GABRIELLE D'ESTRÉES

ET LA POLITIQUE DE HENRI IV

 

XIX. — Dernières amours de Henri IV. - Mlle de Montmorency, princesse de Condé (1608-1610).

 

 

Au milieu de sa préoccupation européenne, de ces vastes et fabuleux projets, ce fut une des pages les plus étranges de l'histoire de Henri IV que cet amour impétueux, irrésistible, qu'il poussa jusqu'à l'extravagance, presqu'au déclin de sa vie, pour la princesse de Condé. Un roi de cinquante-sept ans, père de famille, qui s'éprend d'une jeune fille, la femme d'un de ses neveux, jusqu'à se jeter en fou dans les entreprises impossibles qu'on pardonnerait difficilement, même à un jeune homme ardemment amoureux ; et ce qu'il y a de plus inexplicable encore, celui qu'on a appelé le grave Sully seconde cette passion extravagante, comme un confident de comédie et un valet complaisant de prince.

Charlotte Marguerite de Montmorency avait été un bel enfant et déjà à quatorze ans le roi l'avait remarquée dans les ballets de la reine, à ce point, que lorsqu'il s'agit de la marier avec le maréchal de Bassompierre, qu'elle aimait, Henri IV s'adressant à son ami lui dit : Bassompierre, je suis devenu non-seulement amoureux, mais furieux et outré de mademoiselle de Montmorency ; si tu l'épouse et qu'elle t'aime, je te haïrai, si elle m'aimait tu me haïrais ; il vaut mieux que cela ne soit pas cause de rompre notre très-bonne intelligence, car je t'aime d'affection et d'inclination, je suis résolu de la marier à mon neveu, le prince de Condé[1], et de la tenir prés de ma famille ; ce sera l'entretien et la consolation de la vieillesse où je vais désormais entrer ; je donnerai à mon neveu, qui est jeune et qui aime mieux cent mille fois les chasses que les dames, cent mille francs par an pour passer son temps, et je ne veux d'autre grâce d'elle que son affection sans rien prétendre davantage[2].

Ce rêve de Henri IV avait été accompli ; la belle entre les belles avait épousé le prince de Condé, les noces furent célébrées à Chantilly, le 17 mai 1609, sans grande cérémonie ; le duc de Montmorency donnait à sa fille cent mille écus, le roi cent cinquante mille livres de revenus ; mais le prince de Condé à qui Henri IV, selon la méchante expression de la marquise d'Entragues : avait voulu abaisser le cœur en lui haussant la tête[3], échappa presque subitement à la cour et vint s'abriter dans le château de Muret[4].

Le roi Henri IV fut en plein désespoir de cette absence et c'est à son commandement que le poète Malherbe composa des stances sous le nom d'Alcandre.

Donc cette merveille des cieux,

Parce qu'elle est chère à mes yeux,

En sera toujours éloignée ;

Et mon impatiente amour,

Par tant de larmes témoignée,

N'obtiendra jamais son retour[5].

Mes vœux donc ne servent de rien,

Les dieux ennemis de mon bien,

Ne veulent plus que je la voie,

Et semblent que de rechercher,

Qu'ils me permettent cette joie,

Les invitent à me l'empêcher.

O beauté, reine des beautés.

Seule de qui les volontés,

Président à ma destinée ;

Pourquoi n'est, comme la Toison,

Votre conquête abandonnée,

A ressort d'un autre Jason ?

Quels feux ; quels dragons, quels taureaux.

Quelle horreur de monstres nouveaux,

Et quelle puissance de charmes

Pourraient empêcher qu'aux enfers.

Je n'allasse avecque les armes.

Rompre vos chaînes et vos fers.

