LA SAINT-BARTHÉLEMY

LA VEILLE - LE JOUR - LE LENDEMAIN

 

LE JOUR.

 

 

IX

Téligny et Guerchy sont restés jusqu'à minuit dans la chambre de l'amiral qui s'est mis au lit ; ils y ont laissé le ministre Merlin, Ambroise Paré et Nicolas Muss son fidèle serviteur. La première partie de la nuit se passe calme et silencieuse. Entre deux ou trois heures du matin, la cloche de Saint-Germain-l'Auxerrois se met à sonner le tocsin à toutes volées ; et dans la rue un bruit de pas de chevaux se fait entendre. Guise n'a pas perdu de temps, il est déjà devant l'hôtel de l'amiral ; sans descendre de cheval, il échange quelques mots avec Cosseins qui l'attendait. Au nom du Roi, qui l'avait soi-disant chargé d'un message pour Coligny, Cosseins demande à La-bonne, qui avait la garde et les clefs de la porte, de la lui ouvrir. Sans défiance, il obéit et tout aussitôt il est poignardé. Les cavaliers se précipitent dans la cour, et tuent l'un des cinq Suisses de la garde du roi de Navarre qui, cette nuit-là, étaient de service. Les autres se réfugient dans l'intérieur de l'hôtel, et en barricadent la porte. Au bruit des coups de feu, l'amiral s'est levé et s'est revêtu de sa robe de chambre. Sur sa demande, le ministre Merlin récite des prières. A ce moment entre Cornaton : L'on enfonce la porte intérieure, s'écrie-t-il, nous sommes perdus.

Il y a longtemps que je suis préparé à la mort, répond Coligny d'une voix calme, vous autres, mes amis, si cela est encore possible, sauvez-vous. Vous ne sauriez préserver ma vie. Je ne veux pas que vos proches me reprochent votre mort. Je recommande mon âme à la miséricorde de Dieu.

Ils obéissent à regret ; seul, Nicolas Muss s'obstine à rester avec son vieux maître.

La porte du bas a cédé : les Suisses se sont fait tuer sur les marches de l'escalier. Besme entre le premier dans la chambre de l'amiral dont la porte a été rompue ; derrière lui viennent Sarlabos, Attin, Tosinghi, Petrucci et les trois Suisses de la garde du roi dont l'histoire a retenu les noms : Martin Roch, Conrad Burg, de Saint-Gall, et Léonard Grassenfelder, de Glaris.

A l'aspect de ce vieillard à cheveux blancs, ce Christ des guerres civiles, ainsi que l'appelle Michelet, les meurtriers hésitent. Cet homme impassible, au regard résigné, leur impose.

Es-tu l'amiral ? dit Besme, le premier.

Oui, jeune homme, tu devrais avoir pitié de ma vieillesse ; mais fais ce que tu voudras, tu ne feras pourtant ma vie plus brève.

La brute lui plonge son épée en plein corps, et la retirant lui en balafre le visage ; l'amiral tombe, les bourreaux le frappent à coups redoublés, et plus d'un se vantera de l'avoir tué. L'Italien Tosinghi se saisit de sa chaîne d'or et s'en pare comme d'un trophée.

Est-ce fait ? crie Guise, d'en bas.

Oui, répond Besme, ouvrant la fenêtre.

Eh bien ! jette-nous-le.

Aidé de Sarlabos, Besme soulève le corps. L'amiral respirait encore ; sa main défaillante se cramponne convulsivement au rebord de la fenêtre. Vain effort ! Le corps tombe lourdement sur le pavé. Descendu de cheval, le bâtard d'Angoulême étanche avec son mouchoir le sang qui lui dérobe le visage.

C'est bien lui, dit-il. Et il le frappe du pied. Alors Petrucci coupe la tête qu'il va porter au Louvre.

