ÉTUDES SUR LE PÉLOPONNÈSE

L'ACHAÏE

CHAPITRE UNIQUE.

 

 

En quittant les monts Aroaniens et l'Arcadie pour gagner le golfe de Corinthe, on arrive en quelques heures au bord de la mer. Des dernières hauteurs, l'œil embrasse l'ensemble de cette belle vue qui va se dérouler lentement, comme un panorama, à chaque pas sur les côtes de l'Achaïe, jusqu'à ce qu'elle se revête, à Sicyone, de tout son charme, à Corinthe, de toute sa grandeur. Depuis le promontoire Anti-Rhium, la clef du golfe, jusqu'au promontoire de Junon Acræa et jusqu'au fond de la mer des Alcyons, apparaît le littoral de la Grèce continentale ; le détroit qui le sépare du Péloponnèse à, par moments, si peu de largeur, qu'on dirait un fleuve, si un fleuve pouvait égaler l'azur et le calme de ses eaux.

La route aboutit à la mer sur la droite du Buraïcus, petit torrent qui coulait près de la ville de Bura et lui devait son nom. Bura, moins connue qu'Hélicé, située quarante stades plus à l'ouest, fut enveloppée avec elle dans une de ces grandes catastrophes qui consternent, non pas seulement un peuple, mais un siècle entier. C'est le pendant de Pompéi et d'Herculanum.

Hélicé était la ville la plus florissante de l'Ægiale, capitale des I9niens, qui la fondèrent, capitale des rois achéens, quand ils eurent chassé les Ioniens, siège de l'assemblée et du gouvernement républicain, quand la forme démocratique fut substituée à la royauté. Homère, en la nommant, lui donne l'épithète d'εύρεΐαν, qu'il ne donne qu'aux grandes villes. Bâtie sur le bord de la mer, elle était consacrée au dieu des flots, et le nom de Neptune Héliconien était en telle vénération qu'il fut transporté par les Ioniens à Milet et à Téos[1] ; Homère en parle plusieurs fois dans ses vers.

Ainsi mugit le taureau qu'on traîne à l'autel du dieu Héliconien, dit-il quelque part[2]. Dans un autre passage, Junon reproche au dieu de ne point voler au secours des Grecs, qui lui portent à Hélicé et à Ægæ tant d'agréables présente[3].

Je remarque le nom d'έννοσίγαιε que lui donne en ce moment sa sœur. Ce fut, en effet, cette puissance qui ébranle la terre qu'éprouvèrent les Héliciens : triste récompense de tant de prières et de tant de sacrifices.

Deux ans avant la bataille de Leuctres, dans l'hiver de 373, pendant la nuit, un tremblement de terre renversa de fond en comble la ville d'Hélicé[4] ; les eaux de la mer, franchissant leurs limites, ensevelirent et les ruines et les habitants de cette malheureuse cité. Neptune n'épargna même pas son temple, et les flots s'élevèrent jusqu'à la cime du bois qui lui était consacré. Dans sa colère, il ne souffrit pas davantage que les cadavres fussent retirés et reçussent la sépulture. Le sol même de la ville s'était abîmé sous les eaux.

Toute l'Achaïe consternée chercha l'explication de ce désastre. Les anciens ne voulaient aux bouleversements terrestres que des causes divines. C'était là toute leur physique. On se rappela que des suppliants avaient été arrachés aux autels et massacrés[5]. D'autres[6] parlaient des refus qu'avaient opposés les Héliciens aux Ioniens d'Asie, qui voulaient qu'ils leur cédassent la statue du dieu. Quelques-uns[7] accusaient leur violence à l'égard des députés ioniens qu'ils n'avaient même pas laissé sacrifier sur l'autel, et dont ils avaient dispersé les offrandes. Élien dit même qu'ils les égorgèrent dans le temple, de concert avec les habitants de Bura[8].

Aussi Bura fut-elle enveloppée-dans la même ruine. Tous ses habitants périrent également sous les débris de leur patrie, et leurs cadavres ne furent protégés que par la position de là ville sur la montagne. Comment ne pas reconnaître l'éclatante vengeance du dieu ? Ægium, distante de quarante stades comme Bura, n'avait pas éprouvé la moindre secousse[9] ! Au reste, les avertissements du ciel n'avaient pas manqué ! les sources avaient tari ; le soleil s'était montré ou plus rouge que le sang ou voilé de noir ; des feux avaient sillonné le ciel, et la terre avait fait entendre de sourds mugissements[10] !