Ces strophes étalent bien ardentes, bien folles pour un Jason de cinquante sept ans, et les actions du roi étaient plus insensées encore que les paroles. Pour obtenir un rendez-vous de celle qu'il aimait, Henri IV rôdait nuit et jour autour de Muret, de Saint-Leu, de Mello, aux tours suspendues sur les rochers séculaires et des autres châteaux où se trouvait la princesse de Condé. Le roi accompagné de M. de Vendôme, des frères d'Elbène, du capitaine de John et du chevalier du guet, tous déguisés et portant de fausses barbes, furent poursuivis à Saint-Leu par le prévôt qui les prit pour des voleurs. Henri IV en avait maigri jusqu'à ne plus avoir que la peau sur les os ; il parlait même de se détruire : un jour il se déguisa en fauconnier pour attirer les regards de sa belle ; une autre fois en valet de chiens[6]. Dans sa douleur Henri IV disait :

Pour le moins la Haine et l'Envie,

Ayant leur rigueur assouvie ;

Quand j'aurai clos mon dernier jour,

Oranthe sera sans alarmes.

Et mon trépas aura des larmes,

De quiconque aura de l'amour.

Le poète Malherbe ne voulait pourtant pas que le roi se désespérât : il faisait luire au loin le triomphe de l'amour :

N'en doute pas quoiqu'il avienne,

La belle Oranthe sera tienne.

C'est chose qui ne peut faillir ;

Le temps adoucira les choses.

Et tous deux vous aurez des roses

Plus que vous n'en sauriez cueillir.

Le roi avait offert toute espèce de dignité au prince de Gondé qui, noblement jaloux de son honneur, ne voulait rien entendre ; Sully, le grave Sully, le plus facile courtisan de Henri IV lui disait : Sire, si vous eussiez cru le conseil que je vous donnais, il y a quinze jours, vous eussiez mis le prince de Condé à la Bastille où vous le trouveriez maintenant et je vous l'eusse bien gardé. — C'est pourtant ce Sully, le vieux rapace, dont les historiens philosophes ont fait un héros de vertu.

Une circonstance fut saisie avec avidité par le roi. Les couches de la reine Marie de Médicis avançaient, et il était d'antique usage qu'au baptême d'un fils de France assistassent tous les princes du sang ; le prince de Condé pouvait-il s'en dispenser, et s'il venait à Fontainebleau ne serait-ce pas avec la princesse tant aimée ? Condé s'y était d'abord refusé, Sully sans honte et sans vergogne, engagea Marie de Médicis à tenter elle-même une démarche auprès du prince. Voici ce qui fut arrêté : la reine, femme légitime de Henri IV, inviterait la princesse de Condé ; elle ne la quitterait ni la nuit, ni le jour et l'incomparable beauté resterait toujours dans ses appartements. Nouveaux refus du prince, alors Sully fit entendre qu'on pourrait traiter cette absence comme un crime de lèse-majesté qui serait suivi d'une confiscation de biens ; et sous toute garantie de la reine, la princesse de Gondé vint à Fontainebleau assister à ses couches[7].

Il faut voir la joie d'enfant que manifeste Henri IV sur le retour de la princesse à Fontainebleau.

Revenez, mes plaisirs, ma dame est revenue,

Et les vœux que j'ai fait pour revoir ses beaux yeux,

Rendant par mes soupirs ma douleur reconnue,

Ont eu grâce des cieux.

Peut-on voir ce miracle, où le soin de nature,

A semé comme fleurs tant d'aimables appas.

Et ne confesser point qu'il n'est pire aventure.

Que de ne la voir pas.

Avec que sa beauté toutes beautés arrivent.

Ces déserts sont jardins de l'un à l'autre bout.

Tant l'extrême pouvoir des grâces qui la suivent.

Les pénètre partout[8].

Cette passion étrange, coupable, secondée par Sully, était si grande, dit l'Estoile, qu'on l'en vit changer en moins de rien, d'habitude, de barbe et de contenance, se montrant si échauffé à la chasse de cette belle proie pour laquelle avoir il mettait tout le monde en besogne, jusques à la mère du mari, qu'il donna juste subjet à M. le prince de se plaindre, si que craignant la commune fortune de la cour qui lui semblait déjà (et non sans raison) preste à lui fondre sur la teste, demanda congé à Sa Majesté pour lui et pour elle de se retirer en une de ses maisons, et après un rude refus, se fascha jusqu'aux reproches et aux injures[9].

