise, et comporte probablement un portrait du général en chef.

A-t-on jamais frappé des médailles ou gravé des pierres fines qui puissent nous révéler authentiquement les traits d'une figure dont les arts ont tant de fois tenté d'opérer la restitution idéale ? Aucun texte ne nous éclaire à cet égard, et, en conséquence, il nous faut, pour élucider cette question délicate, recourir à l'emploi des méthodes d'induction.

Établissons d'abord un fait, celui de la célébrité d'Annibal, célébrité qu'on peut qualifier de considérable, non-seulement chez les modernes, mais encore dans le monde antique. Nous avons exposé, en notre Appendice A, l'admiration que professaient pour Annibal M. Thiers et Napoléon ; longtemps avant eux, le grand Condé avait manifesté le même sentiment, car on l'entendit un jour dire à ses officiers : Messieurs, si Annibal pouvait revenir, il battrait tous les généraux de Louis XIV ! Ce qu'il faut observer, c'est que les louanges si souvent et si bien exprimées par les modernes ne font que répercuter, comme un écho, celles que se plaisait à prodiguer l'antiquité. Il était naturel que le brillant concert fût ouvert par des gens de Carthage[63] ; mais on ne s'attendait pas à voir l'admiration gagner successivement tous les Italiotes et les Romains eux-mêmes[64]. Dès que les passions se furent apaisées, on n'entendit plus au Forum que des discours destinés à prôner la gloire d'Annibal, à ce point que Juvénal reproche à ses compatriotes d'avoir sans cesse à la bouche ce nom si malsonnant :

Quaque die miserum dirus caput Annibal implet !

Cependant l'habitude est prise et doit se perpétuer. L'Empire rend les plus grands honneurs à la mémoire du fils d'Amilcar ; Domitien, Pescennius Niger, Caracalla, le glorifient avec amour[65].

Il n'est donc pas étonnant que, depuis l'antiquité jusqu'à nos jours, les hommes aient donné le surnom d'Annibal à nombre de personnages fameux : Scipion et Sertorius, Mithridate et Juba, l'empereur Probus et l'Africain Gildon. C'est encore au Carthaginois Annibal que Riouffe comparait, en 1800, le jeune général Bonaparte[66]. On ne sera pas non plus surpris de voir, à l'heure de la Renaissance, ce glorieux nom d'Annibal devenir prénom à la mode. Parmi ceux qui portèrent cet élégant prénom, on peut citer : Annibale da Genaro, conte di Nicoterra, colonello ; Annibale di Giulio Cesare Varrano ; Annibale Mazzocchi, vescovo ; Annibale Rucellai, segretario del cardinal Caraffa (Bonaventura Angeli, Storia della città di Parma, Parme, 1591) ; Annibale Guasco, capitano ; Annibale Caro, nella lingua volgare specialissimamente essercitato (Antonio Spelta, Storia della città di Pavia, Pavie, 1603) ; le célèbre Annibal Carrache (1560-1609) ; le cardinal auquel est dédiée la belle toile qu'on voit au Vatican dans l'antichambre du camerlingue, et qui porte cette inscription : D. Hannibali Card. Albano ; l'éminent Annibale di Saluzzo, auteur du livre intitulé : Le Alpi che cingono l'Italia, etc.

En France, ce prénom d'origine punique s'est beaucoup moins répandu qu'en Italie et en Espagne, mais il n'y a pas été cependant absolument hors d'usage. Vers la fin du XVIIIe siècle, au cours de la guerre des Antilles (1780-1781), un de nos plus beaux vaisseaux de 74 portait fièrement le nom de l'Annibal, et ce nom cueillit alors un regain de gloire, grâce aux factions d'éclat de l'intrépide Lamotte-Piquet.

Il est donc établi que la juste célébrité d'Annibal, encore vivante parmi nous, remonte à une haute antiquité. D'autre part, nous savons que les artistes grecs ou romains empruntaient souvent leurs motifs aux traits de la physionomie des grands hommes de guerre. C'est ainsi que l'empereur Auguste se servait officiellement d'un sceau donnant l'empreinte de la tête d'Alexandre le Grand[67] ; que, chez certaines familles, les bagues, les bracelets, tous les objets de parure portés par les hommes ou les femmes étaient également à tête d'Alexandre[68]. La figure du héros macédonien passait pour talisman et faisait office d'amulette[69]. Du rapprochement de ces deux faits il est, jusqu'à certain point, permis de conclure à la probabilité d'une fréquente représentation du visage d'Annibal, représentation opérée par les arts dans des conditions similaires.