Aux autres maintenant ! s'exclame le bâtard remonté à cheval ; et Guise, d'Aumale, Tavannes, Duguast, Nevers, Coconas le suivent à travers les rues, criant : Tuez, tuez, le Roi l'ordonne !

Accourue à l'appel sinistre du tocsin, la bande de Marcel, cette populace sortie des repaires de Paris, la même dans tous les temps, quand il s'agit de piller et de tuer, se rue dans la cour où a été laissé le cadavre de ; à son tour elle le piétine, l'insulte, puis le promène triomphalement, et lorsqu'elle est lasse d'injures, elle va l'attacher au gibet de Montfaucon.

Coligny avait prévu qu'il en serait ainsi : J'aime mieux, répétons-le encore, que mon corps soit traîné dans les ruisseaux de Paris que de recommencer ]a guerre civile.

Alors, suivant l'effroyable expression de Tavannes, la mort et le sang courent les rues. Téligny est tué d'un coup d'arquebuse sur le toit où il s'est réfugié, La Rochefoucauld, dans son hôtel de la rue des Prouvaires, par des hommes masqués dont le capitaine Raymond, frère de Chicot est le chef. Tout souriant, il avait cru un instant à l'une de ces plaisanteries dont le Roi était coutumier. Caumont La Force et son fils aîné sont massacrés par les gens du duc d'Anjou. Son fils cadet, tenu pour mort, est miraculeusement sauvé. Le marquis de Resnel, arraché par son cousin Bussy d'Amboise, avec lequel il plaidait, des mains des soldats qui le traînent à la Seine, est tué par lui d'un coup de pistolet. Nommons encore Groslot, le bailli d'Orléans, désigné nominativement par le Roi aux massacreurs, Lavardin, tué par Duguast, Madame de Châteauvieux et ses trois filles, le vieux Brion frappé dans les bras de son élève le marquis de Conti-Francourt, l'ami de Jeanne d'Albret, et, parmi les hommes de plus petite condition, Herondelle, l'orfèvre renommé, et le libraire Oudin, gendre de l'éditeur Kerver, auquel nous devons tant de bibles illustrées.

Seul, Guerchy défendit courageusement sa vie. L'illustre Ramus, l'historien Laplace, seront les victimes du lendemain.

Tous ces gentilshommes venus sans défiance au, palais, qui ont passé la nuit dans la chambre du roi, de Navarre et que Marguerite dans ses Mémoires nous dit y avoir vus, Pardaillan, Piles, Beauvais, le vieux précepteur du roi son mari, au matin chassés impitoyablement du Louvre, en passant à travers la double haie des Suisses, sont égorgés.

Accouru l'un des premiers, l'envoyé de Mantoue écrit le jour même au duc son maître : J'ai vu devant le palais plus d'une douzaine des principaux chefs protestants ou morts ou achevant de mourir[1].

Dans cette nuit sanglante, les femmes de la cour sont aussi cruelles que les hommes ; elles vont impudiquement repaître leurs yeux de la vue de ces cadavres restés nus sur le sol. Pour l'honneur de leur sexe, deux seules se montrent pitoyables : Marguerite de Valois et la douce Elisabeth d'Autriche, la femme de Charles IX.

Marguerite, toute couverte du sang de M. de Leran, qui, poursuivi par les meurtriers, s'était réfugié dans son alcôve et s'était fait un rempart de son corps, obtient sa vie de M. de Nançay, le capitaine des gardes ; elle sauve également Miossans, le premier gentilhomme de la chambre du Roi, son mari[2].