La juste indignation du jeune prince fut très grande et il résolut de fuir encore la cour. Le roi et son conseil avait fait du retour de la princesse une grosse affaire. On avait mis dans les intentions de cet amour la duchesse de Momorency[10], et la jeune femme était elle-même flattée de cet hommage, car elle avait envoyé au roi son portrait peint par un artiste alors célèbre du nom de Ferdinand. Un grand parti opposé à Marie de Médicis donnait à espérer aux Montmorency la double dissolution du mariage : 1° de mademoiselle de Montmorency, avec le prince de Condé ; 2° du roi avec Marie de Médicis pour cause d'adultère constaté, et la princesse de Condé eût alors été reine de France et de Navarre.

Quand Henri IV, apprit la fuite de la princesse de Condé, il jouait en son petit cabinet ; le Chevalier du guet lui en porta la nouvelle : mon ami, dit le roi à Bassompierre, je suis perdu ; cet homme (le prince de Condé), emmène sa femme dans un bois, je ne sais si c'est pour la tuer ou pour la conduire hors de France. Il se retira dans la chambre de la reine avec le marquis de Cœuvre, le comte de Cramail, d'Elbène et Loménie, et il envoya chercher ses ministres[11]. Ce ne serait pas à croire la puissance insensée de cet amour sur le roi, la désolation que causa l'absence de la princesse, si le témoignage n'en restait encore. Cette douleur, le poète Malherbe fut toujours chargé de l'exprimer :

Ô beauté non pareille,

Ma chère merveille,

Que le rigoureux sort

Dont vous m'êtes ravie,

Aimerait ma vie,

S'il me donnait la mort.

Qu'elle pointes de rage,

Ne sent mon courage

De voir que le danger,

En vos ans les plus tendres,

Menace vos cendres

D'un cercueil étranger.

Aussi suis-je un squelette

Et la violette,

Q'un froid hors de saison

Ou le soc a touchée,

De ma peau desséchée

Est la comparaison.

Deux beaux yeux sont l'empire

Pour qui je soupire,

Sans eux rien ne m'est doux ;

Donnez-moi cette joie

Que je la revoie,

Je suis Dieu comme vous.

La gloire même des batailles ne peut consoler le vieux Céladon, dans sa douleur profonde :

Dieux qui, les destinées,

Les plus obstinées,

Tournez de mal en bien ;

Après tant de tempestes,

Mes justes requêtes

N'obtiendront-elles rien ?

Mon soin n'est point de faire

En l'autre hémisphère,

Voir mes actes guerriers

Et jusqu'aux bords de l'onde,

Ou finit le monde,

Acquérir des lauriers[12].

Ces vers étaient bien chevaleresques, bien moyen-âge, pour exprimer une passion toute païenne, et Malherbe, qui avait étudié l'antiquité, aurait mieux fait de chercher ses comparaisons dans ces bas reliefs des villas romaines ou les satyres lascifs poursuivent les nymphes éperdues jusque dans les bois sacrés au pied de la statue du dieu Pan.

Pour apaiser la grande douleur du roi, le conseil résolut d'envoyer Testu, chevalier du guet et le sieur Lachaussée, exempt des gardes, par deux côtés différents, afin d'arrêter le prince de Condé et sa femme, partout où ils seraient trouvés. Le roi pleurait comme un enfant ou entrait dans une colère indicible, menaçant de faire trancher la tête au prince de Condé, comme criminel de haute-majesté.

Le prince de Condé, bravant toutes ces colères et ces poursuites, s'était dirigé avec la princesse, sa femme, vers la forêt de Créci : là il quitta son caresse et monta à cheval. Rochefort, un de ses plus fidèles serviteurs, prit la princesse en croupe comme pour une partie de chasse ; elle ne savait pas où on la conduisait, Rochefort, avait parlé d'une simple course aux bois, une des distractions aimées de la princesse ; ce ne fut qu'à quelques lieux au-delà de Soissons, que Rochefort, lui annonça que l'on quittait la France. Dans le petit poème en vers écrit sur cette fuite du prince de Condé, qu'a publié Claude Enoch Virey, secrétaire intime du prince[13], on lit que la belle fugitive versa quelques larmes.

Le souvenir d'un père en si tendre jeunesse,

Un tel éloignement pique au cœur la princesse

Et lui fait naître au yeux (des beaux yeux les plus beaux),

Prête à larmoyer petites gouttes d'eau,

Qui restreintes dedans faisaient une brillure,

Qui plus que diamants avaient belle esclature.