La collection de Bosius comprenait, au XVIIe siècle, une médaille présentant, au revers, une image d'Annibal, accompagnée de l'inscription : ΑΝΝΙΒΑΛ ΠΟΙΝΟΣ ; à l'avers, un Jupiter demi-nu, tenant de la main droite ses foudres, et de la gauche le sceptre du monde, avec cette légende : ΔΟΞΑ ΔΙΟΣ. Bosius ne se faisait point d'illusions à l'égard de la valeur de ce prétendu monument iconographique, qu'il disait être faux et de fabrication moderne[70]. Il professait à peu près le même sentiment touchant certaine médaille d'argent que possédait alors un ecclésiastique de Leipzig, du nom d'Henri Meier. Cette pièce à tête d'Annibal laissait lire les deux mots : ILLE HANNIBAL[71].

Une médaille analogue fut offerte à l'amiral de Naples, Gonzalve de Cordoue, descendant du grand capitaine de ce nom. Elle portait, à l'avers, la légende latine : HANNIBAL POENORVM DVX, et, au revers, le dessin d'un guerrier donnant un coup de lance, avec le mot : ACCIPITE. L'archevêque de Tarragone, Antoine-Augustin, célèbre antiquaire, n'eut pas de peine à reconnaître qu'il ne s'agissait là que d'une œuvre de supercherie[72].

On n'ignore point qu'il y aurait imprudence à considérer comme authentique la tétradrachme d'argent de la collection des Ursins[73], dont nous avons donné le dessin (tome I, Appendice E) d'après l'Univers pittoresque (Afrique ancienne), publié par Firmin Didot. Le département des Estampes de la Bibliothèque nationale en possède trois reproductions gravées ; la première sous la signature Landon ; la deuxième avec cette légende explicite :

APVD FVLVIVM VRSINVM

IN NOMISMATE ARGENTEO

La troisième, de moindres dimensions, occupe un médaillon perlé, lequel est à son tour placé dans un cadre rectangulaire formé de baguettes de laurier.

On conserve au même département deux autres gravures intéressantes en ce qu'elles sont des fac-similés de médailles. L'une porte pour légende : ANNIBAL CAR. D ; l'autre, HANNIBAL Ex monetâ aned D. C. à Lohenstein. La première représente un homme âgé, à chevelure et à barbe incultes ; la seconde, un jeune homme imberbe, au nez très-aquilin.

En fait de pierres fines, on cite la célèbre cornaline des Ursins, trouvée sur le territoire de Pérouse, non loin du lac de Trasimène. Elle nous montre Annibal offrant un sacrifice ; son gendre Asdrubal se tient debout à sa gauche ; son fils Annibal est à l'autel. On pense que cette pierre a pu former l'ornement d'une bague appartenant à quelque admirateur passionne du grand Carthaginois. Les contemporains de Bosius vantaient aussi la valeur de certaine pierre du cabinet Farnèse, représentant Annibal enfant, pierre qu'ils supposaient provenir de l'anneau d'Annibal lui-même[74].

Nous avons mentionné (tome I, Appendice E) la cornaline découverte en Calabre en i8o5 et qui faisait partie du cabinet de l'impératrice Joséphine. Ajoutons que le département des Estampes de la Bibliothèque nationale en conserve le dessin, gravé par Ambroise Tardieu.

Le même Appendice E comprenait une inscription latine où le nom d'Annibal met hautement en relief la liste des succès de Fabius Maximus Cunctator ; en voici une autre, non moins authentique que la première, où le nom de Marcellus fait également opposition à celui du héros de Carthage :

M CL MARCELLO

ROMANORVM ENSI

FVGATO HANNIBALE

DIREPTIS — SYRACVSIS

V CONS

S P Q NOLANVS

(Mommsen, I. R. N. n° 1894.)