Elisabeth est non moins digne d'éloges : Elle s'étoit allée coucher de bonne heure la veille de la Saint-Barthélemy, nous dit Brantôme, ne s'étant éveillée qu'au matin, on lui dit à son réveil le beau mystère qui se jouait : Hélas ! dit-elle soudain, le Roy mon mari le sçait-il ?Oui, Madame, répondit-on, c'est lui-même qui le fait faire. — Ô ! mon Dieu ! s'écria-t-elle, qu'est cecy ? et quels conseillers sont ceux qui luy ont donné tel advis ? Mon Dieu ! je te supplie et te requiers de lui vouloir pardonner, car, si tu n'en as pas pitié, j'ay grand peur que cette offense ne lui soit pas pardonnée. Et soudain demanda ses heures et se mit en oraison et à prier Dieu, la larme à l'œil[3]. Bon nombre des chefs protestants et des principaux : Montgomery, le vidame de Chartres, Geoffroy de Caumont, logeaient au faubourg Saint-Germain. Si c'était par défiance, ce fut leur salut. En partant du Louvre pour gagner le Pré-aux-Clercs, il fallait suivre la rive droite de la Seine jusqu'au Châtelet, puis traverser successivement le pont aux Meuniers, la Cité, le pont Saint-Michel et redescendre le long de la rive gauche du fleuve jusqu'à la tour de Nesles. A la pointe du jour, réveillé par le bruit des cloches et la fusillade, Montgomery se lève et monte à cheval, se demandant d'où provient ce tumulte. Son incertitude n'est pas longue : tout au lointain, il voit venir à fond de train de nombreux cavaliers : ce sont Guise, d'Aumale, le bâtard d'Angoulême, et c'est bien à lui qu'ils en veulent. L'amiral mort, il est le seul chef redoutable des huguenots. Sans hésiter, et se fiant à la vitesse de son cheval, il prend la fuite. La poursuite est longue, acharnée. Ce n'est qu'à Montfort-l'Amaury que, désespérant de l'atteindre, ces chasseurs d'homme rebroussent chemin[4].

L'un de ceux qui eurent l'heureuse fortune d'échapper aux meurtriers, Geoffroy de Caumont, une fois hors de Paris, et en sûreté dans sa province, écrivit, de Castelnau, le 13 septembre, trois lettres à Catherine, à Charles IX et au duc d'Anjou. Elles jettent un jour nouveau sur ce qui se passa cette nuit-là, au Pré-aux-Clercs. Nous citerons en entier celle adressée à Catherine.

Madame, estant arrivé cheux moy avecques deux de mes gens seulement, et assés indisposé, j'ay estimé debvoir advertir Vos Majestés que l'esmotion survenue à Parys me contraygnit partir sans avoir test honneur de pouvoir bayser très humblement les mayns de Vos Majestés et entendre les commandements qu'il leur playroit me faire, combien que sans l'esmotion populayre je ne fusse party, ne sachant en ma conscience chose qui jamays aye donné occasion à personne que de me byen vouloyr. Toutes fois, voyant le trouble si grand et un nombre de gens armés venir de furye au cartier du faulxbourg St Germain, où je logeois, je prins party aveques un merveilleux regret de monter à cheval et me metre hors les fauxbourgs, atandant si je pour_ rois descouvrir ce que pouvoist estre, ce que je fis, suivy de quatre ou cinq des miens, sans aultres armes que nos espées. Estant dehors, je vy plusyeurs gentilshommes les uns après les aultres à cheval fort effrayés parmy lesquels je cherchay si je y pourrois apercepvoir mon frère et ses enfantz, quy estoint logés tout au devant du derrière de mon logis et, ne les trouvant poinct,m'en retornay vers ledit faulxbourg pour essayer d'en retirer mon frère et sesdicts enfants malades et fort jeunes ; mais je trouvay ledit faulxbourg saysy de toutes partz et l'endroict dudict logis tout playn d'harquebouziers, sans voyr moyen ny aparance d'en pouvoir aprocher, quy fust cause que je m'en retornay marry et à merveille estonné. En l'instant s'esleva un grand bruit et effroy parmi ceux qui estoient sortis, qui cryoient : Serrons-nous et gagnons pays, ce que, de mon conté, je fus forcé fayre pour un nombre de cavalerye qui se descouvroit et quy fist une charge ens laquelle je perdis de mes gens, et de là on commença d'avancer le pas à bon étient,et moy, ne cognoysant le pays qu'ils prenoynt, ne volus tenir ceste route, ains tornay vers le chemin de Chartres et entendant ceste esmotion durer dedans Parys j'entray en doubte qu'on en feroit ailleurs de mesures et qu'en l'équipage où j'estois, malaysement je ne m'en pourrois saulver, quy me fist résouldre de gagner ma maison, pour, incontinent après mon arrivée, en informer Vos Majestés et les tenir certaynes de mon immuable fidélité et affection à la grandeur d'icelles[5].