Le territoire d'Hélicé fut réuni à celui d'Ægium, qui hérita en même temps de sa prospérité et devint la capitale de l'Achaïe. Quant à Bura, comme un petit nombre de ses habitants avaient survécu, ils fondèrent une seconde fois leur ville anéantie ; riches de tant d'héritages, ils firent venir pour l'embellir le marbre du Pentélique ; et appelèrent le sculpteur Euclide, Athénien.

Mais le souvenir de cet événement se perpétua pendant des siècles : les matelots montrèrent toujours la place d'Hélicé. Ils faisaient même un grand détour pour ne point se briser contre un Neptune de bronze qui se maintenait à fleur d'eau sur sa base[11] : statue de la Vengeance éternisée.

Les Romains en parlaient encore, poètes comme naturalistes :

Si quæras Helicen et Buran, Achaïdos urbes

Invenies sub aquis, et adhuc ostendere nautæ

Inclinata solent cum mœnibus oppida mersis[12].

Helicen et Buran, dit Pline, in sinu Corinthio, quarum in alto vestigia apparent[13].

Mais le poète et le prosateur se trompent tous les deux ; Bura, située sur une montagne escarpée, à une lieue de la mer, ne pouvait se voir sous les eaux ; de plus, elle avait été reconstruite à son ancienne place. Hélicé avait véritablement disparu. Du temps de Pausanias, les ruines se voyaient encore un peu, quoique rongées par l'action de la Mer[14].

Il parait, du reste, que la colère de Neptune dure encore. Le 23 août 1817, Ægium à son tour (aujourd'hui Vostilza) fut aux deux tiers renversée par un tremblement de terre, et cinq villages, sur le territoire de l'antique Hélicé, furent cornplétement anéantis.

A l'orient de Bura, en s'avançant vers Sicyone, se présente bientôt Crathis, qui roule, mêlées à ses eaux, les eaux du Styx, et ne tarit jamais[15] : éloge qu'on ne saurait adresser à la plupart des torrents qui arrosent l'Achaïe ; car ils se dessèchent dès que l'été a fondu les dernières neiges. Sur les bords du Crathis était Ægæ, où Neptune n'était pas moins vénéré qu'à Hélicé[16]. comme le prouvent les vers d'Homère cités plus haut, et ces autres vers :

Neptune arrive à Ægæ ; là, au fond de lamer, était construit son magnifique palais tout en or, éclatant, éternel[17].

Elle fut abandonnée par ses habitants à cause de sa faiblesse. Ægire, située quelques stades plus loin, sur le Crius, s'agrandit à leurs dépens, et leur offrit une nouvelle patrie où le nom même était à peine changé.

Dans le principe, Ægire s'appelait Hypérésia, et Homère ne la tonnait que sous ce nom[18]. Mais dans une guerre contre les Sicyoniens, les habitants, par une ruse digne d'Annibal, rassemblèrent toutes les chèvres du pays, et pendant la nuit, leur attachèrent aux cornes des torches allumées[19]. L'ennemi, croyant qu'ils avaient reçu du renfort, s'éloigna en toute hâte. On éleva un temple à Diane, à l'endroit où s'était arrêtée la plus belle chèvre, chef de ces étranges auxiliaires, et la ville reconnaissante prit elle-même le nom d'Ægire. Toutes ses monnaies portaient l'image d'une chèvre. Il est à remarquer qu'à quelques lieues de distance trois villes portaient des noms analogues : Ægæ[20], Ægium, Ægire.

Nous retrouvons à Ægire le sculpteur athénien Euclide, qui fut appelé ensuite à Bura. ll avait fait en marbre pentélique la statue de Jupiter. L'hostilité de Sicyone expliqué pourquoi les Achéens ne s'adressaient pas de préférence aux artistes si célèbres et si nombreux de cette ville toute voisine. Et puis, le nom d'Athénien avait tant de prestige ! Ægire était à douze stades de la mer ; mais elle avait un port qui est marqué aujourd'hui par quelques pierres éparses sous les eaux. Les habitants du pays les appellent Mavra litharia (les pierres noires).