Il semble résulter des correspondances, qu'il fut besoin de ruse et presque de violence, pour entraîner la princesse de Condé au dehors des frontières. On disait qu'à la fin elle s'était enorgueillie de l'amour de Henri IV, qu'elle avait rêvé le trône de France, en favorisant les folles espérances du vieux roi[14]. Quoiqu'il en soit, la princesse quitta sa patrie avec douleur et toujours en croupe sur une haquenée, comme les dames errantes des romans de chevalerie, elle vint à Bruxelles. Menacée par les dépêches répétées du roi, l'archiduc gouverneur des Pays-Bas[15], n'osa pas donner asile au prince et à la princesse de Condé, qui vinrent s'abriter dans les domaines de Nassau, sous la protection du prince d'Orange.

Il est impossible de dire tous les excès de la colère de Henri IV, à la suite de cette résolution, que commandait l'honneur de la maison de Condé. Toute sa diplomatie en fut occupée et pendant trois mois les dépêches des ambassadeurs ne parlèrent que de la fuite du prince et des menaces du roi contre les États qui lui donnaient asile[16]. Condé, réfugié d'abord à Cologne, traversa l'Allemagne pour se rendre à Milan, où le roi d'Espagne le prit sous sa protection, tandis que la princesse restée sous la surveillance du prince d'Orange, était en butte à tous les pièges, à tous les subterfuges des agents du roi de France. Ces pièges sont étroits, indignes ; on aurait compris une expédition de chevaliers, pour aller délivrer une princesse captive, mais une intrigue d'enlèvement conduite sans dignité rendait le roi parfaitement ridicule et odieux. Le marquis de Cœuvre, le frère de la belle Gabrielle[17], était chargé de préparer l'enlèvement de la princesse de Condé à Bruxelles ; on avait entouré la jeune femme de personnes toutes dévouées au roi Henri ; la marquise de Berny, la dame d'honneur lui remettait les lettres et les vers que le vieux Céladon lui adressait pour toucher son cœur ; on avait même proposé un enlèvement à la suite d'un feinte maladie. Mais le roi d'Espagne avait écrit à l'archiduc de veiller avec une grande sollicitude sur les moindres actions des agents français, d'accorder toute protection au prince de Condé, pour empêcher qui ne lui fut fait la moindre violence.

Cette affaire diplomatique, devint si grave que Philippe III s'en occupa lui-même, ce qui est constaté par ses dépêches intimes écrites à ses ambassadeurs : je lis dans vos dernières dépêches, les soins et les grands mouvements que se donne le roi de France pour faire revenir de Flandre[18] le prince de Condé et sa femme. Je vous félicite de la prudence que vous avez déployée en cette occasion ; sans doute le roi très-chrétien ne peut s'offenser que je prenne sous ma protection un prince dont je veux conserver l'honneur[19]. J'ai écrit à mon neveu l'archiduc, pour qu'il ne permette jamais qu'on fasse la moindre violence au prince de Condé. Mais faites savoir au roi de France, que je n'agis ainsi que dans son intérêt et pour un prince de sa famille. Si le roi de France ne se rend pas à mes paroles, il me paraîtra manquer à l'amitié qui nous unit ; vous m'avertirez aussitôt de la réponse de S. M., et vous n'oublierez pas de lui faire observer que le prince de Condé a déclaré qu'il ne rentrerait jamais en France du vivant du roi pour le peu de sécurité que lui inspiraient ses promesses[20]. J'écris en même temps au comte de Hanovre, qui réside dans le marquisat de Gueldre, de s'acheminer avec un grand secret vers le prince de Condé ; vous lui écrirez et le tiendrez au courant de ce qu'il dit et prépare à Paris, à son sujet. En général vous aurez toujours l'air de montrer beaucoup de faveur aux volontés du roi de France et vous ferez tout le contraire par les moyens et les ressources que j'attends de votre prudence.