Dans sa lettre Caumont ne dit pas qu'il ait vu le Roi tirer d'une des fenêtres du Louvre[6].

Le Tocsain contre les massacreurs, ce libelle du temps, n'en fait pas mention.

D'Aubigné[7], Brantôme[8], Goulard, dans l'Estat de la France sous Charles IX[9], Barnaud, dans le Réveille-Matin, le prétendent.

Tout récemment, feu M. Bordier a reproduit le tableau du musée de Lausanne, attribué à Dubois, un peintre contemporain, réfugié en Suisse après le massacre[10], et s'en est servi pour affirmer la préméditation de la Saint-Barthélemy[11].

Un personnage de la fenêtre d'une maison braque une longue arquebuse.

Est-ce Charles IX ?

Le souvenir de sa fuite de Meaux lui est-elle revenue ?

Sa rapière à la main, il voulait s'élancer au rang des Suisses qui couvraient sa retraite pour se jeter sur les huguenots.

Affolé, grisé par la tuerie, le chasseur déloyal, ainsi que l'appelle d'Aubigné, a-t-il d'une des fenêtres du Louvre tiré sur les fuyards ?

A la rigueur, cela est admissible ; mais l'historien Soldan a observé, avec beaucoup de justesse, que le fait n'était ni prouvé, ni suffisamment démenti[12].

Le massacre une fois commencé, le Roi fit appeler Henri de Navarre et le prince de Condé : Mon frère et mon cousin, leur dit-il, ne vous effrayez pas et ne vous affligez pas de ce que vous entendrez ; si je vous ai mandés, c'est pour votre propre sûreté[13].

A quelques jours de là, il n'en fut pas de même : Le prince de Condé, écrivait, le 28 août, l'envoyé de Mantoue, n'ayant pas voulu s'humilier et ayant osé dire qu'il y avait 500 gentilshommes prêts à venger cette lamentable exécution, pris de colère, le Roi le menaça de son poignard, et se tournant vers le roi de Navarre : Quant à vous, montrez bonne volonté et je vous ferai bonne chère.

Le sang étanché, a dit Tavannes dans ses Mémoires, le sac commença ; Paris semble une ville conquise, et il n'exagère pas : J'ai vu de mes yeux, écrit l'envoyé de Mantoue, des soldats de la garde du Roi emmener des chevaux, emporter de l'argent et des objets précieux[14].

Les échevins s'en émurent. Pour beaucoup, piller c'est plus que tuer. Sur les onze à douze heures du matin, ils vinrent trouver le Roy et lui représentèrent que tant soldats de sa garde que toutes sortes de gens et peuple meslés parmi et sous leur ombre, pilloient et saccageaient plusieurs maisons et tuoient plusieurs personnes par les rues.

L'accès de colère de Charles IX avait fait place à la stupeur ; il commanda aux échevins et au prévôt des marchands de monter à cheval, de se faire accompagner de toute la milice de la ville et de faire cesser les meurtres, les pilleries, saccagements et sédition, et d'y avoir l'œil jour et nuit.

On eut beau proclamer à son de trompe et par tous les carrefours et lieux publics cette défense, le massacre n'en continua pas moins. Une fois que le peuple a pris goût au sang et qu'il a les armes dans les mains, il est malaisé de les lui arracher. Tous les soirs, mande l'ambassadeur M. de Saint-Paul, au duc de Savoie, l'on tue et puis l'on jette dans la Seine des huguenots[15].