Bosius signalait, en outre[75], une pierre antique où se lisaient distinctement ces mois :

HANNIBAL HAMILCARIS F

Nous ne possédons à cet égard aucun moyen de contrôle, et, cela étant, il serait téméraire de décider si la pierre est, ou non, le fruit d'une découverte sérieuse.

Les conclusions de la présente notice sont nécessairement celles-ci : le seul bien réellement acquis à la science consiste, jusqu'à présent, en deux monuments épigraphiques (Mommsen, Elogia, XXIX, et I. R. N., 1984). Nous ne possédons encore de la figure d'Annibal aucune représentation irréfutablement authentique ; une œuvre d'art, la Capuana statua, est seule empreinte de certain cachet d'authenticité.

 

 

 



[1] Dans l'antiquité grecque et latine proprement dite, les auteurs qui traitent de l'expédition d'Annibal sont : Appien, Caton l'Ancien, Cælius Antipater, Cincius Alimentus, l'empereur Claude, Dion-Cassius, Diodore de Sicile, Eumaque, Eutrope, Florus, Justin, Juvénal, C. Nepos, Nævius, Pline, Polybe, Salluste, Silius Italicus, Sosile, Strabon, Tite-Live, Varron, etc.

[2] M. Augustin Chaho (Histoire des Basques) cite le chant conservé par les Euskariens sur les conquêtes d'Annibal en Italie. Il convient d'ajouter que divers critiques attribuent ce poème à un auteur du XVIIe siècle.

[3] Ceterum Hannibalis res gestas etiam recentioribus Afris innotuisse, illud indicio est quod Vincent Leblanc, Massiliensis, in suo Itinerario, parte II, cap. XVII, scribit, Temesnæ in regno Maroccæ, sibi Maurum quemdam anno Christi CIƆ IƆLXXVIII, inter alios libros, quibus utebatur, nominasse quemdam Albuzer dictum, plenum rerum curiosarum de gestis celeberrimorum Africæ virorum, Hannibalis, Massinissæ, Septimii Severi, et mullorum aliorum regum, principum et episcoporum, ut Augustini, etc. (J. A. Bosius, édition de C. Nepos, Notæ ad Hannibalem, Leipzig, 1675.)

[4] Secrétaire et ambassadeur des empereurs d'Allemagne, Luitprand de Crémone écrivait vers l'an 970 de notre ère.

[5] Meglio di mezzo secolo prima, una Historia transitas Annibalis era stata scritta dal Maccaneo, ma non fu stampata mai... (Carlo Promis, Storia dell' antica Torino.)

[6] L'ouvrage de l'Anonyme porte ce titre compliqué : Totale et vraye description de tous les passaiges, lieux et destroictz par lesquels on peut passer et entrer des Gaules ès Italies, et, signamment, par où passèrent Hannibal, Iulius Cæsar, et les très-chrestiens, magnanimes et très-puissants roys de France Charlemaigne, Charles VIII, Loys XII, et le très-illustre roy Françoys, à présent resgnant, premier de ce nom, etc. — On vend les dicts livres à Paris, à la rue Saint-Jacques, près Saint-Yves, à l'enseigne de la Croix de bois, en la maison de Toussaint Denys, libraire cam privilegio ; 28 feuillets de 2 pages chascun, in-4°, avec cartes aux feuillets 4 et 13. 1515. Réimprimé en 1618.

[7] Uno de' primi ricercatori del passo d' Annibale fu, 300 anni fa, il Pigafetta in littera ch' e nell Ambrosiana. (Carlo Promis, Storia dell' antica Torino.)

[8] Un curieux et savant homme, nommé Clément Durand, voulant entreprendre dans Paris une diatribe ou exercitation au sujet du passage d'Annibal, ne s'est pas contenté, pour se résoudre dans son opinion, du sentiment de tous les auteurs. Mais il prie et interprète tous les curieux du siècle par un petit imprimé, qu'il leur adresse de Paris, l'an 1654, de lui faire savoir leur sentiment sur cinq demandes qu'il leur propose. (Honoré Bouche, Chorographie et histoire de Provence, Aix, 1664.)