Le roi Philippe III espérait sans doute tirer un grand parti des folles persécutions du roi de France contre le prince de Condé ; l'Espagne s'alarmait surtout des armements considérables du roi de France et l'ambassadeur reçut l'ordre d'en demander une explication au roi lui-même. Sire, je suis ici de la part du roi d'Espagne, mon maître, pour savoir de S M., pourquoi elle réunit une si puissante armée et si c'est contre lui que V. M. arme. — Si je lui avais manqué comme il l'a fait envers moi, peut-être aurait-il droit de se plaindre. — En quoi le roi mon maître a-t-il manqué à V. M. ?Il a entrepris sur mes villes ; il m'a corrompu le maréchal Biron, le comte d'Auvergne et maintenant il reçoit le prince de Condé. — Sire, il ne pouvait refuser la porte à un prince qui s'est jeté entre ses bras et vous-même, Sire, ne l'eussiez-vous pas fait ?Non, je n'aurai cherché qu'une chose, c'est à le réconcilier avec son maître. — Mais Sire, V. M., n*a-t-elle pas reçu Antonio, Ferez ; à la vue de tous, n'a-t-elle pas assisté les Pays-Bas d'hommes, d'argent ? Au reste, mon seul but est de savoir si c'est contre le roi mon maître, que se font les armements, en ce cas mon maître peut disposer de cent mille hommes, V. M. peut le savoir. —Vous vous trompez, M. l'ambassadeur, en Espagne ce ne sont pas des hommes, mais des ombres (faisant allusion au mot hombres, qui signifie homme, en Espagnol). Si le roi votre maître m'oblige de monter à cheval, j'irais entendre la messe à Milan, déjeuner à Rome et dîner à Naples. — Sire, en allant de ce pas, V. M. pourrait bien aller à Vêpres en Sicile[21].

 

 

 



[1] Henri de Bourbon, deuxième du nom, né le 1er septembre 1588 ; sa mère était la princesse Charlotte-Catherine de la Trémoille.

[2] Mémoire de Bassompierre, chap. VII.

[3] Journal de l'Etoile, 1609.

[4] Situé à trois lieues de Soissons.

[5] Stances pour Henri-le-Grand, sous le nom d'Alcandre, au sujet de l'absence de la princesse de Condé, sous le nom d'Oranthe.

[6] Virey, l'Enlèvement innocent ou la retraite clandestine de monseigneur le prince et la princesse de Condé.

Qu'en fauconier tenant sur le poing un oiseau.

Et un autre parlant de la court du chasteau,

Elle, a une fenestre, et après en carosse

Qu'il fesait le valet de chien.....

[7] Le Journal l'Etoile, rapporte ce que la reine pensait de l'étrange service qu'on lui demandait, 1609.

[8] Malherbe, sur le retour d'Oranthe à Fontainebleau, 1609.

[9] Journal de l'Etoile, 1609.

[10] Le médisant Tillemont des Réaux, ne manque pas de le dire, t. I, p. 169 et 173. Les lettres du Connétable, semblent aussi l'indiquer.

[11] Mémoires de Bassompierre, t. I, p. 57.

[12] Malherbe, Chanson faite pour Henri-le-Grand, sur la dernière absence de la princesse de Condé, 1609.

[13] Biblioth. imp. fond. Du Puy, n. 72, comparez avec l'autre récit clandestina fuga : Louis d'Aloigni, marquis de Rochefort était chambellan du prince de Condé.

[14] Lettres missives de Henri IV, t. 7, p. 837.

[15] Albert, archiduc d'Autriche, 6e fils de l'empereur Maximilien.

[16] Relacione della fuga de Francia, de Henrico de Borbone, principe de Condé, primo principe del sangue réale de Francia et de quello che ne segui, fino el suo ritourno à Parigi.

[17] François-Annibal d'Estrées, marquis de Cœuvre.

[18] El cuydado y la diligenzia que haza este rey. Dépêche à don Juan de Cardenas, 6 février 1610, archives de Simancas, A. 59.

[19] Sino por guardar su honor.

[20] Per la poca seguridad que tiene de sui promesos : dépêche à don Cardenas (archives de Simancas, t. A, p. 59).

[21] Biblioth. imp. Mss. de Béthune, n. 9140, f. 61 et Portefeuille Fontanieu, n. 458, 459.