Enfin, la dernière ville de l'Achaïe, à l'orient, était Pellène, qui est citée également dans le recensement homérique[21]. Située sur une colline très-élevée et assez éloignée de la mer, elle avait, comme Ægire, un port où les Argonautes avaient abordé, disait-on et qui, pour cette raison, s'appelait Aristonautæ[22]. Il est difficile d'en reconnaître la place. Pour les galères anciennes, que fallait-il, surtout dans un golfe aussi hospitalier que le golfe de Corinthe ? Un repli de la cèle et une plage sablonneuse où l'on pût tirer à sec les vaisseaux. On voyait à Pellène une statue de Minerve en ivoire et en or. Les habitants prétendaient qu'elle était l'œuvre de Phidias, et qu'il l'avait faite avant la vierge du Parthénon. On célébrait aussi à Pellène des jeux assez renommés, dont Pindare fait mention[23].

Le Sys séparait le territoire de Pellène de celui de Sicyone. C'était le dernier fleuve de l'Achaïe. L'Achaïe justifie bien son nom primitif d'Ægiale. Ce n'est qu'une côte, qu'une longue lisière de terres et de rochers resserrés entre les montagnes de l'Arcadie ou de l'Élide et la mer. Elle s'étendait depuis la Sicyonie jusqu'au promontoire Araxe, en face de l'île de Céphallénie, c'est-à-dire sur tout le littoral septentrional du Péloponnèse. Le pays passait pour pauvre et stérile dans l'antiquité ; niais il est singulièrement enrichi aujourd'hui par la culture du raisin de Corinthe.

Les auteurs ne nous apprennent même pas si les Ægialiens étaient de race pélasgique, comme cela parait vraisemblable. Chassés par les Ioniens, ils pausèrent en Italie et en Sicile, et y portèrent les noms des lieux qu'ils quittaient (Crathis, Sélinus, Sybaris, Léontion, Panorme). Les Ioniens, chassés à leur tour par les Achéens, allèrent en Asie, après une halte de cinquante ans dans l'Attique, et fondèrent, en Carie el en Lydie, douze villes, en souvenir des douze villes qu'ils occupaient dans l'Ægiale. Ces dernières étaient, d'après Hérodote et Strabon[24], en allant de l'est à l'ouest : Pellène, Ægine, Ægæ, Bura, Hélicé, Ægium, Rhypes, Patræ, Pharæ, Olénus, Dymé, Trytée. Polybe met Léontion et Cérynéa à la place de Rhypes et d'Ægæ[25].

Les Achéens, chassés eux-mêmes d'Argos et de Lacédémone par les Doriens, avaient perdu leur roi Tisamène, petit-fils d'Agamemnon, dans la bataille qu'ils livrèrent aux Ioniens. Mais ses fils Sparton, Daïmenès, Tellis, Léontamènes, son frère Damasias, ses parents plus éloignés Préygènes et Patréus se partagèrent le pays conquis et le pouvoir.

L'Ægiale, qui prit de ces derniers. maîtres le nom d'Achaïe, resta dès lors plus que jamais isolée de la Grèce et oubliée de l'histoire. Les Achéens, cette race glorieuse tant chantée par Homère, qui étend leur nom à tous les Grecs, s'ensevelirent dans le calme et l'égoïsme, indifférents même à l'invasion des Perses, jusqu'au mur où, opprimés à leur tour, ils reparurent avec tant d'éclat aux dernières heures de la Grèce épuisée et de la liberté mourante.

Aussi la Grèce jetait-elle parfois un regard d'envie sur la sage conduite et l'heureuse situation de ce pays. A une époque inconnue, la royauté avait été abolie[26]. Le gouvernement démocratique, établi à sa place, était si habilement constitué, les affaires publiques étaient administrées avec tant de simplicité et d'ordre[27], que les habitants de la Grande Grèce, soulevés contre les pythagoriciens, empruntèrent aux Achéens la plupart de leurs lois et de leurs coutumes. Les Thébains ne voulaient d'autres arbitres de leurs différends avec Sparte que les députés de l'Achaïe réunis à Ægium.

