CLOVIS ET LES MÉROVINGIENS

 

PIÈCES JUSTIFICATIVES ET ADDITIONS.

 

 

EXTRAITS DES CONCILES DES GAULES.

(429 — 750)

 

429 Troyes, en Champagne. — Saint Loup et saint Germain d'Auxerre sont choisis pour aller en Angleterre contre les Pélagiens.

439 Riez, en Provence. — Saint Hilaire d'Arles y préside. — On remédie aux désordres de l'Église d'Embrun.

441 Orange. — Pour protéger les serfs qui se réfugient dans les églises. — Condamner ceux qui les y poursuivent.

442 Vaison. — Discipline ecclésiastique. — L'évêque ne doit pas publier le crime de ses diocésains.

452 Arles. — On défend de mettre les affranchis en esclavage pour crime d'ingratitude.

453 Angers. — Dépose les clercs, qui, dans leurs affaires, s'adresseraient aux juges laïques.

465 Vannes, en Bretagne. — Ordonne de chasser de l'église les clercs qui observaient les augures.

500 Lyon. — Les Ariens furent convaincus d'erreurs par saint Avit, et plusieurs se convertirent.

506 Agde. — Discipline ecclésiastique. — L'établissement des chapelles domestiques pour les familles éloignées de l'église paroissiale.

511 Orléans. — Ordonne que les fils, petits-fils, les arrière-petits-fils des clercs restent sous la juridiction de l'évêque. — On défend à tout particulier de se présenter pour entrer dans le clergé, sans avoir des lettres du roi ou du juge.

533 Orléans. — Supprime l'ordre des Diaconesses. — Défend aux prêtres d'habiter avec des laïques, mais qu'ils restent seuls ou qu'ils s'associent avec d'autres clercs. — Défend l'usage des viandes suffoquées.

535 Clermont, en Auvergne. — Ordonne que les seigneurs des Francs, et les Anciens qui se trouveront dans les châteaux, ou bien à la suite de la cour, seront tenus, à Pâques, à la Pentecôte et à Noël, de se rendre chacun dans la ville capitale de la cité où il est domicilié, pour y célébrer ces fêtes avec l'évêque.

557 Paris. — Pour empêcher l'usurpation du bien des églises.

567 Tours. — Discipline ecclésiastique. — L'évêque qui est marié doit vivre avec sa femme comme avec une sœur. — Elle est appelée Episcopa.

577 Paris. — Chilpéric accuse Prétextat, évêque de Rouen, comme ayant favorisé la révolte de son fils Mérovée.

580 Berni, près Compiègne. — Grégoire de Tours est justifié d'une accusation que le comte Leudaste avait portée contre lui.

583 Lyon. — Ordonne qu'en chaque ville il y aura un logement séparé pour les lépreux, qui seront nourris et vêtus aux dépens de l'église.

585 Valence. — Dix-sept évêques confirment les donations faites aux églises par le roi Gontran.

585 Maçon. — Ordonne la cessation de toute œuvre servile et de toute plaidoirie le dimanche.

586 Auxerre. — Défend de se déguiser en cerfs, en vaches et d'autres animaux le 1er janvier. — Les femmes sont obligées, en communiant, d'avoir sur la tête leur dominical ou voile qu'elles portaient le dimanche.

589 Narbonne. — Proscrit un reste du paganisme qui consistait à s'abstenir de travailler le jeudi, parce qu'il était consacré à Jupiter.

590 Gabalitanum, du Gévaudan. — L'on condamne Tétradie, femme d'Eulalius, comte auvergnat, devenue concubine du comte Didier du vivant de son époux, à rendre à celui-ci, sur ses propres biens, quatre fois autant qu'elle avait emporté de sa maison, avec la note de bâtardise attachée aux enfants qu'elle avait eus de Didier.

603 Chalon-sur-Saône. — Brunehaut fait déposer saint Didier, évêque de Vienne, pour l'avoir reprise sur ses désordres.

615 Paris. — De toutes les provinces des Gaules, réunies sous le roi Clotaire. — Les grands du royaume assistent à ce concile. — Clotaire leur donne la satisfaction qu'ils demandaient sur les cens et péages établis par ses prédécesseurs et sur les biens qu'ils leur avaient enlevés.

627 Clichi, près Paris. — Assemblée, convoquée par Clotaire, pour régler tout ce qui pourrait contribuer à la tranquillité de l'État et de l'Église.

652 Clichi. — Privilège de l'abbaye de Saint-Denis souscrit par Clovis II, par Béroalde et par vingt-quatre évêques.

660 Nantes. — Permet d'enterrer les morts dans le parvis, ou porche, exedra, de l'église, mais jamais dans l'église.

670 Bordeaux. — Assemblé par les ordres de Childéric, en présence du comte Loup. — On y travailla au rétablissement de la paix dans le royaume et à la réformation de la discipline.

676 Créci, dans le Ponthieu. — Concerne la discipline monastique. — Enjoint aux moines et aux abbés d'observer la règle de saint Benoît.

674 Gaules. — Assemblé par ordre du roi Thierri et du maire Ébroïn. — On presse saint Léger de s'avouer coupable de la mort de Childéric II.