Dans tous les temps, le surnaturel a eu prise sur les imaginations. Le bruit s'étant répandu qu'une aubépine venait de refleurir dans le cimetière des Innocents, le peuple de Paris crut y voir une approbation divine de la Saint Barthélemy, et s'y précipita aussi crédule, aussi affolé que cette foule qui, deux siècles plus tard, agenouillée dans le cimetière de Saint-Médard sur la tombe du diacre Pâris, implorait des miracles de sa toute puissante intervention[16].

 

 

 



[1] Archives de Modène.

[2] Mémoires de Marguerite de Valois, édit. de L. Lalanne, p. 34.

[3] Brantôme, édit, de L. Lalanne, t. X, p. 398.

[4] Voir Léon Marlet, Montgomery, Paris, Picard, 1590.

[5] Bibl. nat., fonds franç., n° 15553, f° 199.

[6] La chambre du roi faisait partie du gros pavillon de l'angle du sud-ouest qui, pour cette raison, s'appelait le Pavillon du Roi, masqué aujourd'hui par les additions de Perrault, voir Berty, Topographie du vieux Paris, t. Ier, p. 269.

[7] D'Aubigné, les Tragiques.

[8] Brantôme, édit. de Lalanne, t. V, p. 256.

[9] Goulard, l'Estat de la France, t. I.

[10] La peinture de la Saint-Barthélemy, Genève, 1875.

[11] M. Hermann Baumgarten, historien d'un grand mérite, et l'un des adversaires les plus autorisés de la préméditation de la Saint Barthélemy, a dit, à propos du tableau du peintre Dubois : L'on voit bien une maison, mais que ce soit le Louvre, rien ne le prouve ; l'on voit un homme qui tire, mais rien ne prouve que ce soit Charles IX ; d'ailleurs un tableau ne peut avoir la valeur d'un document historique. M. Bordier aurait-il découvert vingt tableaux représentant Charles IX tirant d'une fenêtre, cela ne prouverait rien encore. (Voir der Bartholomaüsnacht, Strasbourg 1882, page 257 ; voir Bulletin de l'histoire du protestantisme, t. V, p. 332 ; t. VI, p, 11 ; t, VII, p. 182 ; t. X, p. 433 ; Bernard, Procès verbaux des Estats de 1793, p. 768. (Documents inédits.) Fournier, l'Esprit de l'Histoire ; Berty, le vieux Louvre.

[12] Soldan, La France et la Saint-Barthélemy, Paris, 1855, p. 80.

[13] Lord Acton, la Strage di Sait Bartholomeo, appendice, p. 84.

[14] Archives de Modène.

[15] Le chiffre des victimes à Paris a été évalué à 10.000 par l'historien Davila et par Crespin, dans son Martyrologe ; à 7.000 par Haton, dans son journal ; à 6.000 par Bossuet ; à 5.000 par Mézeray et une relation espagnole du temps ; à 4.000 par Brantôme ; à 3.000 par Capilupi dans son Stratagème de Charles IX et par d'Aubigné dans son Histoire universelle : à 1.000 par Papyre-Masson, auquel nous devons une vie de Charles IX, et par l'auteur du Tocsain contre les massacreurs ; à 1.000 par l'historien contemporain La Popelinière et par l'abbé Caveyrac, dont la dissertation sur la Saint-Barthélemy a été réimprimée par Cimber et Danjon dans les Archives curieuses. Le légat Salviati, dans sa dépêche, a réduit le nombre des morts à quelques centaines. (Theiner, Continuation des annales de Baronius, t. Ier, p. 47.)

Charles IX ordonna, le 6 septembre, qu'un recensement des morts serait fait. Voir Bibl. nat., fonds Moreau, 1070.

[16] Theiner, Continuation des annales de Baronius, t. Ier, p, 330.