Nous avons peu de détails sur cette sage constitution de l'Achaïe. La base de la confédération politique était la plus parfaite égalité. Chaque ville possédait à peu près la même étendue de territoire, le même nombre d'habitants, et comptait dans son district sept à huit bourgs très-peuplés. Il était donc naturel qu'elles envoyassent toutes autant de députés à l'assemblée générale qui se tenait à Hélicé, et, après la destruction d'Hélicé, à Ægium, au centre de l'Achaïe. Réunie au milieu du printemps, l'assemblée réglait les affaires extérieures, en petit nombre, du reste, votait les lois nécessaires, lois uniformes pour toutes les villes, puisqu'elles avaient déjà les mêmes mœurs et les mêmes magistratures, nommait des délégués pour faire exécuter les lois, puis se séparait. S'il survenait une guerre ou une circonstance grave, ces délégués, pouvoir exécutif central, convoquaient les députés. Mais de telles occasions étaient fort rares. Les Éléens et les Arcadiens qui entouraient l'Achaïe étaient des voisins bienveillants et pacifiques ; les Sicyoniens, plus remuants, étaient trop faibles pour causer de sérieuses inquiétudes. Toute l'attention de l'assemblée était concentrée sur le bien-être intérieur du pays.

Dans chaque ville aussi se retrouvait l'égalité entre les citoyens. Adonnés à l'agriculture, pauvres dans un pays peu fertile, sans commerce et presque sans industrie, ils ne voyaient au-dessus d'eux aucune de ces fortunes qui font naître l'ambition ; de même que la rareté des guerres empêchait de se produire ces gloires redoutables qui s'érigent en tyrannies. L'harmonie régnait entre les citoyens comme entre les douze villes.

Les Achéens étaient souvent invités par les Grecs à se mêler gus guerres qui les unissaient contre l'étrange ou les déchiraient entre eux. Mais, satisfaits de leur obscure et heureuse condition, ils excellaient à trouver de beaux prétextes à leurs refus. Ainsi, ils ne prirent point part aux guerres médiques, parce qu'ils ne voulaient pas obéir à un Dorien de Sparte, eux qui avaient commandé l'armée des Grecs sous les murs de Troie[28] !

La même raison fut alléguée, quand les Lacédémoniens voulurent les entraîner dans la guerre du Péloponnèse. Mais, comme par rancune contre les Doriens qui les avaient chassés jadis d'Argos et de Lacédémone, ils témoignèrent à Athènes, puissance éloignée, puissance maritime, une bienveillance qui ne les exposait pas à de grands sacrifices. Ils les laissaient descendre et camper au promontoire Rhium, quand leur flotte arrivait jusqu'au golfe de Corinthe[29]. Un jour, cependant, les Athéniens embarquèrent avec eux un corps d'Achéens[30]. Aussi, plus tard, les Achéens se laissèrent-ils contraindre de très-bonne grâce par Lacédémone à renoncer à cette alliance[31].

Je ne sais comment ils se trouvèrent à la bataille de Chéronée[32]. Peut-être l'ambition des Macédoniens les alarmait-elle sérieusement. Mais cette défaite leur servit de leçon pour se renfermer plus soigneusement que jamais chez eux, et d'excuse pour repousser les nouvelles avances des Grecs lors de la guerre Lamiaque. Ils n'étaient pas encore remis de leurs pertes à Chéronée[33].

Enfin, dans la guerre de Thèbes contre Sparte, ils ne consentirent à intervenir que comme arbitres, lorsqu'ils en furent priés[34].

Ainsi, grâce à leur isolement, à leur sagesse, j'ajouterai à leur égoïsme, les Achéens jouirent pendant six à sept siècles de la paix et d'une médiocrité préférable aux plus brillantes destinées. A l'époque où les grandes villes, Athènes, Lacédémone, Thèbes, retombèrent épuisées, corrompues, prêtes à la servitude, ce peuple obscur avait conservé sa jeunesse, sa sévie, ses vertus ; les autres Grecs, en se serrant autour de lui, crurent par ce contact se retremper et se régénérer eux-mêmes. C'est ainsi qu'il parvint à sou tour à l'hégémonie, et le nom achéen, tant de siècles éclipsé, servit de nouveau de ralliement et de nom commun à la dernière confédération des Hellènes.