[9] Arneth, Bernewitz, Francke, Fuchs, Herzog, Mommsen, das Morgenblatt, Müller, Pisauski, Reichard, Schütt, Ukert, Von Vincke, Wiedemann, Wijnne, Zander, etc.

[10] Abott, Chaix, Ellis, Faxe, Gibbon, Holdswortk, Long (H. L.), Macdougall, lady Morgan, Withaker, Wickham et Cramer, etc.

[11] Melville, etc.

[12] Paul Orose, Isidore de Séville, etc.

[13] De Beaujour, Brunet de l'Argentière, de Cazaux, Chappuis, Daudé de Lavalette, Delandine, Deluc, Desjardins, Drojat, Des Essarts, Favre, Fortia d'Urban, Gillée, Girard, Imbert-Desgranges, Labbe, Larauza, Larenaudière, Letronne, Macé, de Mandajors, Martin de Bagnols, Maissiat, P. Menestrier, Napoléon, le Polybiblion, Quiqueran de Beaujeu, Rendu, Replat, de Rivaz, Rossignol, Saint-Cyr-Nugues, de Vaudoncourt, de Verneuil, etc.

[14] Heerkens.

[15] Amati, Armandi, Bianchini, Capponi, Cibrario, Daniele, Dante, Denina, Durandi, Guazzezi, Maccaneo, Mauri, Negri, Palmieri, Pecis, P. Pietro, Pigafetta, Carlo Promis, Vettori, etc.

[16] Grosley, Leyel, Ranstroem, etc.

[17] Bourrit, Paul Chaix, Rauchenstein, de Saussure, Schaub, etc.

[18] Abbé Albert, PP. Catrou et Rouillé, rév. Cramer, abbé Denina, abbé Ducis, P. du Puy, P. Fabre, P. Fournier, Paul Jove, P. Murith, P. Ménestrier, Paul Orose, Pigafetta, Quiqueran de Beaujeu, évêque de Senez, Mgr Rendu, évêque d'Annecy, dom Vaissète, etc.

[19] Daudé de Lavalette, Imbert-Desgranges, etc.

[20] Chappuis, Desjardins, Duruy, Larauza, Letronne, Poirson, Macé, Rollin, Rossignol, etc.

[21] Armandi, Bourcet, Folard, Guischardt, Macdougall, Matthieu Dumas, Melville, Napoléon, Negri, Rogniat, Roussillon, Saint-Simon, Saint-Cyr-Nugues, Servan, de Vaudoncourt, de Verneuil, Blaise de Vigenère, etc.

[22] Alciat, Alschefaki, Doujat, Ernst, Fabri, Gosselin, Lachmann, Lipse, Marliani, Matthiæ, Schweighæuser.

[23] Dante, Juvénal, Pétrarque, Quiqueran de Beaujeu, Silius Italicus, etc.

[24] D'Anville, Barbié du Bocage, Bergier, Bourrit, Malte-Brun, Mannert, Walckenaër.

[25] Arnold, Cantù, Duruy, Gibbon, Mommsen, Niebuhr, C. Promis, Rollin, Amédée Thierry, etc.

[26] Breton, Fodéré, King, de Lalande, Millin, lady Morgan, de Saussure, de Stolberg.

[27] Emploi du vinaigre à la guerre, Paris, 1818.

[28] Statistique du département de la Drôme, 1835.

[29] Edition de Tite-Live, t. IV, p. 501. Variæ dissertationes de Hannibalis itinerario recensentur.

[30] Tavola delle opinioni degli scrittori antiche e moderni circa il passo di Annibale nelle Alpi.

[31] Description du Dauphiné, Grenoble, 1852.

[32] Revue critique, numéro du 19 septembre 1874.

[33] Les Vies d'Annibal sont celles de Sosile, Nepos, Annius de Viterbe, Donat Acciaiuoli, Quiqueran de Beaujeu, Mauri, Bernewitz, Abott, Des Essarts, etc.

[34] Cicéron, Orat. LXIX.

[35] Suétone, Claude, XLII.

[36] Athénée, Dipnosoph. XIII, V.

[37] Suétone, De illustribus grammaticis, II.