Mais, pour préparer ce nouveau rôle, une transformation était nécessaire. Il fallait que la vieille constitution achéenne, moule trop étroit, fût brisée ; il fallait que le danger réveillât de son égoïsme cette nation assoupie ; il fallait, qu'opprimés à leur tour, ils apprissent à reconquérir, et à défendre leur patrie, et à ne plus la séparer de la patrie commune. Les intrigues des rois de Macédoine commencèrent cette œuvre, en semant la discorde parmi les villes de l'Achaïe[35]. Une fois divisées, elles offrirent à Démétrius, à Cassandre, à Antigone Gonatas, une proie facile. Soumises les uses après les autres, elles reçurent les unes après les autres une garnison macédonienne et un tyran.

Mais, chez un tel peuple, la servitude ne pouvait être longue, ni le repentir tardif. Dymé, Patræ, Tritéa, Pharæ, revinrent les premières à leur ancienne alliance[36]. Bientôt Ægium et Bura les imitèrent. Enfin, au temps de l'expédition de Pyrrhus en Italie, vers la 124e olympiade, les tyrans avaient été tués, les garnisons macédoniennes chassées, et l'Achaïe était unie comme par le passé.

La constitution nouvelle fut toute militaire. Ils élurent, non plus des magistrats pacifiques, mais des chefs de guerre, des stratèges, que l'on prenait dans chaque ville à tour de rôle[37]. Évidemment le temps n'était plus d'une sage administration et d'un gouvernement modèle. Il fallait ne penser qu'à combattre et à sauver la liberté reconquise. C'est pourquoi, quelques années après, sans craindre la tyrannie, on n'élut plus qu'un seul chef d'armée[38], afin que les opérations eussent plus d'unité et de vigueur.

Sicyone, la ville la plus voisine, demanda la première à entrer dans la ligue achéenne. Ensuite, ce furent Corinthe, Épidaure, Trézène, Mégare, l'Arcadie, Égine, Athènes. Bientôt la ligue prit une extension si grande que les Achéens proprement dits y disparaissaient. Mais d'eux était venu l'élan, l'exemple, le principe de vie politique il était juste que la gloire restât attachée à leur nom.

 

 

 



[1] Strabon, l. VIII, p. 384. — Pausanias, Achaïe, XXIV.

[2] Iliade, XX, v. 404.

[3] Iliade, VIII, v. 203.

[4] Pausanias, Ach., XXIV. — Strabon, l. VIII, p. 384.

[5] Pausanias, Ach., XXIV.

[6] Strabon, p. 385.

[7] Diodore Sic., l. X. c. 19.

[8] Élien, de Nat. anim., XI, 49.

[9] Sénèque, Quæst. nat., l. VI, c. 25.

[10] Pausanias, Achaïe, XXIV.

[11] Ératosthène ap. Strabon, VIII, p. 384.

[12] Ovide, Metam., XV, v. 293.

[13] Pline, Hist. nat., II, 92.

[14] Pausanias, Ach., XXV.

[15] Pausanias, Ach., XXV.

[16] Iliade, VIII, v. 203.

[17] Iliade, XIII, v. 20.

[18] Iliade, II, v. 573.

[19] Strabon, l. VIII, p. 385.— Pausanias, Ach.,XXVI.

[20] Le nom d'Αίγαί n'est pu étranger à l'idée de tempêtes. Voyez la note finale de la thèse de M. E. Burnouf, ancien membre de l'école d'Athènes, de Neptuno.

[21] Iliade, II, v. 574.

[22] Pausanias, Ach., XXVII.

[23] Pindare, Olymp., VII, v. 77.

[24] Hérodote, l. I, c. 145. — Strabon, l. VIII, p. 385.

[25] Polybe, l. II, c. 41.

[26] Le dernier roi fut Ogygès.

[27] Strabon, l. VIII, p. 384. — Polybe, l. II, c. 18.

[28] Pausanias, Ach., VI.

[29] Thucydide, II, c. 83.

[30] Thucydide, I, c. 111.

[31] Thucydide, I, c. 115.

[32] Pausanias, Ach., VI.

[33] Pausanias, Ach., VI.

[34] Strabon, l. VIII, p. 384.

[35] Polybe, II, c. 41.

[36] Strabon, l. VIII, p. 384.

[37] Polybe, II, c. 43. — Strabon, p. 385.

[38] Plutarque, Vie d'Aratus.