[38] Diodore de Sicile, XXVI, IV.

[39] Histoire du Consulat et de l'Empire, liv. LXII, passim.

[40] Commentaires de Napoléon Ier, notes sur l'ouvrage intitule : Considérations sur l'art de la guerre, du général Rogniat, passim.

[41] Histoire du Consulat et de l'Empire, liv. LXII, passim.

[42] Gli antichi facevano ogni cosa meglio e con maggior prudenza di noi. (Machiavel, Art de la guerre, liv. VI.)

[43] Pline, Hist. nat. XXXIV, XV.

[44] Silius Italicus, Puniques, XVII.

[45] Hérodien, Hist., IV, VIII.

[46] Pline, Hist. nat., XXXV, II.

[47] P. Jovii, Hist. liv. VI. Bâle, 1578.

[48] Giuseppe Daniele, Ragionamento intorno ad an' antica statua di Annibale Cartaqinese, Naples, 1781.

[49] Giuseppe Daniele, op. cit.

[50] Giuseppe Daniele, op. cit.

[51] Giuseppe Daniele, op. cit.

[52] Sicul. cap. I, part. I, p. 5. Leyde, 1764, in-fol.

[53] Oratione in morte di Carlo di Austria. Naples, 1671, in-4°. — G. Daniele, op. cit.

[54] Capaccio, Forestiere, Giorn. IX. Naples, 1634.

[55] Giov. Pasquale, Memoria d'un fatto illustre di Capua antica, Naples, 1667. (Avec un portrait d'Annibal.)

[56] Giuseppe Daniele, op. cit.

[57] Giuseppe Daniele, op. cit. passim.

[58] Giuseppe Daniele, op. cit.

[59] Giuseppe Daniele, op. cit.

[60] Angelo Antonio Scotti, Dissertazione sopra un antica mezzo busto falsamente attribuito ad Annibale Cartaginese, Naples, 1816. (Bibliothèque nationale de Naples, 154, D, 17.)

[61] Giuseppe Daniele, op. cit., passim.

[62] Histoire du Consulat et de l'Empire, liv. II.

[63] Josèphe, De bello Judaico, II, XVI, 4.

[64] Salluste, De bello Jugurthino, V. — Diodore de Sicile, XXVIII, X.

[65] Suétone, Domitien, X. — Spartien, Pescennius Niger, II. — Hérodien, Hist., IV, VIII.

[66] Stilius Italicus, Puniques, passim ; Plutarque, Sertorius, XXIII ; Velleius Paterculus, Hist. rom., II, XVIII ; Lucain, Pharsale, VIII ; Aurelius Victor, De Viris illustribus, Probus ; Claudien, Éloge de Stilicon, préface du livre III ; A. Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire, livre II.

[67] Pline, Hist. nat., XXXVII, IV. — Suétone, Octave, L.

[68] Trebellius Pollion, Les trente tyrans, XIII.

[69] Trebellius Pollion, Les trente tyrans, XIII.

[70] ... vix dubito recentiorem ac supposititium esse. (J. A. Bosius, Ad Nepotem, Leipzig, 1675. — Cf. Giuseppe Daniele, Ragionamento, Naples, 1781.)

[71] Bosius, op. cit. — Daniele, op. cit.

[72] Dialoghi di D. Antonio Agostini ec. dial. XI. Rome, 1736, in-folio. — Cf. Daniele. op. cit.

[73] Ejusdem [Hannibalis] caput e nummo argenteo tetradrachmo exhibent Imagines Ursini num. 63, una cum litteris punicis nomen ejus (ut aiebat, cujus is nummus fuit, Petrus Contarenus) exprimentibus. (Bosius, op. cit.)

[74] Corniolam Ursini repertam in agro Perusino prope lacum Trasimenum... memoral Jo. Faber commentario in imagines Illustrium Ursinianus ; conjicitque Afro alicui studioso Hannibalis pro petra annulari fuisse... Addit et de alia gemma... Hannibalis pueri, ut existimat, exhibente [caput], conjicitque annularem ipsius Hannibalis fuisse. (Bosius, op. cit.)

[75] Ad Nepotem, Leipzig, 1675.